mercredi 31 août 2016

Moment de vie livresque : Marchés, vide greniers et vacances à Perpignan #5

   Salut à tous !

   Je vous retrouve aujourd'hui pour le MVL du mois d'août ! Un peu triste que celui-ci arrive car cela signifie que la fin des vacances d'été est imminente et que je vais devoir retourner sur les bancs de la fac très bientôt. Et en même temps, je suis très contente car j'ai fait quelques achats très sympathiques en ce qui concerne les livres, et j'ai eu le temps de regarder plein de saisons de séries ! On va voir cela dans la suite de l'article.

Book Haul



   Chaque année, en août, je pars une ou deux semaines dans une petite ville en bord de mer très sympathique, Canet-Plage, juste à côte de Perpignan. Et l'été, là-bas, il y a beaucoup de marchés où on peut acheter un peu de tout, des fruits et légumes frais, des épices, etc, mais également des bijoux, des accessoires de plages, et DES LIVRES D'OCCASION. Et chaque année je ne me prive pas d'en acheter une bonne dizaine dans ces marchés. Alors voici mes achats :
  • Le Chuchoteur, de Donato Carrisi
  • L'Alchimiste, de Paulo Coelho
  • Zorro, de Isabel Allende
  • Les Brumes de Riverton, de Kate Morton
  • Le Rossignol de l'empereur de Chine, de Hans Christian Andersen
  • L'Héritage, de Katherine Webb
  • A la claire rivière, de Katherine Webb
  • L'Appel du Coucou, de Robert Galbraith
  • Chiens de sang, de Karine Giebel
  • Le Jardin des secrets, de Kate Morton

Update Lecture



   Avec la fac qui recommence, il a fallu que je commence à lire les livres qui vont me permettre de suivre les cours n'est-ce pas, j'ai donc commencé par celui qui me paraissait le moins compliqué, Manon Lescaut. Et je dois bien dire que j'ai apprécié ma lecture, je vous en ferais la chronique dans quelques jours.
   Je vous ai fait la chronique de ma lecture de Harry Potter and the Cursed Child, je ne vous ferai donc pas l'affront de répéter ce que j'ai dit, je vous laisserai simplement le lien vers la chronique dans le récapitulatif de mes lectures du mois.
   J'ai mis du temps à démarrer Red Queen, c'est sans doute pour cela que j'ai lu peu de livres ce mois ci encore, en plus du fait que je n'ai pas participé au Weekend à 1000 du mois d'août.

Ce mois-ci, j'ai lu :

Update Séries



   Ce mois-ci, j'ai regardé beaucoup de séries en revanche. Et oui, j'ai continué Gilmore Girls, et grâce à mon copain j'ai découvert cette merveilleuse série animée et satirique qu'est Bojack Horseman, dont j'ai dévoré les trois saisons en à peine une semaine, c'est dire si j'ai aimé ! Enfin, j'ai décidé de me faire plaisir avec une série fun avant la rentrée et j'ai recommencé la saison 1 de New Girl.

   J'ai vu ce mois-ci :
  • Gilmore Girls, saisons 2 à 5
  • Bojack Horseman, saisons 1 à 3
  • New Girl, saison 1
   Et voilà ! C'est la fin de ce MVL du mois d'août, j'espère qu'il vous a plu, et que je vous ai donné des idées de livres à lire, et de séries à voir pour le mois prochain ! Je vous retrouve fin septembre pour le MVL du mois prochain ! Je vous fais plein de bisous et vous souhaite une bonne fin de vacances, ainsi que de bonnes lectures !

samedi 13 août 2016

Gilmore Girls | Chronique Séries

Titre original : Gilmore Girls
Créée par : Amy Sherman-Palladino
Origine : Etats-Unis
Première diffusion : 5 octobre 2000
Sur : WB, CW (USA), France 2, France 4, Gulli,  (France)
Vue en : VF, VO
S'étend sur : 153 épisodes
Statut : Terminée depuis le 15 mai 2007 (de nouveaux épisodes sont prévus pour novembre 2016)
Avec : Lauren Graham, Alexis Bledel, Keiko Agena, Jared Padalecki, Scott Patterson, Melissa McCarthy, Liza Weil, Kelly Bishop, Edward Hermann, Milo Ventimiglia, Yanic Truesdale, Sean Gunn, Matt Czuchry...

   Pitch : Dans une petite ville paisible du Connecticut, Stars Hollow, Lorelai et Rory Gilmore, une mère et sa fille qui partagent une relation complice et privilégiée, vivent une vie parfois calme, parfois mouvementée. Aujourd'hui est un grand jour : Rory a été acceptée à la prestigieuse école Chilton ! Mais Lorelai va devoir s'adresser à ses parents avec lesquelles elle entretient des relations difficiles pour leur demander une aide financière...
   Il y a quelques mois, Internet a déterré une vieille série de mon enfance qui a déclenché une vague de nostalgie chez moi : Gilmore Girls. Pourquoi cette série repointe-t-elle le bout de son nez ? Parce qu'il a été décidé de mettre en place un revival de la série, avec de nouveaux épisodes qui devraient arriver en novembre prochain. Gilmore Girls est une de mes séries préférées, alors autant vous dire que je suis contente.
   Du coup, j'ai décidé de m'offrir un rewatch de la série, cinq ans après mon dernier revisionage.


    Gilmore Girls, c'est le genre de série qui fait du bien. Vraiment beaucoup de bien. C'est comme une guimauve enrobée de chocolat que l'on savoure sur un canapé bien confortable, emmitouflé(e) dans une couverture toute douce, un soir d'automne ou d'hiver. Elle est très chaleureuse, et remplie d'amour et de rires. On retrouve Lorelai Gilmore, jeune maman énergique et excentrique, accro au café et à sa fille, Lorelai "Rory" Gilmore, qui porte le même prénom qu'elle parce que c'est un doigt d'honneur au patriarcat qui veut que les fils portent le prénom de leur père. Vous allez vite les adorer : elles entretiennent une relation rêvée entre une mère et une fille, basée sur la confiance, l'amour, la complicité et le soutien à chaque instant de leur vie. Malgré de petites disputes de temps en temps qui se finissent toujours avec un gros câlin.


    C'est le genre de série qui peut plaire à tout le monde : en effet ils n'y a pas de grands enjeux dramatiques, et c'est ça qui est bon.  C'est reposant, pas comme des séries du genre de The Walking Dead et American Horror Story qui donnent des sueurs froides, ou Game of Thrones et The 100 qui sont carrément épiques. Et pourtant, on se retrouve très vite à se sentir aussi impliqués par le dernier devoir raté de Rory et les différentes stratégies de Lane pour contrer les règles archaïques de sa mère coréenne, que dans une des batailles les plus épiques de Westeros. 
   Tout cela parce que ce sont des personnages qui nous ressemblent. J'ai toujours voulu vivre dans une petite ville comme Stars Hollow, où la plus grande catastrophe serait que Luke ait cassé sa cafetière, où tout le monde se connaît, s'entraide, et se rencontre lors des petites fêtes et des conseils organisés par la ville. Ces personnages sont comme nous : ils travaillent, vont à l'école, ont des relations amoureuses, n'ont pas envie d'aller manger chez grand-mère, vont boire un café, etc... 


    Gilmore Girls, ça fait du bien parce que ces personnages, ça pourrait être moi, ça pourrait être vous, ça pourrait être tout le monde. Ils ont leurs propres problèmes, mais trouvent toujours une solution pour s'en sortir à la fin de l'épisode. Personnellement, ça me remonte le moral et me donne la force d'affronter mes propres problèmes et de les résoudre. En plus, depuis que j'ai fait découvrir la série à ma mère, nous nous sommes découvertes une très grande ressemblance avec Lorelai et Rory, au point qu'elle vient sauter sur mon lit me demander les potins de ma journée maintenant. 
   Je vous conseille vivement de regarder Gilmore Girls, genre, maintenant, comme ça, vous serez à jour et prêts pour regarder avec nous les nouveaux épisodes qui arriveront en novembre et qui devraient conclure la série une fois pour toute.  


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vendredi 12 août 2016

Harry Potter and the Cursed Child

Auteurs : JK Rowling, John Tiffany & Jack Thorne
Edition : Little Brown (UK)
Parution originale : 31 juillet 2016
Genre : Fantastique, théâtre

Résumé : THE EIGHTH STORY. NINETEEN YEARS LATER.

   Harry Potter résume, comme pour beaucoup d'autres personnes de ma génération, toute mon enfance et mon adolescence. J'ai grandi aux côtés de Harry, Ron et Hermione, j'ai marché dans les couloirs de Poudlard avec eux, mangé à leur table dans la Grande Salle, vécu dans la salle commune de Gryffondor avec eux, je me suis battue et ai eu peur à leurs côtés. Harry Potter, pour ceux qui comme moi ont grandi avec cette saga, c'est bien plus qu'une série de sept livres que nous avons aimé. Qu'on le veuille ou non, cette saga a participé à construire tout notre être, à faire ceux que nous sommes aujourd'hui. Chaque année, durant notre enfance/adolescence, un nouveau tome des aventures de Harry sortait, un nouveau film que l'on s'empressait d'aller voir au cinéma. Et notre amour pour cette saga unique persiste aujourd'hui, quand je vois l'engouement qu'il y a autour du film Fantastic Beasts qui va bientôt sortir et prend place dans l'univers de Harry Potter, ou autour de la pièce de théâtre nouvellement écrite, Harry Potter and The Cursed Child.
   Pourquoi une si longue intro pour faire une ode à mon amour pour Harry Potter ? Pour que vous puissiez prendre la mesure de ma déception à la lecture de cette pièce de théâtre, et que, malgré mon amour inconditionnel pour cette saga, je ne peux pas ne pas donner un avis objectif et impartial. Je précise que je n'ai lu que le texte, que je ne suis pas allée voir la pièce à Londres comme d'autres chanceux, car la représentation, pour le coup, doit être sublime, et que je juge donc cette pièce en tant que texte, et non avec la représentation qui va avec. 

   Il y a beaucoup de choses qui me dérangent dans cette pièce, mais je ne vais parler que des trois éléments les plus décevants à mon avis.
   Il y a d'abord le format. Le genre. La pièce de théâtre n'est pas un format adapté à un univers aussi riche que celui de Harry Potter. Ce que j'aimais, dans les premiers livres, c'était les descriptions, les récits, les ellipses, le temps qui s'étire, les aventures des personnages autres que leur quête principale, tout ce qui fait un roman. J'aimais voir mes personnages prendre vie sur le papier, et non juste servir une intrigue. Ce qui fait l'avantage mais aussi l'inconvénient de la pièce de théâtre, c'est que c'est un format qui va droit au but. Pas de digressions, on n'a pas le temps, le texte doit pouvoir tenir en deux ou trois heures de représentation. Dans cette pièce, nous n'avons qu'un très bref aperçu des décors par exemple, car ils sont présents dans les didascalies, or c'est ce que j'aime dans Harry Potter, les décors. Je pense d'ailleurs que l'auteur, qui n'est pas JK Rowling en l'occurrence*, a eu un peu de mal à se conformer au style de la pièce de théâtre, car certaines didascalies n'ont pas le style laconique qu'elles doivent avoir, elles sont parfois romancées quelque peu. Harry Potter a un univers bien trop grand pour tenir dans une pièce de théâtre et rester un monde attractif.
   Je voudrais également qu'on jette un œil sur les personnages. Personnellement, je n'ai pas retrouvé les personnages que je connaissais des livres d'avant, et je ne me suis pas attachée aux nouveaux. Le gros problème, c'est qu'on a suivi Harry, Ron, Hermione et Drago pendant des années, toutes leurs années d'école en fait, et sur ce laps de temps, nous les connaissions par cœur. Le problème qui est le nôtre, c'est que nous avons un blanc de dix-neuf ans dans l'existence de ces personnages. Nous ne savons pas ce qu'ils ont vécu, ce qu'ils ont fait, nous ne savons pas comment ils se sont construits mentalement depuis dix-neuf ans. Ce sont des adultes à présent, plus des ados, et un adulte pense différemment d'un ado. Je ne reconnais plus les personnages que je connaissais avant. Quant aux nouveaux personnages, ceux que l'on voit le plus sont Albus et Scorpius (là aussi, défaut de la pièce de théâtre, il faut un nombre limité de personnages pour monter sur scène) et ces deux là devraient être privés de desserts à vie pour les bêtises qu'ils ont fait tout le long de la pièce. J'avais envie de rentrer dans le livre et aller les secouer.
   *EDIT : J'ai eu l'occasion de m'en apercevoir en lisant la chronique de Milleetunelectures, c'est donc sûrement une autre des raisons qui font que les personnages sont difficilement reconnaissables.
   Le troisième élément qui me déçois, c'est l'intrigue. ON S'EN CONTREFICHE. Dans les grandes lignes, c'est : il reste un Retourneur de Temps intact, alors allons sauver de la mort un personnage secondaire qu'on a tous oublié depuis la fin du tome 5. Et tout ceci va créer un effet papillon sur le monde actuel. La vérité, c'est qu'on s'en fiche qu'il soit mort finalement, c'était triste sur le moment, mais demandez à n'importe qui quelle mort l'attriste le plus dans toute la saga, il ne dira jamais ce nom. Je trouve cela triste que la pièce de théâtre ai choisi le thème du retour dans le passé comme intrigue, parce qu'alors elle n'existe pas pour elle-même, mais pour faire plaisir aux fans de la saga pour qu'ils revoient tous les personnages qu'ils aimaient, au lieu de se construire une identité propre. Le retournement de situation (que l'on attendait tous je pense, je ne le cache pas) qui arrive au début du roman, quand Albus arrive à Poudlard, aurait pu constituer une très bonne intrigue. J'aurais voulu voir une année de Albus Potter et Scorpius Malefoy à Poudlard, essayant d'accepter qui ils sont et qui sont leurs parents, et redorant le blason de leur maison à Poudlard. Ça m'aurait beaucoup plus plu que ça.

   Cependant, Albus Dumbledore a dit un jour : "Happiness can be found even in the darkest of times if one remembers to turn on the light". Alors c'est ce que je vais faire. Je vais allumer la lumière. Voici ce que j'ai aimé dans la pièce de Harry Potter and The Cursed Child
   J'ai aimé le début. Qui reprend exactement à l'épilogue de Harry Potter et les Reliques de la Mort. Ce fut l'instant de nostalgie qui m'a fait frissonner, car je me suis vraiment sentie de nouveau embarquée dans ce monde que j'aime tant, à ce moment-là. 
   J'ai beaucoup aimé l'amitié entre Albus et Scorpius. Un Potter et un Malefoy, meilleurs amis, nous n'aurions jamais osé espérer cela dans les sept premiers tomes. Et c'est une très belle amitié, basée sur de l'amour, de la confiance, de l'entraide, une belle amitié non comprise par Harry au début, qui évidemment continue de prendre toutes les mauvaises décisions quand il réfléchit tout seul. 
   Quoi que j'en ai dit plus haut, j'ai aimé retrouver les personnages que j'ai aimé dans la saga. Rogue, Dumbledore, McGonagall, etc, j'adore ces personnages et j'ai été ravie de les revoir. Il y a également quelques retournements de situations, notamment au début, dans l'acte I, que j'ai beaucoup apprécié, j'ai aimé la prise de risques. Même si les auteurs ont fait beaucoup dans la facilité par la suite. 

   Voilà. C'était la dernière histoire de l'univers de Harry Potter, et je suis déçue. Faire cette pièce de théâtre, c'était un peu comme étirer le beurre sur une tartine trop grande encore et encore, alors qu'il y en a trop peu. Ce n'était pas une bonne idée. Pas comme ça. 
   Mais ne vous méprenez pas. Je n'ai pas aimé cette pièce, cela ne veut pas dire que je renie ma saga préférée de tous les temps. Pour moi, depuis toujours, et à jamais, Harry Potter rimera toujours avec un autre mot, si significatif pour nous tous : Always.


jeudi 11 août 2016

Le Cercle des Poètes Disparus

Auteur : Nancy H. Kleinbaum
Edition : Le Livre de Poche
Parution originale : 1990
Genre : Drame

Résumé : Il fut leur inspiration.
Il a transformé leur vie à jamais.
A Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M.
Keating.
Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l'anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales.
  "We don't read and write poetry because it's cute. We read and write poetry because we are members of the human race. And the human race is filled with passion. And medicine, law, business, engineering, these are noble pursuits and necessary to sustain life. But poetry, beauty, romance, love, these are what we stay alive for."

   J'ai longtemps cru que le film Dead Poets Society était une adaptation du livre du même nom. C'est quand il m'est venu l'idée de faire cette chronique sur ce livre que j'ai lu au collège, quand j'ai cherché les petites infos pour remplir la fiche de l’œuvre que je fais habituellement à chaque début de chronique, que j'ai vu sur la page Wiki de l'auteure, Nancy H. Kleinbaum, "Inspiré du film Le Cercle des poètes disparus". Bon. Et bien je m'endormirai moins bête ce soir alors.

   Donc, le livre Le Cercle des poètes disparus est une adaptation du film des années 90 Le Cercle des poètes disparus, avec notamment à l'affiche le héros de mon enfance, Robin Williams, dans le rôle du professeur Keating, et dans le rôle de Neil Parry celui qui jouait Wilson dans Dr House, Robert Sean Leonard. Le film est aussi extraordinaire que son nom est pompeux, et c'est un de ces livres qui m'ont confortée dans mon choix de me consacrer à la littérature et aux livres dans mon métier futur. En partie grâce à la citation que je vous a mis en début de chronique. Les livres sont remplis d'émotions, de sentiments, de passion, et c'est ce pourquoi nous vivons.
   Alors, Le Cercle, de quoi ça parle ? C'est l'histoire d'une école, une école de garçons, l'élite des étudiants d'Angleterre, dont les familles dépensent des sommes astronomiques pour qu'ils puissent venir y étudier et devenir des médecins et des avocats réputés. L'école a un sens des valeurs et des traditions très conservateur, et on n'en attend pas moins de ses professeurs. Puis vient le jour où Mr Keating, ancien étudiant dans cette école, vient enseigner la littérature anglaise. Et il va balayer toutes les traditions, il va libérer ces futurs médecins et avocats de tous leurs préjugés quant à l'utilité de la littérature, les amener à penser et réfléchir par eux-mêmes.

   Je me permets une petite digression sur le film car je lui trouve tout de même plus de force, surtout grâce à l'interprétation de Mr Keating par Robin Williams. Mais l'adaptation en livre est tout de même assez bien retranscrite. On ressent que ces garçons sont des adolescents, tiraillés entre leurs sentiments, leurs pulsions, leur goût pour l'aventure et pour braver les interdits, et leur devoir envers l'école, la bonne conduite et les valeurs qu'ils doivent incarner. Notamment à travers les personnages de Neil, jeune homme qui aime le théâtre, écrire, participer aux activités de son école mais dont le père veut l'éloigner de toute distraction qui le détournerait de son avenir d'avocat, et Knox, amoureux d'une jeune fille et à qui il arrive de faire le mur pour la voir.

   Le Cercle des poètes disparus, c'est également la découverte de la littérature, des belles phrases, des jolis vers, de la poésie, par de jeunes hommes qui ont toujours vécus leurs vies réglées comme du papier à musique. C'est l'appréciation des grands poètes de la littérature, de Keats à Byron, en passant par Shakespeare, et toujours, en débutant leurs séances par ce passage de Walden, par H.D. Thoreau : "Je m'en allai dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Je voulais vivre intensément et sucer toute la moelle de la vie ! Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie, pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu." 

   Le Cercle des poètes disparus est vraiment une œuvre merveilleuse, aussi bien le film que le livre, et je vous conjure de venir avec moi, monter sur nos chaises, et crier avec ferveur un "Oh Captain, my Captain !" 

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mardi 2 août 2016

La vie est facile, ne t'inquiète pas

Auteur : Agnès Martin-Lugand
Edition : Pocket
Parution originale : 2015
Genre : Contemporain

Résumé : Depuis un an que Diane est rentrée d'Irlande, elle a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l'aide de Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire.

   La vie est facile ne t'inquiète pas raconte la suite de l'histoire de Diane, personnage principal de Les Gens heureux lisent et boivent du café, premier livre que j'ai chroniqué sur ce blog. C'est donc avec une certaine émotion que je retrouve ce petit café littéraire et sa propriétaire au cœur brisé par la vie.
   Cette chronique a pour sujet le tome 2 d'une duologie. Afin de ne pas vous gâcher la surprise si vous n'avez pas lu le premier tome, je vous conseille de le lire d'abord ou d'en voir ma chronique ici

   Le séjour de Diane en Irlande semble lui avoir fait beaucoup de bien, suite à sa perte tragique au début du tome 1. Elle est de nouveau capable de prendre sa vie en main, de gérer son café littéraire et même de sortir. Elle a réussi, à la fin du tome 1, à faire le deuil de son mari, d'une façon inattendue par ailleurs. En revanche, elle n'accepte toujours pas la mort de sa Clara, sa petite fille, celle qui faisait son bonheur. C'est pourquoi Félix, son meilleur ami, commence à essayer de caser Diane coûte que coûte. Et c'est là un des bémols de ce second tome : la création d'un triangle amoureux. JE DÉTESTE LES TRIANGLES AMOUREUX. C'est un motif de roman totalement réchauffé, et terriblement pas original. Parce que, vous vous doutez bien que les personnages rencontrés en Irlande, à commencer par Edward et sa famille, ne vont pas disparaître comme ça de la vie de Diane. Ils vont d'ailleurs revenir dans sa vie d'une manière un peu tirée par les cheveux. Mais je ne m'attarderai pas sur ce triangle amoureux, car le troisième personnage qui entre dans la danse est complètement insipide et inintéressant.
   Cela fait un an que Diane a quitté son petit village en bord de mer en Irlande, et beaucoup de choses ont changées là-bas, lorsque Diane y retourne. Je n'en dirai pas plus dans cette chronique car ce serait vous gâcher la surprise, mais c'est un élément de l'intrigue qui va prendre une très grosse importance dans l'histoire.
   Vous vous en douterez j'imagine si vous avez lu le tome 1, le problème de Diane va être de concilier sa vie en Irlande qu'elle n'est pas prête à lâcher, et sa vie à Paris qui ne lui suffit plus mais qui lui tient à cœur.
   Je ne m'étendrai pas plus dans cette chronique pour ne pas faire de spoilers. Je terminerai juste en disant que malgré quelques clichés qui font un peu grincer des dents, j'ai beaucoup apprécié ma lecture de ce tome 2. J'ai surtout adoré les passages où Diane retourne en Irlande, et heureusement ils sont plus nombreux que ceux où elle est à Paris, ce qui permet de moins voir les personnages qui sont, à mon avis, les moins intéressants. Les Gens heureux lisent et boivent du café et La vie est facile, ne t'inquiète pas sont de jolis petits romans qui vous feront passer par plein d'émotions différentes tout au long de votre lecture, et dont la fin est vraiment très touchante.

lundi 1 août 2016

Roméo et Juliette

Auteur : William Shakespeare
Edition : Le Livre de Poche
Parution originale : 1597
Genre : Théâtre, tragédie, drame shakespearien, classique

   Résumé : Deux anciennes Maisons d'égale dignité, Dans la belle Vérone où se tient notre scène, Font un nouvel éclat de leur antique hargne, Le sang civil salit les mains des citoyens. Or dans le sein fatal de ces deux ennemis, Deux amants prennent vie sous la mauvaise étoile ; Leur malheureux écroulement très pitoyable Enterre en leur tombeau la haine des parents. Les terribles moments de leur amour mortel, Et l'obstination des rages familiales, Que rien sinon la mort des deux enfants n'apaisera, Pendant deux heures nous le jouerons sur ce théâtre ; Et si vous nous prêtez une patiente oreille, Tout défaut, notre zèle le rachètera.
   C'est le tout premier classique que je vous présente sur le blog, et ce n'est pas pour rien que j'ai choisi Roméo et Juliette, car il s'agit de mon classique préféré. Oui, je suis une fille très originale.

   Pour ceux qui ont vécu dans une grotte elle-même située à l'intérieur d'un gouffre ces cinq derniers siècles, Roméo et Juliette raconte l'histoire de deux familles ennemies, les Montague (ou Montaigus, ça dépend des traductions) et les Capulets, qui se livrent à une guerre sans merci dans la belle Vérone, en Italie. Seulement, lors d'un bal masqué, Roméo Montague tombe amoureux de Juliette Capulet, et leur amour impossible va mener à l'une des plus tragiques et célèbres issues du théâtre au monde.

   Je me fais également un devoir de parler de cette pièce avec tout l'amour que je lui porte car Roméo et Juliette est une pièce tellement célèbre que beaucoup ne se donnent pas la peine de la lire : ils connaissent la fin, ils connaissent les personnages principaux et les scènes les plus célèbres.
   C'est dommage, parce qu'ils loupent tellement de choses : les personnages secondaires sont excellents : Mercutio par exemple, est un personnage très drôle et facétieux. C'est le personnage qui introduit la légèreté et le lyrisme dans la pièce, ce qui est bienvenu dans une telle atmosphère sanglante. On dit de cette pièce que c'est une tragédie, mais pas seulement ! Il y a quelques passages comiques, et des personnages qui ont le sens de l'humour. Alors certes, il faut le trouver, car Shakespeare est un fin joueur avec sa langue, inventant de nombreux termes et expressions tout au long de son œuvre. Je conseille d'ailleurs aux bilingues les plus confirmés d'entre vous de lire son œuvre en version originale, pour mieux saisir toute la beauté du langage shakespearien.
   Mais il est vrai que la portée tragique est ce que l'on remarque le plus. Beaucoup de scènes de batailles, sanglantes, sont présentes, avec beaucoup de morts. Des personnages morts des deux côtés, dans les deux familles, d'ailleurs, qui attristent beaucoup, car on apprend à apprécier les deux parties. Par ailleurs, certains membres de ces familles sont plus conciliants envers l'autre camp : Monsieur Capulet tient Roméo en très haute estime par exemple. Cela fait que le lecteur ne s'attache à aucun camp en particulier, et qui rend la situation d'autant plus inextricable : il s'inquiète pour tous les personnages.
   La plupart des gens ne connaissent que la partie émergée de l'iceberg Roméo et Juliette, et c'est tellement dommage tant cette pièce est riche, belle, et fait passer par toutes les émotions possibles et imaginables. C'est l'histoire d'un amour triste et impossible, qui scelle à jamais une paix entre deux familles pleines de haine de la façon la plus tragique qui soit.
    C'est triste, c'est beau et ça mérite d'être lu. Roméo et Juliette est mon coup de cœur ultime.

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