dimanche 19 novembre 2017

Cold Winter Challenge 2017 | CHALLENGE

   Salut toi !

   "Oh la la, quelle originalité, Gaëlle, on ne s'attendait pas du tout à cet article de ta part cette année encore, c'est pas comme si tu participais pas chaque année au challenge Cold Winter et nous soûlais pas avec sur les réseaux sociaux..." Je sais ce que vous pensez, mais, eh, vous m'aimez comme ça non ? Ce challenge me tient particulièrement à cœur chaque année, parce que déjà, il me permet de sortir des livres qui attendent depuis longtemps dans ma PAL, et en plus, c'est mon moment cocooning de l'année.


   Comme vous le savez sans doute, vu que j'en parle chaque année, ce challenge a été créé par Antonine, et modéré par Margaud cette année sur les réseaux sociaux. Je vous laisse la vidéo de Margaud ci-contre, qui vous en parlera mieux que moi :
 
   Bon, vu que moi, j'avais déjà prévu ma PAL pour cet évènement depuis beeeeeelle lurette (vous pouvez d'ailleurs retrouver tous les livres qui me tentent pour le CWC dans une liste publique sur mon compte Livraddict juste ici), je me suis rendue compte avec amusement que je remplissais trois des quatre menus concoctés par Margaud cette année : les menus "La magie de Noël" avec Les Carillons de Charles Dickens et Noël à Virgin River de Robyn Carr, "Flocons Magiques" avec le tome 2 de L'épée des ombres de J.V. Jones, La Forteresse de glace grise, et enfin "Marcher dans la neige" avec Winter de Rick Bass et Vouloir toucher les étoiles de Mike Horn. A ceux-ci, je souhaite rajouter deux livres supplémentaires cette année : Esprit d'hiver de Laura Kasischke et Le Petit Chaperon Rouge : Un Nouveau Monde de Leandro de Carvalho.


  • Les Carillons (contes de Noël) de Charles Dickens
  • Noël à Virgin River de Robyn Carr
  • Le Petit chaperon Rouge : Un Nouveau Monde de Leandro de Carvalho
  • Vouloir toucher les étoiles de Mike Horn
  • L'épée des ombres, tome 2 : La Forteresse de glace grise de J.V. Jones
  • Esprit d'hiver de Laura Kasischke
  • Winter de Rick Bass

Et voilà pour moi ! J'espère avoir rappelé ce challenge à votre bon souvenir, et vous retrouver en décembre autour de belles lectures, de plaids tous doux et de chocolats chauds bien réconfortants. En tous cas, moi je sais déjà que mon mois de décembre (outre les partiels et le stress à l'IUT) sera absolument parfait, livresquement parlant.




mardi 14 novembre 2017

Personne ne gagne

Titre original : You can't win
Auteur : Jack Black
Edition : Monsieur Toussaint Louverture
Collection : Les Grands Animaux
Parution originale : 1932
Genre : Mémoires
Origine : Etats-Unis
Nombre de pages : 480 pages

   Résumé : Thomas Callaghan, dit "Jack Black", né dans le Missouri, aux Etats Unis. Orphelin de mère et délaissé par son père, il est fasciné par les grands bandits qu'il côtoie depuis sa plus tendre enfance et mène très vite une vie de "hobo". Il devient à l'âge adulte un "yegg", un perceur de coffres émérite, puis est condamné à 26 ans de prison. Il raconte ses mémoires à sa sortie de prison, alors qu'il est engagé par un journaliste, dans le cadre de sa réinsertion dans la société.

   Personne ne gagne est un des deux livres que j'ai lu cette année que je classe dans mes coups de cœur ultimes de cette année 2017. Je l'avoue, si je me suis intéressée à ce livre de prime abord, c'est en premier lieu pour sa couverture magnifique : la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture fait un travail superbe avec sa nouvelle collection des Grands Animaux, qui compte à ce jour, et pour le moment, trois romans. Et non seulement ces livres sont avant tout de très beaux objets, mais ils sont aussi très peu chers, surtout pour du semi-poche. En ce qui concerne Personne ne gagne, je peux vous assurer que le contenu est aussi bon que l'extérieur est beau.

   Personne ne gagne est le témoignage de Thomas Callaghan, alias "Jack Black", un grand bandit du XIXè siècle, né dans le Missouri, aux Etats-Unis. Etant orphelin de mère et délaissé par son père, celui-ci se retrouve à devoir rouler sa bosse très jeune, et côtoie de ce fait des personnes très peu fréquentables, surtout à cette époque aux Etats-Unis. Très vite, ils se retrouve embrigadé par des voyous pour faire des casses et cambrioler des coffres. Jack Black va notamment devenir un yegg, un perceur de coffres émérite. Toujours en quête de liberté, il va cependant se retrouver régulièrement en prison, et va écoper de 26 ans d'enfermement.

   L'intérêt principal que je trouve à ce livre, c'est que ce n'est pas un roman, et pourtant, ça ressemble à un roman. Jack Black raconte son histoire avec une plume de conteur, on a cette impression que l'auteur nous raconte son récit comme s'il était présent dans la pièce, avec une forme d'oralité qui rend le récit très fluide et agréable à lire. Mais cette histoire n'est pas un conte, c'est une histoire vraie. Tout ce que raconte Jack Black lui est réellement arrivé, c'est une forme d'autobiographie, ce qui est d'autant plus intéressant qu'on a une vraie vision de la vie dans l'Ouest des Etats-Unis au XIXè siècle, vision que l'on a d'habitude seulement à travers les différents westerns qu'a pu produire Hollywood, et qui est souvent très romancée. Ici, Jack Black nous expose sa vie de hobo de manière brute, dans un style qui explose tous les stéréotypes. Jack Black n'a pas le souci de plaire, comme beaucoup d'auteurs qui écrivent leur autobiographie, mais simplement d'exposer une vie sujette aux préjugés et à une certaine fascination.

   Jack Black atteint un autre objectif en nous contant son histoire : conter un récit authentique, raconter ces vies que l'on ne connaît pas, que nous ne comprenons pas. C'est un récit dans lequel le lecteur s'implique, et devient presque complice des méfaits du narrateur, on le suit dans son monde et on s'imprègne de ses codes. C'est un récit qui vient du cœur, plein de vie et d'espoir, qui contraste avec une vie sans avenir et dangereuse. Le temps d'une lecture, on intègre ce réseau de cambrioleurs, de receleurs, de bandits, qui ne connaissent que leurs propres codes et leurs propres lois, ne respectent que leurs propres valeurs. Raconter son histoire, c'est cependant également raconter les dessous peu glorieux : les arrestations, la prison, la mort. Jack Black insiste particulièrement sur le sujet, et a pour combat dans ses dernières années de changer la politique des prisons américaines. A l'époque, la torture et le matraquage des prisonniers était autorisé, et loin de dissuader ceux-ci de récidiver à leur sortie de prison, et de se réinsérer dans la société, cela allume la flamme de la vengeance dans leur esprit et les pousse à recommencer, toujours d'une manière plus extrême. Jack Black a eu la chance de tomber sur les bonnes personnes à la fin de sa peine. Personne ne gagne, c'est le discours rétrospectivement amer et pessimiste d'un homme qui rêvait de liberté, et qui ne peut l'avoir en entier. Personne ne gagne, c'est le récit de celui qui réalise que dans la vie, personne ne gagne. Le narrateur regarde son passé, sans juger, mais avec une certaine sagesse, le révèle avec tendresse sans atténuer sa rudesse, sans se dédouaner, sans bien-pensance, sans arrière pensée.

    Personne ne gagne est un récit brut, mais plein de tendresse ; chaud, qui dépeint un monde froid ; terriblement authentique. Ces mémoires d'un grand bandit forment un concentré d'une Amérique qui perdure encore aujourd'hui, soulèvent des problématiques toujours d'actualité, toujours avec une simplicité déconcertante et une verve de conteur.

https://buffyslibrary.blogspot.fr/search/label/Coup%20de%20c%C5%93ur

vendredi 10 novembre 2017

Autre Monde, tome 1 : L'alliance des Trois

Auteur : Maxime Chattam
Edition : Le Livre de Poche
Parution originale : 2008
Origine : France
Genre : Fantastique, Post-Apocalyptique, Surviving
Nombre de pages : 451 pages
 Résumé : Personne ne l'a vue venir. La Grande Tempête : un ouragan de vent et de neige qui plonge le pays dans l'obscurité et l'effroi. D'étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, à la recherche de leurs proies, qu’ils tuent ou transforment... Après leur passage, Matt et Tobias se retrouvent sur une Terre ravagée, différente. Désormais seuls, ils vont devoir s’organiser. Pour comprendre. Pour survivre... à cet Autre-Monde.


   Autre Monde est le premier roman de Maxime Chattam que je lis. C'est un auteur que j'ai toujours boudé, et ce, uniquement par préjugé. Maxime Chattam est un auteur spécialisé dans le roman policier, un genre de roman qui ne m'a jamais particulièrement attirée, son nom est donc peu présent dans ma bibliothèque. Cependant, j'ai décidé de lui laisser une chance après avoir regardé les Instastories de Lemon June sur le sujet. Ça avait l'air différent, la couverture était cool, alors je me suis lancée. Et j'ai eu raison.

   On retrouve avec ce premier tome deux amis, Matt et Tobias. Ceux-ci sortent du collège un jour, et constatent qu'une tempête est sur le point de se former, ils se dépêchent alors de rentrer chacun chez eux. Alors que celle-ci éclate, Matt se rend compte que cette tempête n'est cependant pas comme les autres : elle est particulièrement violente, puisque ses éclairs font disparaître ou transforment en monstres presque tous les adultes, épargnant les enfants. Tobias et Matt se retrouvent ensuite, et décident de partir vers le sud des Etats-Unis afin de découvrir si des groupes de survie se sont formés. C'est alors que commence une grande aventure à travers les Etats-Unis ravagés.

   Ce que j'ai particulièrement apprécié avec ce premier tome, ce sont les préoccupations écologiques que soulève Maxime Chattam. En effet, à travers les paroles de ses personnages, il fait le présupposé que la Terre, notre maison, possède une conscience, et que celle-ci, en créant une tempête qui décima presque toute sa population adulte, décida de se révolter contre tout le mal qui lui a été fait depuis que l'Homme vit. Et personnellement, je la trouve particulièrement patiente, la Terre, parce que moi ça ferait depuis longtemps que j'aurais écrasé la vermine qui me ronge la peau si j'étais elle, j'aurais pas attendu des siècles.  Même si un siècle dans la vie de la Terre doit correspondre à une seconde dans ma vie, mais bon. Je m'égare.
   L'idée de ce roman est de rendre la Terre à ses héritiers, les enfants. Celle-ci les a épargnés car elle estime que les enfants ont droit au bénéfice du doute et qu'ils sont encore les plus aptes à réparer les erreurs de leurs aînés. Toujours d'après ce que les enfants présupposent, puisque dans ce premier tome, aucune réponse n'est données, seules des suppositions sont faites. Il faudra attendre la suite pour comprendre, et donc être patients.

   Ce que je remarque avec cette première entrée dans l'univers de Maxime Chattam, c'est que ses romans ont l'air d'être ultra référencés. Dès le départ, l'auteur ouvre une fenêtre sur son univers musical, cinématographique et littéraire, on sent qu'il met du sien dans son livre et ça fait du bien à lire. Mais du coup, cela a ses avantages et ses inconvénients : en ce qui concerne la construction des personnages principaux, j'ai eu des réminiscences d'autres trios de personnages que j'ai vu dans d'autres œuvres littéraires : Matt, Tobias et Ambre m'ont fait penser à certains moments à Harry, Ron et Hermione dans Harry Potter de JK Rowling, mais aussi, et surtout, à Percy, Grover et Annabeth dans la saga Percy Jackson de Rick Riordan : Matt est un personnage qu'on peut qualifier de "stupidement héroïque et loyal", tout comme Percy, Tobias est un personnage particulièrement peureux, mais qui possède un cœur d'or et une loyauté à toute épreuve, à l'image de Grover, et Ambre est la fine stratège du groupe, tout comme l'est Annabeth. Du coup, je n'ai pas trouvé que ces personnages avaient une existence propre dans ce roman, je les ai trouvés un peu caricaturaux, et j'espère que cela changera dans les tomes à venir.

   Dans tous les cas, L'Alliance des Trois est un très bon premier tome à mon sens : il y a de l'action et des péripéties, je ne me suis pas ennuyée une seule fois au cours de ma lecture, les personnages bien qu'un peu clichés sont agréables et on prend plaisir à suivre leurs aventures, l'histoire tient debout et est cohérente en fonctions des codes de l'univers de l'auteur. Le roman possède tous les ingrédients d'une excellente saga en devenir, et j'ai hâte de découvrir la suite.

mardi 7 novembre 2017

GLOW | Chronique Série

Titre original : GLOW
Créée par : Liz Flahive & Carly Mensch
Origine : Etats-Unis
Genre : Comédie
Première diffusion : 23 juin 2017
Sur : Netflix
Vue en : VOSTFR
S'étend sur : 1 saison, 10 épisodes
Durée d'un épisode : 35 minutes
Statut : En production
Avec : Alison Brie, Betty Gilpin, Sydelle Noel, Britney Young, Marc Maron
   Pitch : Ruth est une actrice au chômage qui enchaîne les auditions et les déceptions. Elle se présente suite à une annonce recherchant des femmes "non conventionnelles". Sur place, elle apprend qu'il s'agit d'un spectacle de catch féminin télévisé, GLOW. En parallèle, elle doit gérer ses erreurs passées avec le mari de sa meilleure amie, la vedette de GLOW.
   Si on m'avait dit un jour que je me prendrais d'affection pour quoi que ce soit qui ait un rapport avec le catch, je crois que j'aurais ri au nez de cette personne. Et pourtant, GLOW, la nouvelle série de Netflix qui rend hommage aux Gorgeous Ladies Of Wrestling (= les Sublimes Dames du Ring), une série éponyme de catch féminin diffusée dans les années 80, est une de mes séries préférées de 2017, voire une de mes préférées tout court.
   GLOW raconte l'histoire de Ruth, une actrice au chômage qui peine à trouver du travail au début de la série et enchaîne les auditions sans jamais être rappelée. Elle se pense ratée, car elle ne trouve ni travail, ni mec, ni objectif dans la vie. En plus, elle a commis une grosse erreur avec le mari de sa meilleure amie un soir où elle avait forcé sur la bouteille, ce qu'elle regrette amèrement. Sa vie bascule le jour où elle est appelée pour une audition pour un casting recherchant des "femmes non conventionnelles". Elle s'aperçoit alors qu'elle va participer à un show mettant en scène des matchs de catch féminin, pour un programme télévisé intitulé GLOW, Gorgeous Ladies Of Wrestling. N'y prêtant que très peu de crédit et ne le prenant pas au sérieux au départ, Ruth va finir par s'investir pleinement dans ce monde de paillettes, de castagne et de costumes hauts en couleur.

   L'aspect le plus réussi de cette série à mon sens, c'est le respect de l'atmosphère d'époque. La série est kitsch au possible, mais dans un sens positif du terme, que ce soit au niveau de la mode, où l'on retrouve l'esthétique de l'époque disco (on a l'impression de voir des clins d’œil à Fame ou Flashdance à certains moments de la série), mais aussi dans le choix de la caméra, qui donne un aspect fuligineux caractéristique de l'image que donne une cassette VHS, et contribue à immerger le spectateur dans cette époque très haute en couleur. Ces éléments combinés donnent l'impression, dans les scènes de catch de la série, de suivre un véritable show télévisé produit dans les années 80. Il n'y a qu'à regarder un extrait du pilot de la série originale, près de 40 ans séparent celle-ci de la série de Netflix, et on sent vraiment l'effort fourni pour que le show rende le meilleur hommage possible.

 
Opening theme of the original GLOW show

     Si vous cherchez un show à personnages, cette série ne risque pas de vous plaire. Ce n'est pas le genre de série qui est faite pour développer des personnages ou des relations entre ceux-ci, du moins ce n'est pas le but de cette première saison. Tout simplement parce que cette saison 1 est là pour nous montrer exclusivement les coulisses d'un show télévisé de catch féminin. Les actrices jouent le rôle de personnages qui jouent un rôle eux-même, c'est une mise en abyme du travail d'acteur.ice, et on ne peut tout simplement pas s'attacher à des personnages qui se cachent derrière un rôle. Cependant, j'aime beaucoup la dynamique des filles dans leur travail, elles rendent vraiment bien sur le ring, et le point positif, c'est qu'elles sont toutes très différentes les unes des autres. C'est la même réflexion que j'ai fait dans mon article sur Orange is the new Black, et ce n'est pas anodin : Jenji Kohan, la showrunner de cette dernière série, est productrice exécutive sur GLOW, et cela se sent quand on regarde le show, je n'ai absolument pas été étonnée quand j'ai eu l'information. 
   GLOW aborde également le thème de la misogynie et le sexisme dans le milieu du catch, notamment à travers le personnage de Sam, l'entraîneur des filles qui se montre particulièrement détestable dès le début de la série. Le problème que j'ai avec ce personnage, c'est que plus on avance dans la série, moins son personnage misogyne se fait caricatural et il se fait plus nuancé, mais pas dans ses opinions. On commence même à l'apprécier. Et ça m'embête un peu, car c'est la parfaite illustration du sexisme intériorisé : les filles voient bien qu'il les traite comme des personnes inférieures, mais elles finissent par laisser couler, et même par l'apprécier. Le souci, c'est que ce n'est pas évident que la série illustre le sexisme intériorisé et banalisé à travers ce personnage, et heureusement que les filles sont là pour montrer des modèles de femmes, chacune fortes à leur manière.


  
   GLOW met en lumière le travail en amont d'un show télévisé de catch, c'est-à-dire l'élaboration d'une histoire (oui, parce que le catch c'est pas juste des mecs ravagés du cigare qui se tapent sur la pomme), de préférence une histoire qui glorifie les Etats-Unis et gonfle l'ego des spectateurs ; l'apprentissage de figures de catch ; l'écriture de personnages très caricaturaux : le personnage de la mère américaine, celui de l'ennemie russe, celle qui vit sur les cotisations, etc... on se rend compte que le catch aux Etats-Unis est un vrai moyen d'un côté pour pointer du doigt ce qui ne fonctionne pas dans le paysage politique, social, économique américain, et dans le monde (d'ailleurs, beaucoup de catcheurs professionnels supportent des associations et autres organisations qui aident à enrayer l'analphabétisation dans le monde, ou supportent la recherche contre le cancer) mais paradoxalement, il cherche à conforter le spectateur moyen américain dans ses opinions (la Russie est l'ennemi, l'Américain est gentil).


   En définitive, GLOW est, très subjectivement, une des meilleures séries que Netflix ait produit jusqu'à aujourd'hui, mais même objectivement, il s'agit d'une excellente série. Elle mêle hommage à une véritable institution aux Etats-Unis, et messages forts de dénonciation sur de nombreux sujets de société très importants. C'est aussi une série très divertissante, avec une super B.O. d'ailleurs, en tous cas pour ceux qui adorent la musique des années 80 (personnellement j'ai Shazamé toutes les chansons), et le pilot est assez incroyable, c'est un des meilleurs à mon sens, toutes séries confondues. Cependant, c'est une série hyper référencée, si on n'apprécie pas le catch un minimum, ou même seulement les codes du catch, il vaut mieux passer son chemin. C'est donc une série que je ne conseillerais pas à tout le monde, mais je vous propose d'au moins essayer le pilot, très représentatif du reste de la saison.

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