samedi 31 décembre 2016

Moment de vie livresque #6 : cadeaux de Noël et bilan de l'année

   Salut toi !

   Ça fait longtemps que tu n'as pas vu de MVL sur le blog. Et c'est tout à fait normal. C'est tout simplement parce que je n'avais pas grand chose à raconter qui vaille la peine d'en faire un article ces deux derniers mois ; il n'y en aura donc pas tous les mois, pour cette raison que je n'aime pas écrire des articles vides. C'est aussi pour ça qu'il faut me suivre sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter et Instagram, dont tu peux trouver les liens vers mes profils sur la colonne de droite sur le blog. J'y poste très souvent des photos de mes acquisitions du mois, et des séries que je regarde. 
   Enfin, je ne vais pas m'étendre plus avant là-dessus, voici le MVL du mois de décembre avec au programme : mes cadeaux de Noël, un bilan de mon Challenge Cold Winter, mes dernières séries regardées/commencées et un bilan de cette année 2016. Tu viens ?

Cadeaux de Noël


   Comme tu pouvais t'y attendre, pour une grande lectrice comme moi, j'ai naturellement reçu des livres pour Noël, et donc j'ai envie de te les partager ici parce que je suis vraiment très contente de mes acquisitions ! Alors les voici : 

 J'ai des proches très généreux.

   J'ai donc reçu : 
  • Noël à Virgin River de Robyn Carr
  • Cornes de Joe Hill
  • Conquérant de l'impossible de Mike Horn
  • Les Dames du lac, l'intégrale de Marion Zimmer-Bradley
  • Alice au Pays des Merveilles de Benjamin Lacombe
  • Alice de l'autre côté du miroir de Benjamin Lacombe
  • Wika, tome 1 : La fureur d'Oberon de Olivier Ledroit et Thomas Day
  • Wika, tome 2 : Les Fées noires de Olivier Ledroit et Thomas Day
Autant vous dire que j'ai été gâtée cette année, encore plus que l'an dernier, et pourtant mes parents m'avaient offert l'intégrale des tomes de Harry Potter aux éditions Gallimard Deluxe.

Challenge Cold Winter : Bilan


Je vous ai fait un article sur le Challenge Cold Winter de cette année, je ne reviendrai donc pas là dessus dans cet article, mais je vous laisse le lien pour que vous y jetiez un coup d’œil. Je suis très contente, parce que à ce stade du challenge, même avec tout ce que j'ai à faire, j'ai réussi à lire la moitié de la PAL que je me suis fixée. Je vais donc peut-être rajouter des livres dans mon challenge pour tenir jusqu'à fin janvier.
Pour l'instant, j'ai donc lu :


  • Objectif : Pôle Nord de nuit de Mike Horn
  • A Christmas Carol de Charles Dickens
  • Un Soir de décembre de Delphine de Vigan

Update séries



  • Westworld, saison 1
  • Brooklyn 99, saison 4
  • 2 Broke Girls, saisons 1-5
  • Friends, saisons 1-5 (encore en visionnage)

   Ces derniers mois je me suis un peu lâchée sur les séries : J'ai commencé plusieurs séries, dont Westworld début décembre, qui me plaît vraiment beaucoup, je vous en parlerai sur le blog bien assez tôt. J'ai continué Brooklyn 99 avec la saison 4 qui a commencé fin 2016. Mais alors en plus, j'ai englouti les 5 premières saisons de 2 Broke Girls et j'aurais pas pensé aimer autant cette série, surtout une de ses actrices principales, Kat Dennings. Et enfin, je me suis fait un petit plaisir : j'ai recommencé une de mes séries préférées, qui est Friends

Bilan de l'année 2016


   2016 marque l'année de l'ouverture de mon blog, enfin. J'en suis vraiment très heureuse, parce qu'il me permet de partager mes lectures avec vous, et même si vous êtes une très petite communauté, vous me remplissez de joie avec vos messages gentils, vos encouragements, tous vos "grâce à Gaëlle j'ai découvert ce livre" ça me touche énormément, et je suis ravie de vous être d'une aide quelle qu'elle soit. Je vous dis donc un immense merci avant tout. 
   Mars 2016, j'ouvre le blog. Depuis 2014, j'étais dans une panne de lecture qui me pesait beaucoup, car la lecture est une passion pour moi, et il était extrêmement frustrant de ne pas avoir envie de lire. J'erre alors sur Youtube, découvre des chaînes bien sympathique, et surtout, je fais connaissance avec Booktube. Et c'est la révélation pour moi : moi aussi, j'avais envie de parler de livres sur Internet, de partager mes lectures, de découvrir que je pouvais échanger moi aussi avec d'autres amoureux de la lecture. Cela m'a reboostée, et m'a redonné l'envie de lire. Je suis donc ravie aujourd'hui : je lis maintenant autant que je lisais auparavant, et en plus, je peux échanger avec vous, et ça c'est formidable. 
   Mais cette année, en plus du fait que je me suis remise à lire, j'ai découvert de nouvelles séries formidables, en ai recommencé d'autres, continué les anciennes, et ça, je le partage également avec vous sur le blog, et cela me ravit. 
   Enfin, j'ai vécu l'un des plus beaux moments de ma vie cette année, parce que j'ai découvert un pays que je rêvait de visiter, et qui est un de mes pays préférés à présent : le Canada. J'ai eu la chance de faire un voyage là-bas de près de deux semaines, en Ontario et au Québec, et il n'y a pas un jour où je ne pense pas aux beaux moments que j'ai passé là-bas, où un moment où j'envisage pas sérieusement d'aller vivre à Montréal. C'est un des beaux cadeaux que la vie m'a faites, et j'en suis heureuse. 

   Je voudrais terminer ce bilan de l'année 2016 très positif par un récapitulatif de mes coups de cœur livresques de l'année : 

  • Aeternia, tomes 1 et 2, de Gabriel Katz
  • La Passe-Miroir, de Christelle Dabos
  • Charley Davidson, de Darynda Jones
  • Phobos, de Victor Dixen
  • Objectif : Pôle Nord de nuit de Mike Horn
  • The Book of Ivy de Amy Engel
  • Le collier rouge de Jean-Christophe Rufin
  • Les Gens heureux lisent et boivent du café de Agnès Martin-Lugand
  • Le Chat philosophe de Kwong Kuen Shan
  On dit au revoir à 2016. Cette année aura été pleine d'émotions, et elle laisse sa place à un 2017 encore meilleur, espérons-le.

 

vendredi 30 décembre 2016

Un soir de décembre

Auteure : Delphine de Vigan
Edition : Points 
Parution originale : 2006
Genre : Contemporain
   Résumé : Quarante-cinq ans, une femme, deux enfants, une vie confortable, et soudain l’envie d’écrire, le premier roman, le succès, les lettres d’admirateurs… Parmi ces lettres, celles de Sara, empreintes d’une passion ancienne qu’il croyait avoir oubliée. Et qui va tout bouleverser. Au creux du désir, l’écriture suit la trajectoire de la mémoire, violente, instinctive et trompeuse.


   Ayant lu No et moi et Les Heures souterraines il y a quelques mois, et adoré mes deux lectures, je me suis réservée Un soir de décembre pour... décembre, justement. Oui, je suis parfaitement originale, je sais.
   Un soir de décembre raconte l'histoire de Matthieu Brin, un quarantenaire, papa de deux enfants et marié à Elise, qu'il a rencontré à l'université. Il est écrivain, et son premier roman ayant rencontré un immense succès, cela l'encourage à commencer son deuxième roman. Seulement, comme beaucoup d'écrivains avant lui, la question à se poser, c'est : qu'écrire à présent ? Alors que Matthieu sombre peu à peu dans les plis et replis de son esprit, abandonnant de plus en plus sa famille, les lettres d'admirateurs s'amassent, et parmi elles se trouvent celles de Sara, une jeune femme que Matthieu connaît et qui va se dévoiler peu à peu au fur et à mesure de l'épistolaire.
 
   Je suis assez mitigée à propos de ce roman. La plume acérée et efficace de l'auteure me plaît toujours beaucoup. Delphine de Vigan a le don de révéler et cristalliser toutes les souffrances et tous les désirs de ses personnages d'un coup de plume bien taillée. L'analyse de ses personnages est très bien amenée et les passions humaines retranscrites avec finesse.
   En revanche, j'ai trouvé l'histoire extrêmement banale et plate. Malgré son statut d'écrivain, et cette histoire que Matthieu a avec Sara, le personnage principal a une vie très planplan et même carrément ennuyeuse. Seules les lettres de Sara qui ponctuent l’œuvre viennent relever le tout, et je pense que c'est dans l'écriture de ces lettres que Delphine de Vigan s'est le plus amusée car son style y explose. Sans ces lettres et cette envie de connaître le dénouement, j'aurais peut-être arrêté ma lecture au milieu du roman.
   De plus, le roman intègre des sujets auxquels je suis très sensible et il faut être prudent pour en parler avec moi, et notamment la question de l'adultère. Delphine de Vigan l'aborde du point de vue des deux personnages qui l'ont commise, ce qui est assez singulier.

   C'est finalement un livre dont je n'ai pas forcément apprécié l'intrigue, j'ai d'ailleurs été bien contente de le terminer et je ne le relirai pas. Cependant la plume de Delphine de Vigan est toujours un petit bijou, et rien que pour cela ça valait le coup de le lire.

lundi 26 décembre 2016

5 lieux de romans pour y passer Noël | TOP 5 SPECIAL NOËL

   Salut toi !

   J'aime beaucoup interagir avec vous sur les réseaux sociaux, surtout sur Twitter ( c'est pour ça qu'il faut me follow en cliquant sur ce lien pour suivre mon actu !) et il y a quelques temps je vous ai demandé ce qui vous plairait de voir sur le blog pour marquer Noël. Il s'agit de ma fête préférée dans l'année, alors il me semblait important de marquer le coup avec un article. Vous m'avez dit que ça vous plairait que je vous propose un top des meilleurs endroits de roman pour y fêter Noël, alors le voici. C'est parti !

   Le Terrier dans Harry Potter de JK Rowling


   

   J'ai conscience de parler vraiment souvent de Harry Potter. En même temps cette saga me suit depuis toujours et me suivra sans doute toute ma vie, donc oui, elle fait partie de mon mode de vie. En réalité je pourrais faire ce top uniquement en citant des endroits de Harry Potter (Poudlard, Pré-au-Lard, le 12 Square Grimmaurd, etc...) mais le Terrier est sans doute mon endroit préféré de cette œuvre. C'est la maison des Weasley où Harry est invité quasiment chaque été depuis son entrée à Poudlard, et elle est si chaleureuse ! Etant fille unique, je ne connais pas cette ambiance des fratries nombreuses, qui se chamaillent, qui se réunissent tous ensemble pour déjeuner, ou au coin du feu les soirs d'hiver. Je suis comme Harry finalement, face à cette fantastique famille, et passer Noël avec eux, dans cette maison, serait sans doute merveilleux.

Narnia dans Le Monde de Narnia de CS Lewis




   Je vous défie de me dire que vous n'avez jamais souhaité voir apparaître ce lampadaire à travers vos manteaux et vos robes au fond de votre armoire, quand vous étiez petit. Moi oui en tous cas. Le Monde de Narnia me fait rêver depuis toute petite. Je veux dire. Un grand lion magnifique qui parle. Un royaume enneigé depuis 100 ans et une méchante reine à combattre. Une jeune fille qui a un don pour le tir à l'arc. UN FAUNE. Vous mélangez le tout, et ça donne un truc fabuleux. Il manque plus qu'un certain bonhomme barbu un peu enrobé et vêtu de rouge et de blanc passe dans un traîneau tiré par des rennes, et c'est bon, ça devient la plus belle fête de Noël qui soit. 

Lucky Harbor dans Lucky Harbor de Jill Shalvis



   Je ne vous ai pas encore parlé de Lucky Harbor sur le blog, mais j'aime beaucoup cette petite romance contemporaine très fraîche et sympathique. En plus, le premier tome se passe à la période de Noël, c'est donc parfait. Ce n'est pas pour rien que j'ai mis une image de Stars Hollow dans Gilmore Girls pour illustrer, Lucky Harbor me fait clairement penser à cette petite ville d'une de mes séries préférées : petite, tout le monde se connaît, tout le monde est gentil, on a l'impression d'y être hors du temps. Et quand il y neige, c'est un moment de magie qu'on a envie de partager avec tous ceux qu'on aime. 

Le Camp des Sang-Mêlés dans Percy Jackson de Rick Riordan



   Je suis très friande de la mythologie grecque, et de la période de Noël. Percy Jackson présente l'un, et allie les deux dans le tome 3, Le Sort du Titan. Je suis assez comblée avec cette saga pour le coup. En plus, Percy est un de mes crush littéraires depuis que j'ai 13/14 ans. Mais fêter Noël au milieu de cette bande de demi-dieux (en passant ça voudrait dire que je suis une fille de dieu ou déesse grecque aussi, ce qui est plutôt plaisant n'est-ce pas) dans cette ambiance mythologique et avec des personnages géniaux, c'est assez alléchant je trouve. Mais bon, il faut aimer la mythologie grecque. 

Le château de la Bête dans La Belle et la Bête de Madame de Villeneuve



   Je ne sais pas si je dois rajouter quelque chose en fait. JE VEUX LA BIBLIOTHÈQUE DE CE CHÂTEAU. Comment ça, cela n'a rien à voir avec le sujet de cet article ? Bon. Mais sinon, vous avez vu la salle de bal du château de la Bête ? Vous pouvez imaginer donner une réception de Noël dans cette salle ? Parce que moi, très certainement, oui, et ce serait génial. Bref, quelle meilleure façon de passer Noël ? 

Et voilà, ce top des meilleurs endroits où fêter Noël est terminé ! Alors j'ai bien conscience que quand cet article sera posté, les fêtes de Noël seront sans doute terminées, mais peut-être que vous pourriez déjà réserver vos tickets pour l'année prochaine, à l'une ou l'autre de ces soirées ? Soyez sûrs de m'y retrouver, car je serai présente à TOUTES. Ce seront les meilleures fêtes de Noël du monde.

mercredi 21 décembre 2016

La Quête d'Ewilan, tome 2 : Les frontières de glace

Auteur : Pierre Bottero
Edition : Rageot
Parution originale : 2003
Genre : Fantasy
    Résumé : En Gwendalavir, Ewilan et Salim partent avec leurs compagnons aux abords des Frontières de Glace pour libérer les Sentinelles garantes de la paix. Ils repoussent en chemin les attaques de guerriers cochons, d’ogres et de mercenaires du Chaos, résolus avec les Ts’liches à tuer Ewilan, mais se découvrent un peuple allié : les Faëls. Salim se lit d’amitié avec une marchombre aux pouvoirs fascinants, tandis qu’Ewilan assoit son autorité et affermit son Don. Mais pour prétendre délivrer les Sentinelles, elle devra d’abord percer le secret du Dragon.
   Ça faisait longtemps que je n'avais pas enchaîné deux tomes d'une saga aussi rapidement : à peine j'avais fini le tome 1 de La Quête d'Ewilan que j'achetais les tomes 2 et 3 et que je continuais ma lecture avec Les frontières de glace. Retrouver l'univers et l'écriture de Pierre Bottero m'a fait du bien (vous vous souvenez, j'ai pratiquement tout lu de cet auteur et il me manquait cette trilogie-ci) et c'est avec plaisir que je retrouve Camille et sa joyeuse petite bande.
   Ce tome 2 surpasse le tome 1. Il y avait déjà beaucoup d'action et de révélations dans D'un monde à l'autre, mais alors là je ne savais vraiment plus où donner de la tête. Camille est attachante, mais c'est une vraie petite tête de mule, et on a beau lui dire de faire attention avec ses pouvoirs et de les contrôler, elle n'en fait qu'à sa tête, et les utilise même sans réfléchir. Alors forcément, ses ennemis, qui sont dotés d'un flair surpuissant, la localisent très facilement à chaque fois qu'elle entre dans les Spires, et là, c'est la galère. Il y a des scènes de combat partout, ils sont assaillis par tous les flancs, et on a si peur pour chacun des personnages qui marchent sur le fil du rasoir, qu'on tourne les pages frénétiquement.
   Ce que j'ai particulièrement aimé, et vous commencez à me connaître maintenant donc vous devez vous en douter un peu, ce sont les relations entre les personnages. Le groupe de Camille est très soudé, chacun se sauve mutuellement, ce qui forme des amitiés parmi les plus belles que j'ai lu dans ma vie. J'aime particulièrement tout un chapitre qui se passe entre Ellana et Salim, qui est pour moi une magnifique amitié.
   J'ai été très étonnée par certaines choses qui se passent dans ce livre, surtout vers la fin. Pour moi, ce sont des scènes qui auraient pu se passer milieu de tome 3, mais qui se passent à la fin du tome 2, et j'aime particulièrement quand les choses se goupillent de cette façon, car ça veut dire que l'auteur va bien plus loin que ce qu'il pourrait faire, il va au-delà de ce que le lecteur imagine, et arrive à le surprendre.

   Ce tome 2 est donc une excellent suite qui augure tellement de bonnes choses pour la suite et fin, et j'ai hâte de la découvrir.

samedi 17 décembre 2016

A Christmas Carol

Auteur : Charles Dickens
Edition : Folio Bilingue
Parution originale : 1843
Genre : Conte
   Résumé : Le soir de Noël, un vieil homme égoïste et solitaire choisit de passer la soirée seul. Mais les esprits de Noël en ont décidé autrement. L'entraînant tour à tour dans son passé, son présent et son futur, les trois spectres lui montrent ce que sera son avenir s'il persiste à ignorer que le bonheur existe, même dans le quotidien le plus ordinaire.

   Vous vous souvenez de ces courts métrages de Disney avec Mickey, Donald, Dingo, Picsou, et toute leur bande, qui passaient le soir du réveillon de Noël ? Personnellement, j'attendais ça avec encore plus d'impatience que l'ouverture des cadeaux ou le repas du réveillon, et d'ailleurs je me souviens que mon père me les enregistrait sur des cassettes avec le magnétoscope pour que je puisse les revoir plus tard, et je crois que je possède encore les cassettes. Et bien, dans ces séries de courts métrages, il y en a un que j'aimais plus que les autres : Le Noël de Mickey. C'est une adaptation des studios Disney du conte le plus célèbre qu'à écrit Charles Dickens : A Christmas Carol, ou Un Chant de Noël en français. Depuis toute petite, chaque année à Noël, je regarde Le Noël de Mickey, et cette année, je me suis lancée pour la première fois dans la lecture du conte original. Et puisque je possède l'oeuvre dans une édition bilingue, j'ai pu la lire en anglais.

   Je pense que nous connaissons tous dans les grandes lignes l'histoire de ce conte : Ebenezer Scrooge, un vieil homme riche et égoïste qui travaille à la City (la Wall Street du Royaume-Uni) refuse l'invitation de son neveu à venir passer cette fête futile et inutile qu'est Noël chez lui, et passe la soirée seul. Mais le fantôme de son associé, Marley, mort sept ans plus tôt, vient le visiter et le conjurer de changer ses manières et devenir gentil. Après cette entrevue, les fantômes des Noël passés, présents et futurs viennent montrer la magie de Noël à Scrooge, qui devient après cela le plus gentil des hommes.
   Un Chant de Noël est donc un conte incontournable de Noël, car il incarne les valeurs de cette fête : le bonheur de se retrouver en famille ou entre amis, et partager de bon moments avec des personnes qu'on aime ; la joie de voir chaque année que des personnes nous aiment et pensent à nous, que des personnes se préoccupent de nous. Noël, c'est la source de chaleur autour de laquelle nous nous réunissons tous, dans la froideur glacée de l'hiver et la nuit du mois de décembre. 

   La plume de Dickens est très facile à lire. C'est la première fois que je lis un auteur anglais du XIXè siècle dans sa langue d'origine en entier, et je n'ai presque pas eu besoin de me référer à la traduction sur la page d'à côté. Elle est simple, sans fioritures inutiles, mais avec des détails saisissants, très sensoriels, qui nous permettent de nous plonger au cœur de cette fête de Noël décrite dans ce conte : on sentirait presque l'odeur de la dinde, entendrait les chants de Noël, le bruissement du papier cadeau déchiré, les cris de joie des enfants.

   C'est une lecture très agréable, que je referai sans doute chaque année à présent, pour rajouter une tradition à cette période de l'année.

dimanche 11 décembre 2016

La Belle et la Bête

Auteure : Gabrielle-Suzanne de Villeneuve
Edition : Folio 2€
Parution originale : 1740
Genre : Conte
   Résumé : " Le monstre se fit entendre.
Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, par le cliquetis terrible de ses écailles et par des hurlements affreux, annonça son arrivée. En voyant approcher la Bête, qu'elle ne put envisager sans frémir en elle-même, la Belle avança d'un pas ferme, et d'un air modeste salua fort respectueusement la Bête. Cette démarche plut au monstre et, se retournant vers la Belle, il lui dit : "Bonsoir, la Belle".
    
   La Belle et la Bête, avec Mulan et Le Roi Lion, fait partie de mes films d'animation Disney préférés, tous confondus, les nouveaux comme les anciens. C'est donc avec un peu de honte que je me rends compte que je n'ai pas lu beaucoup de livres et réécritures de ce conte, à part celle de Madame Leprince de Beaumont, découverte il y a deux ans lors de ma première année en fac de Lettres, et celle de Madame de Villeneuve, que je présente ici, découverte au collège celle-ci. 
   Et pour l'instant, entre ces deux versions que j'ai lu, je n'en ai pas trouvée une que j'ai réellement aimée, autant que j'aime la version de Disney. Je ne suis pas très fan du style un peu trop poussé et pompeux de Madame de Villeneuve, qui peut nous distraire de l'histoire, ce qui est dommage. Je me suis très souvent rendue compte, au cours de ma lecture du conte pourtant pas si long, que je lisais distraitement, sans vraiment faire attention aux mots, surtout dans la seconde partie du conte, qui était vraiment trop tirée par les cheveux même pour la pré-ado à l'imagination débordante que j'étais à l'époque. 
   Cependant, le personnage de Belle reste celle que j'aime, simple, compatissante, tolérante. j'ai beaucoup aimé l'idée du rêve qui apparaît à la Belle avec ce bel Inconnu. Cependant, la Bête, un personnage que j'aime énormément même (et surtout) sous sa forme bestiale, apparaît trop peu dans la première partie du livre, il reste en retrait, dans l'ombre des murs de son château. Je reste cependant ravie de m'être replongée dans cette histoire que j'aime tant, que j'ai pris le temps de relire pour cette chronique.

samedi 10 décembre 2016

Objectif : Pôle Nord de nuit

Auteur : Mike Horn
Edition : Pocket
Parution originale : 2008
Genre : Non fiction, Témoignage, compte-rendu d'expédition
   Résumé : Mike Horn a tenté l’aventure la plus dangereuse de sa vie : rallier le pôle Nord en hiver, sans assistance ni ravitaillement. Deux mois de traversée dans un noir total, sur une glace d’une redoutable minceur, peuplée par les ours blancs, où les montagnes de blocs géants alternent avec les étendues d’eau noire et glacée.
Parce que personne ne peut réussir cet exploit en solitaire, ils sont deux : Mike, l’explorateur de tous les défis, et Borge Ousland, le légendaire Norvégien pour qui la banquise n’a pas de secrets. Comment ces deux aventuriers de l’extrême vont-ils survivre dans un environnement hostile et inhumain où l’on flirte perpétuellement avec la mort, où la vie de l’un est en permanence entre les mains de l’autre ?
En repoussant toujours plus loin leurs propres limites, Mike Horn et Borge Ousland ont été les premiers à réussir l’impossible.

"Être là, debout à cet endroit exact, c'est abolir le temps... C'est être à toutes les heures du monde à la fois... C'est remonter le temps... C'est se trouver dans toutes les vies de la planète... C'est se tenir véritablement sur le toit du monde... C'est le début et la fin d'absolument tout."

   C'est la première fois que je présente un livre de ce genre sur le blog, mais il faut savoir que je suis très friande des livres et romans de nature writing (j'en parlais dans mon article sur les classiques avec le Walden de Henry David Thoreau). J'arrive un peu à la bourre sur ce coup-ci, puisque ce livre date de 2008, mais l'autre jour je suis tombée sur ce livre de Mike Horn, qui en plus de raconter son expédition trépidante dans l'Arctique, est parfait pour la saison hivernale et cette première lecture du Cold Winter Challenge.
   Dans ces pages, Mike Horn nous raconte l'aventure la plus dangereuse de toute sa vie, qu'il partage aux côtés de son ami le norvégien Borge Ousland : rallier le Pôle Nord depuis le cap Arkticheskiy, en hiver, de nuit, sans assistance ni ravitaillement. Un défi impossible à relever seul, qu'ils ont décidé d'accomplir à deux.
   Le livre se décompose en deux parties : une première dans laquelle Mike décrit minutieusement les préparatifs de l'expédition, et la deuxième, l'expédition elle-même. Une première partie peut-être un peu longue, qui prend un bon tiers du livre, mais est nécessaire pour bien mesurer la colossale expédition et l'incroyable exploit que les deux amis s'apprêtent à faire. Car du fond de son canapé, dans la chaleur et le confort de son foyer, difficile de s'imaginer très exactement à quel point le plus petit morceau d'équipement doit être d'une efficacité optimale pour maximiser les chances de réussite de l'expédition. Nous le savons, évidemment, mais comme nous savons qu'une distance de 384 400 km sépare la Terre de la Lune : nous ne sommes pas capable de l'appréhender sans y être vraiment confrontés. Pendant cette première partie, nous pouvons constater également le profond amour qui uni l'aventurier à sa famille, qui est à la fois sa motivation à partir, et celle de revenir.
   Puis vient la partie de l'expédition elle-même. Dès le moment où ils ont posé le pied sur la banquise, j'en ai eu le souffle coupé. Mike et Borge sont partis pour une traversée de 1000 km, à pied, de nuit, sur la banquise, à travers l'Arctique. 1000 km, si vous avez du mal à imaginer ce que ça fait, c'est la distance qui sépare Perpignan de Dunkerque, soit la longueur maximale de la France. En résumé, ça fait beaucoup de pas et d'ampoules aux pieds. Et le tout, dans le noir complet, puisque, malgré leurs lampes frontales, ils ne voient que jusqu'à quelques mètres devant eux. A chaque pas que font Mike et Borge, ils ont des centaines de risques de frôler la mort : risque que la glace encore fine au début de l'hiver ne cède sous leur poids, risque qu'un ours ne surgisse dans la nuit et leur vole leur nourriture/les attaque, que le froid les engourdisse jusqu'à la mort, etc... au-delà du risque qu'ils prennent seulement en marchant, ils doivent affronter des trous d'eau libre qu'ils doivent traverser à la nage, munis de combinaisons étanches, et remettent constamment leurs vies entre les mains de la Nature.
   En parlant de la Nature, Mike Horn profite de ce témoignage d'expédition pour lancer un appel à tous ceux qui le lisent à propos de l'écologie, et en particulier du réchauffement climatique : il s'alarme souvent des températures qui jouent au yo-yo, et oscillent entre des froids très intenses (jusqu'à -50°C), mais également des températures anormalement hautes (jusqu'à -4°C en plein Arctique, en plein milieu du voyage !), obligeant les ours polaires à monter jusqu'à la latitude 87° qui est normalement une latitude à laquelle les ours sont perdus, mais à laquelle à présent ils cherchent désespérément leur nourriture, qui n'existe pas puisque ce n'est pas leur habitat naturel. C'est au Pôle où l'on peut le plus se rendre compte à quel point l'état de notre planète est lamentable, et cela à cause de nous, à cause de l'Homme, et c'est inadmissible. Même si je le faisais déjà avant, ce livre me donne encore plus envie de faire attention à ma planète et d'être encore plus écolo. Et je vous prie instamment de faire pareil, sinon, nous sommes perdus.
   Cette expédition est aussi le moyen qui a encore plus rapproché ces deux aventuriers et amis, qui sont devenus des frères. Cette expédition est le ciment qui a consolidé leur amitié, au vu de l'intimité qu'ils ont dû partager, des aventures et risques qu'ils ont pris ensemble, des choses qu'ils se sont appris l'un à l'autre, Mike et Borge sont devenu infiniment et pour toujours liés par leur parcours ensemble et la magie du Pôle Nord. Je suis extrêmement admirative, moi qui serait incapable d'accomplir de telles choses, de l'exploit quasi impossible qu'ont fait Mike et Borge, et je n'ai pas pu m'empêcher de laisser couler des larmes sur mes joues, larmes que je n'ai pu retenir, au terme de leur voyage.

https://buffyslibrary.blogspot.fr/search/label/Coup%20de%20c%C5%93ur

dimanche 4 décembre 2016

Blanche Neige

Auteur : Jacob et Wilhelm Grimm
Edition : Folio
Parution : 1812
Genre : Conte
   Résumé : Un jour naît une enfant à la peau si blanche, la bouche si rouge et aux cheveux si noirs qu'elle était la plus belle enfant du royaume. Lorsque sa belle-mère, rongée par la jalousie, envoie le chasseur pour la tuer, Blanche Neige s'enfuit dans la forêt et trouve la cabane des sept nains. 




   J'ai revisionné récemment le film d'animation Disney Blanche Neige et les sept nains, que j'apprécie beaucoup à la base, et j'ai eu envie de lire le conte original, que j'ai dans un recueil des contes de Grimm, trouvé récemment dans une librairie d'occasion.
   J'ai beaucoup aimé ce conte, qui retrace l'histoire de Blanche Neige, jeune fille traquée par sa belle-mère pour le seul crime d'être plus belle qu'elle. Je l'ai cependant trouvée bien idiote par rapport au personnage de Disney, car par trois fois la méchante reine tente par différents stratagèmes de la tuer, et les trois fois, de la même façon. Elle n'apprend pas de ses erreurs et se laisse bien trop mener par ses sentiments plutôt que par sa raison. C'est sans doute là la morale de l'histoire j'imagine.
   Je ne peux pas m'empêcher de faire la comparaison avec le film Disney, qui était ma seule référence de ce conte jusque là, et je trouve cette version vraiment très fidèle au conte original. Je suis toujours très surprise et circonspecte face à ces personnages de contes qui se déclarent leur amour cinq minutes après avoir posé les yeux l'un sur l'autre et se marient dans la foulée, c'est d'ailleurs pour cela que je lis peu de contes de ce genre d'habitude, mais j'ai quand même beaucoup apprécié ma lecture. Bien sûr, je ne me suis pas formalisée du sexisme présent dans cette œuvre, en replaçant le conte dans le contexte de l'époque, c'est assez normal malheureusement. La fin est, comme souvent, bien plus cruelle dans le conte original que dans le film Disney, quoique celui-ci soit assez traumatisant tout de même (la transformation de la méchante reine, la mort de la méchante reine) mais alors cette mort dans le conte, est bien pire que ce qu'on puisse imaginer.
   C'est un conte très court, la petite dizaine de pages se lit très facilement et très rapidement, le temps de boire un thé par exemple. Et puisque le conte se trouve dans le domaine public, il est facilement trouvable en lecture gratuite sur Internet, juste ici, quoique cette version soit un peu différente de celle que j'ai lue. Alors, c'est une autre raison pour vous lancer dans cette lecture !

Cendrillon

Auteur : Jacob et Wilhelm Grimm
Edition : Folio
Parution : 1812
Genre : Conte
   Résumé : A la mort de sa femme, le père de Cendrillon se remarie avec une méchante femme qui vient s'installer avec ses deux méchantes filles. La pauvre Cendrillon trouve alors sa place en tant que servante dans la famille, jusqu'au jour où le prince du royaume organise un bal pour trouver sa femme.






   Dans ma lancée sur mes lectures des contes de Grimm, je me tourne maintenant vers le conte Cendrillon. J'ai étudié l'an dernier avec la fac la version de Charles Perrault, et j'étais curieuse de voir ce que les Frères Grimm ont bien plus en faire.
   J'ai beaucoup aimé ma lecture du conte, à ma grande surprise. En effet, ma seule référence de cette histoire, c'est celle de Disney, qui n'est pas mon film préféré de leurs productions. Ce conte est assez différent pour le coup, et comme très souvent, un peu plus "gore" que la version édulcorée "pour les enfants".
   J'ai été assez en colère contre le père de Cendrillon à ma lecture. En effet dans ce conte, le père est toujours vivant, et il laisse la belle-mère et les filles traiter sa propre fille comme une moins que rien. Il a sans doute peur de sa femme machiavélique, suffisamment avide de pouvoir pour pousser ses propres filles à se mutiler pour tromper le prince et qu'il fasse de l'une d'elles sa fiancée, mais je le trouve d'autant plus lâche, et la lâcheté, chez mes personnages de livres, est un aspect qui m'insupporte et me dégoûte au plus haut point.
   J'admire en revanche le courage et la persévérance de Cendrillon, qui possède toutes les vertus du monde et est une enfant très endurante, j'ai beaucoup aimé ce personnage.
   Les Frères Grimm ont contourné le problème de la pantoufle de "verre/vair" en transformant la chaussure de Cendrillon en pantoufle en or, c'est un passage qui m'a fait sourire compte tenu de l'ardent débat autour de ce sujet chez les spécialistes des contes.
   J'ai vraiment bien aimé ce conte, qui est très rapide à lire, et très facile. Tombé dans le domaine public, vous pouvez le trouver facilement et gratuitement en cliquant ici.

Compteur Livraddict

Bannière Livraddict

Compteur Betaseries

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...