jeudi 30 juin 2016

10 héroïnes de littérature badass | TOP 10

   Salut à tous !

   J'ai décidé d'ouvrir cette nouvelle rubrique sur mon blog, car j'ai envie de vous parler de personnages de romans. C'est ce que je préfère dans les livres : les personnages, leurs interactions, leur évolution, etc... Et à parler uniquement de livres en général, je me focalise pas assez sur ce que j'aime vraiment dans la lecture. Avec ces Top 10, je vais pouvoir à chaque fois citer une dizaine de personnages de romans de chaque catégories, et les livres dont ils sont issus, ainsi que les arguments qui valident le pourquoi je les ai choisis. Je commence aujourd'hui avec un Top 10 héroïnes badass. Je tiens à préciser qu'il n'y a pas d'ordre croissant ou décroissant, le fait que je mette un personnage en 1) plutôt qu'en 10) ne signifie pas qu'il est "plus que" ou "moins que". L'ordre est purement arbitraire.
C'est parti !

Hermione Granger de Harry Potter par J. K. Rowling

 

   Je ne pouvais pas faire ce top sans Hermione. C'est la première héroïne forte de roman à laquelle j'ai pu m'identifier. Hermione est très intelligente et studieuse, et n'a pas peur de se battre pour ses amis. Jamais Harry n'aurait pu s'en sortir sans elle. C'est vrai quoi, sans Hermione, Ron et Harry seraient morts dans un Filet du Diable dès le premier tome de la saga. Hermione est souvent la voix de la sagesse dans le trio, elle a souvent raison, comme quand elle soupçonne que le balai offert anonymement à Harry est envoyé par Sirius, et que par précaution elle demande à McGonagall de le tester. Elle fera toujours ce qu'elle estime être bon pour ses amis, même si cela implique qu'ils soient en colère ou qu'on la surnomme "Mme Je-Sais-Tout". Elle est également très têtue et persévérante, quand elle a un but, elle va jusqu'au bout, comme quand elle a voulu piéger Rita Skeeter pour ses articles répugnants, ou qu'elle met tout en oeuvre pour développer son association, la S.A.L.E. C'est génial d'avoir un personnage féminin aussi fort dans une saga littéraire classée jeunesse, pour que dès l'enfance les jeunes filles puissent s'identifier à ce genre de personnages.

 Hermione Granger, interprétée par Emma Watson dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix, adaptation du roman par David Yates.

Lyra Belacqua de A la Croisée des Mondes par Philip Pullman

 

   Encore un autre personnage de saga littéraire classée jeunesse, mais peut-être un peu moins connu. Lyra est le personnage principal de la trilogie de Philip Pullman, A la Croisée des Mondes. C'est un peu une tête brulée, elle aime monter sur les toits et inventer des histoires qui font peur. Ah, et elle aime le Coca et les omelettes aussi. Lyra est un personnages génial parce qu'elle est forte sans être une machine de guerre non plus, elle est vraisemblable, c'est une jeune fille de 11 ans au début de la saga qui en a 13 à la fin, elle n'a jamais connu le monde extérieur, même si elle fait semblant que si. Elle peut parfois être en proie à la peur et aux doutes, mais toujours elle s'arme de courage et continue d'avancer. C'est ce genre de personnage qui porte le message que, peu importe ta taille, ton âge, ton genre, tu peux changer le monde et accomplir des choses.

Dakota Blue Richard interprétant le rôle de Lyra Belacqua dans l'adaptation La Boussole d'Or, du roman Les Royaume du Nord, de Chris Weitz.

Charley Davidson de Charley Davidson par Darynda Jones

 

   Charley a une particularité : c'est une Faucheuse, c'est-à-dire qu'elle voit des gens morts et peut les faire passer "de l'autre côté". Mais ça va, elle gère. En plus, c'est vachement pratique pour son métier, détective privée, car c'est toujours un avantage de pouvoir demander directement à la victime qui a fait le coup. Ah, et elle voue un culte au café aussi. Et à Reyes Farrow, le mec mystérieux et un peu dangereux, enfin elle croit, qui lui tourne autour. Du coup, pour supporter tout cela, il faut une sacrée dose d'humour et de cynisme. J'adore ce personnage, Charley est vraiment géniale : elle est têtue, drôle, et arrive toujours à ses fins. Tout ce que j'aime chez un personnage de roman. Et en plus, elle est hyper sexy. Oups. Bref, elle est fantastique.

 Couverture du premier tome de Charley Davidson, aux éditions Milady.

Elisabeth Bennett de Orgueil et Préjugés par Jane Austen

 

   Tournons nous un peu vers les classiques. On ne le sait pas si on n'en lit pas, mais dans les classiques écrits par des femmes, il y a de grandes héroïnes "féministes", même si le mot est un anachronisme pour l'époque. Peut-être est-ce d'ailleurs pour cela que notre gouvernement majoritairement composé de vieux hommes blancs ne met jamais d'auteures au bac littéraire depuis 20 ans, alors que la filière littéraire est majoritairement composée d'adolescentes mal dans leur peau et qui n'ont pas confiance dans leurs capacités ? (Non, j'arrêterai jamais de pester contre le patriarcat. C'est un fléau, comme toutes les formes d'oppression, c'est tout.) Bref. Jane Austen a écrit quelques romans dans lesquels il y a des femmes complexes et à fortes personnalités pour le XIXè siècle en Angleterre. Notamment Elizabeth Bennett dans Orgueil et Préjugés. Lizzie rit et parle fort, lance des piques à ces messieurs, remet à leur place les vieille dames conservatrices qui lui font la morale sur les femmes de sa famille, et c'est pour cela qu'on l'adore. Et que Mr Darcy tombe amoureux d'elle, aussi. Un vrai bon roman avec un message féministe qui dit que "You go, girl. Sois toi-même. Ris fort si ça te chante, fait du bruit, montre que tu es présente, ne t'efface pas derrière les hommes. Parce que tu vaux mieux que ça."

 Lizzie Bennett, interprétée par Keira Knightley dans l'adaptation d'Orgueil et Préjugés de Joe Wright.

Susan Pevensie du Monde de Narnia par C. S. Lewis

 

   J'aimais bien Le Monde de Narnia quand j'étais petite. Mais uniquement les livres. Enfin, j'aime bien les films, mais j'ai jamais compris pourquoi ils avaient commencé par le tome 2, puis le 4, le 5, sans jamais faire les autres. Bref.
   Susan est l'une des enfants Pevensie, la fratrie principale de la saga. Elle est la deuxième née, après Peter, le frère aîné qui ressemble à Fred de Scoubi Doo dans les films. En fait, Lucy, sa petite soeur, est aussi une petite fille très forte, mais Susan a une plus belle évolution, plus profonde. Au départ, elle est la jeune fille qui, en des temps durs (c'est la Seconde Guerre Mondiale) doit jouer son rôle de grande sœur et d'adulte alors qu'elle n'est qu'une jeune fille encore. Elle n'a pas le droit de rêver d'aventures, ou de liberté alors que sa famille est en danger. A Narnia, elle devient progressivement cette jeune fille brave qui a un don pour le tir à l'arc et aide à sauver le monde.

 Anna Popplewell dans le rôle de Susan Pevensie, dans l'adaptation du Monde de Narnia : Le Lion, La Sorcière Blanche et l'Armoire Magique de Andrew Adamson.

Sansa Stark de A Song of Ice and Fire par George R. R. Martin

 

   De l'univers de George R. R. Martin, je n'ai pas choisi l'héroïne la plus évidente. J'aurais pu parler d'Arya, de Daenerys, ou encore d'Ygritte ou de Brienne. Même de Cersei. Ou Margaery. Bref, beaucoup d'autres semblaient plus évidentes que Sansa.
   Mais j'ai envie de défendre Sansa Stark, parce que c'est un très bon personnage qui est trop souvent sous-estimé, parce que considéré comme faible.
   Sansa Stark n'est pas faible. Pour le comprendre, mettez-vous dans la peau d'une jeune princesse du Moyen Âge, qui a été élevée à coup de chansons chevaleresques et de cours de tissages, pour être docile, devenir la femme d'un chevalier et porter ses bébés, et ce dans un monde sexiste. Et qui a été élevée de façon à aimer son éducation, et à trouver normal que les filles soient éduquées à tisser des trucs et porter des bébés et les garçons à tuer des trucs et gérer des royaumes. Sansa a été élevée dans l'idée que la femme est moins forte que l'homme pour se battre. Dans ces conditions, tiendriez-vous ne serait-ce que 10 minutes dans la fosse aux lions Lannister ? Sansa, elle, a dû y tenir des mois. Et elle a dû y subir tant de choses, sans jamais avoir les armes pour répliquer ! Elle a vu sa louve se faire injustement tuée, elle a vu son père se faire décapiter sous ses yeux, a subi des tortures physiques et psychologiques, a dû mentir pour sauver sa peau et appeler son père et son frère aîné des traîtres, a enduré la mort de son frère et sa mère, a cru ses frères Bran et Rickon morts, a été accusée de meurtre, enlevée, mariée de force deux fois, violée plusieurs fois (ok, ça c'est dans la série, mais même), et finalement échappé à ses tortionnaires. Auriez-vous survécu à tout cela ? Non ? Parce que Sansa l'a fait, elle. Et sans aucune arme pour se défendre. She is bloody strong, vous voulez dire ! Certes, à présent elle est plus forte qu'elle ne l'a jamais été, mais ça n'empêche pas qu'elle l'a toujours été. Ce n'est pas parce qu'un personnage ne coupe pas des gorges à tout bout de champ qu'il n'est pas fort. Sansa est forte parce qu'elle est endurante, psychologiquement et physiquement, et parce qu'elle est intelligente, assez intelligente pour avoir dit et fait les bonnes choses aux bons moments pour survivre. Et maintenant, parce qu'elle n'a jamais abandonné, elle va enfin pouvoir se venger de tous ceux qui l'ont maltraitée un jour. Un peu comme Arya, Sansa a une liste dont elle va commencer à barrer des noms.


Sansa Stark, interprétée par Sophie Turner dans la série Game of Thrones, adaptation de A Song of Ice and Fire par David Benioff et Daniel B. Weiss.

Katniss Everdeen de Hunger Games par Suzanne Collins

 

    Comment ne pas parler de Katniss dans ce top ? Elle est une de mes héroïnes de romans préférées et je pense qu'on s'accorde tous à dire que c'est un personnage féminin fort, pour le coup. Katniss n'est pas du genre à réfléchir quand elle sait une personne qu'elle aime en danger, elle agi sans se soucier de se mettre elle-même en danger. Genre, à tous hasard, se porter volontaire aux Hunger Games pour sauver sa sœur d'une mort certaine. Ou encore se précipiter dans une jungle sans se soucier de ce qui l'attend dedans quand elle entend sa sœur crier. Ou encore... Bref, Katniss est du genre, au cœur de l'action, à agir instinctivement. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle se plonge dans une situation inextricable après avoir sorti une poignée de baies. Mais bon, c'est cette poignée de baies qui a soulevé son pays et qui l'a sauvé, alors...

 Jennifer Lawrence dans le rôle de Katniss Everdeen dans Hunger Games : Mockingjay, Part I, adaptation du roman par Francis Lawrence.

Claire Fraser de Outlander par Diana Gabaldon

 

   J'ai l'impression que ce top est tellement évident. Parce que là aussi, impossible de ne pas parler de Claire Beauchamp/Randall/Fraser/whatever her name. Je ne referai pas le pitch de Outlander, il y a déjà deux chroniques sur le sujet sur le blog. Claire a un tempérament de feu, ce qui est légèrement problématique quand on est une femme au XVIIIè siècle en Ecosse, chez des Highlanders en kilts fiers de leur virilité et de leur whisky. Elle parle fort, donne son avis même à ceux qui ne veulent pas l'entendre, conteste les propos d'hommes en public, et en gros, fait un peu ce qu'elle veut comme elle veut. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, Claire, et il le faut bien, quand on vit avec un homme aussi têtu qu'elle l'est. Claire est un vrai role model, et je conseille vraiment Outlander à tout le monde.

 Claire Fraser, interprétée par Caitriona Balfe, dans l'adaptation Outlander du roman éponyme, de Ronald D. Moore.

Antigone de Antigone par Jean Anouilh

 

   Alors, je parle ici du personnage de Anouilh, pas celui de Sophocle, parce que je connais la version de Sophocle moins que celle d'Anouilh, que je connais par cœur pour le coup, et donc je maîtrise mieux le sujet. Mais c'est le même personnage, et la même intrigue dans les deux. J'ai connu quelques personnes qui m'ont dit penser qu'Antigone était une idiote, qu'elle aurait pu vivre, et qu'au lieu de ça, elle est morte stupidement. Qu'elle était lâche aussi, que c'était un prétexte pour ne pas affronter la vie. Je ne pense pas cela. Pour moi, c'est une preuve de la force du personnage. Premièrement, Antigone est un personnage qui ne renonce jamais à ses convictions, et ne renie jamais ses actes. Oui, mon oncle, c'est moi qui ai recouvert le corps de Polynice, oui, j'ai voulu lui offrir de dignes funérailles, parce que c'est mon frère. Parce que c'était la chose à faire, même si cela doit me coûter la vie. Ah vous me pardonnez ? Mais pourtant, vous n'avez pas à me traiter différemment parce que je suis votre nièce. Bon, j'accepte quand même. Comment ça, vivre veut dire que je dois renoncer à un bonheur pur et éternel ? Comment ça, je dois me contenter de petites touches de bonheur, par ci par là, comme des petites touches de lumière sur un tableau sombre, pas assez nombreuses pour illuminer le tableau entier ? Si c'est ça la vie, je n'en veux pas. Elle est comme ça, Antigone, entière, et ne renonce jamais à ses convictions. Elle a vu ce que la vie fait comme ravages, à travers sa famille, et ne veut pas endurer cette souffrance davantage. Elle est prête à tout pour ce qu'elle pense être la bonne solution, même à mourir pour ses idées. Je trouve que c'est très grand et noble, au contraire.

 Katy Ducker, interprétant le rôle d'Antigone, dans l'adaptation sur les planches de Antigone par Owen McCafferty

Madame de Merteuil des Liaisons Dangereuses par Choderlos de Laclos

 

   On parle ici d'un personnage qui est badass, mais du côté anti-héros des personnages. Madame de Merteuil est un personnage difficilement appréciable, mais très intéressant. En revanche, on ne peut pas nier qu'elle est vraiment badass. On parle là d'un personnage à la limite de la misandrie, "née pour venger son sexe" Lettre LXXXI, elle utilise son intelligence pour s'enfoncer dans la tromperie et conserver son indépendance. Tout le roman consiste en un jeu de "qui fait pipi le plus loin" en quelques sortes, entre Madame de Merteuil et le vicomte de Valmont, se racontant leurs conquêtes au fil des lettres qu'ils s'envoient, et surenchérissant l'un sur l'autre. Mais là où c'est un jeu aisé pour Valmont, homme dans un monde dominé par des hommes, Madame de Merteuil doit rivaliser d'ingéniosité pour jouer le même jeu sans se faire prendre elle-même à jouer. Son libertinage est sa façon d'être l'égale de l'homme. En plus, la marquise raconte dans certaines lettres, notamment la XX et la LXIII il me semble, quelque chose qui ressemble à de l'attirance pour Cécile de Volanges, ce qui fait d'elle un des premiers personnages bisexuels que j'ai rencontré dans un roman, et surtout un roman du XVIIIè siècle.  

Sarah Michelle Gellar, interprétant Mme de Merteuil dans Sexe Intention, adaptation du roman par Roger Kumble.

   C'est tout pour ce premier top ! J'espère qu'il vous a plu. Soyez libres de me confier vos propres héroïnes badass de romans dans les commentaires sous l'article si vous le souhaitez !

mercredi 29 juin 2016

Phobos : Origines

Auteur : Victor Dixen
Edition : Robert Laffont
Collection : R
Parution : juin 2016
Genre : SF

Résumé : Ils incarnent l'avenir de l'Humanité.

Six garçons doivent être sélectionnés pour le programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à fonder la première colonie humaine sur Mars.
Les élus seront choisis parmi des millions de candidats pour leurs compétences, leur courage et, bien sûr, leur potentiel de séduction.

Ils dissimulent un lourd passé.

Le courage suffit-il pour partir en aller simple vers un monde inconnu ?
La peur, la culpabilité ou la folie ne sont-elles pas plus puissantes encore ?
Le programme Genesis a-t-il dit toute la vérité aux spectateurs sur les " héros de l'espace " ?

Ils doivent faire le choix de leur vie, avant qu'il ne soit trop tard.
 Ce hors-série dans la saga écrite par Victor Dixen se focalise sur les six personnages masculins qui ont signé pour le programme Genesis et embarqué sur le Cupido avec les six filles que nous suivont depuis deux tomes maintenant. Le but ici est donc de découvrir ces garçons et leur passé, ainsi que toutes les étapes qu'ils ont franchies avant d'être sélectionnés par le programme Genesis. Il est donc divisé en six parties, une pour chacun de ces personnages.
   Car c'est vrai qu'à part Marcus et Mozart, dont on savait déjà quelques trucs, on ne sait pratiquement rien des quatre autres personnages. Et Victor Dixen sait apparemment ménager ses effets, car ce qu'on apprend sur Tao, Samson, Kenji et Alexei est incroyable. Sur Mozart et Marcus aussi, cela dit, mais puisqu'on connaît déjà une partie de leur histoire, c'est moins impressionnant. Vous qui me lisez et qui avez lu ce hors série avant le tome 2, si vous pouviez me dire comment cela vous a-t-il fait appréhender la lecture du tome 2, je suis curieuse. Je pense vraiment que ce hors série peut apporter une lecture différente du tome 2 selon si on l'a lu avant ou non.
   Le plus incroyable est ce que l'on apprend sur Kenji, car c'est le personnage le plus fermé et le plus mystérieux de tous. Et on comprend enfin la nature et les causes de son comportement spécial.
   Ce  livre permet de développer notre empathie envers les personnages masculins, qui sont à mon sens les moins développés dans l'histoire. J'aime encore plus, si c'est possible, le personnage de Marcus, et je commence à apprécier la plupart des autres personnages, notamment Samson et Mozart.
   J'ai beaucoup apprécié comment, au fur et à mesure que le récit de chaque personnage avance, les intrigues s'entremêlent, avec notamment la répétition de certaines scènes (ex : la scène du café) qui prennent un autre sens selon le garçon qu'elle concerne. Elles montrent à quel point tous fuient les fantômes de leur passé souvent effrayant et stérile, et que tous cherchent à cacher aux autres leur plus grand point commun.
   Ce hors série est aussi une distraction bienvenue dans l'attente du tome 3 qui commence à devenir insoutenable, suite à la fin incroyable du tome 2.
   Une bonne lecture donc, qui nous aide à patienter encore un peu jusqu'à la fin de l'année, et la sortie de la suite des aventures martiennes de nos héros préférés.  

dimanche 26 juin 2016

Phobos, tome 2 : Il est trop tard pour oublier

Auteur : Victor Dixen
Edition : Robert Laffont
Collection : R
Parution : novembre 2015
Genre : SF

Résumé : ILS CROYAIENT MAITRISER LEUR DESTIN.

Ils sont les douze pionniers du programme Genesis.
Ils pensaient avoir tiré un trait sur leurs vies d’avant, pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées.
En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.

ELLE CROYAIT MAITRISER SES SENTIMENTS

Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l’amour.
Elle pensait pouvoir ouvrir son cœur sans danger.
En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.

MEME SI LES SOUVENIRS TOURNENT AU SUPPLICE,
IL EST TROP TARD POUR OUBLIER.
   Ça y est. On y est. La suite des aventures de nos douze pionniers de Mars. Victor Dixen nous avait planté au beau milieu de l'espace, à bord d'un vaisseau spatial en route vers la planète rouge, avec douze personnes à présent fortement perturbées par une nouvelle à propos du programme Genesis et d'une gravité considérable. Et le tome 2 nous reprend directement après les évènements de cette fin magistrale du premier tome.
   Cette chronique a pour objet la suite d'une saga. Afin de vous préserver la surprise, je vous préviens que vous risquez de trouver des spoilers du tome 1. Je vous conseille alors de lire ma chronique du tome 1 avant celle-ci, ou de vous procurer le tome 1. Bonne lecture à ceux qui continuent. 

   Après la révélation de ce qui attend véritablement Léonor et ses amis sur Mars, une décision s'impose : faire demi-tour vers la Terre et mourir de faim et de déshydratation dans le vaisseau, ou aller sur Mars et réparer les choses, au risque de mourir quand même. Bon, et puis vu que Victor Dixen ne voulait pas arrêter sa saga maintenant, il s'est dit que c'était plus drôle de les faire aller sur Mars. 
    Donc, nous foulons enfin le sol de la planète rouge, enfin, par papier et mots interposés, et voilà que doit débuter la vie en communauté sur Mars : une mini-ville sous une cloche de verre, des habitacles hermétiques, des ressources à partager, bref, tout comme sur Terre, mais sur une planète hostile à toutes formes de vie (et nos scientifiques riront de cette remarque s'ils découvrent une forme de vie sur Mars un jour) 
   Avec ce tome, on commence à en apprendre un peu plus sur les autres personnages, notamment sur Marcus, désormais le compagnon de Léonor, notre personnage principal. On en apprend un peu plus sur sa vie sur Terre, et ce tome nous livre quelques grosses révélations à son propos ; on retrouve ainsi cette particularité chez Victor Dixen : il a l'art de faire de grosses révélations d'entrée de jeu, de commencer avec de grosses actions, pour creuser toujours plus loin et plus profond dans l'intrigue et ses personnages. 
   Sur Terre, les alliances se font et se défont : deux personnages, que tout semble opposer, se rencontrent et font équipe, tandis qu'un autre groupe implose. Serena est insupportable, et fait montre de tout son machiavélisme. Les personnages d'Andrew et de Harmony, la fille de Serena, montrent toute leur importance dans ce tome-ci.

    J'apprécie toujours autant l'alternance des points de vue dans ce tome, et des sortes de chapitres courts que propose la saga qui rendent l'intrigue très dynamique, on ne s'ennuie jamais. Le lecteur est l'acteur du livre le plus omniscient, car il sait à la fois ce qu'il se passe sur Mars par l'intermédiaire de Léonor, mais aussi derrière la caméra grâce au point de vue externe de la chaîne Genesis, et celui, interne, de Serena, et connaît aussi le sort des alliés des pionniers martiens grâce à Andrew. 

   Et la fin de ce tome laisse de nouveau le lecteur sur le cul, si vous me passez l'expression. C'est incroyable à quel point, en une seule ligne, Victor Dixen est capable de faire imploser le cerveau de son lecteur, de remettre en question toutes nos convictions et nos certitudes en une poignée de mots. Il faut encore attendre jusqu'à la fin de l'année avant de lire la suite, et c'est trop long, bien trop long. Même Phobos : Origines n'a pas su me distraire suffisamment longtemps, puisque je l'ai dévoré en une soirée. Ça va être long. Et dur. Attendre. 

samedi 25 juin 2016

La Sélection, tome 3 : L'Elue

Auteur : Kiera Cass
Edition : Robert Laffont
Collection : R
Parution : 2014
Genre : Dystopie, romance

Résumé : La Selection prend un ultime tournant. Quant à America, sa vie à changée pour de bon. Et elle est decidée à se battre. Pour Maxon. Mais d'autres concurentes se sont dangereusement rapprochées du prince. La seule solution: Riposter.
   Avec ce dernier tome, j'ai abandonné tout espoir de trouver une bonne dystopie dans cette trilogie, et je peux vous dire que ma lecture est tout de suite devenue plus agréable.
   Attention : Cette chronique a pour objet le dernier tome d'une trilogie. Afin de ne pas vous gâcher la surprise, je vous préviens que cette chronique comporte peut-être des spoilers. Vous pouvez d'abord lire mes chronique des tomes 1 et 2 en cliquant ici et . Pour ceux qui continuent, bonne lecture !

   J'ai beaucoup aimé la petite compétition qui se déroule entre America et Kriss, les deux seules finalement qui soient de réelles concurrentes dans la Sélection. America qui tente de se faire maîtresse de son destin, je dis oui ! Elle n'attend plus passivement que les choses se passent, elles se jette enfin dans la gueule du loup et riposte. Quelque chose a changé chez elle, elle n'est plus en proie au doute, elle a définitivement fait une croix sur Aspen et fait pleinement partie de l'Elite, ce qui clôt une intrigue, et pas la plus passionnante, donc nous sommes ravis !
   J'aime beaucoup le duo Maxon-America dans ce tome, là où dans le deuxième tome il n'y avait que peu de contacts entre eux, et presque aucune chaleur, ce qui m'avait assez déçue, entre autres choses. Ils sont totalement entichés l'un de l'autre, et ça se ressent, ça permet de souder le duo.
   Et évidemment, c'est dans le tome pour lequel j'ai fait une croix sur la dystopie, que la politique prend encore plus d'ampleur que dans les tomes précédents. La famille royale est de plus en plus touchée par les attentats contre le palais, et Maxon et America font une virée hors du château et contrent les ordres du roi, pour aller aider les Renégats. Mais comme d'habitude, cette intrigue-ci est bâclée pour faire une place plus grande à la romance, et au triangle amoureux entre Maxon et les deux Sélectionnées America et Kriss.
   J'ai été très surprise par un certain personnage que l'on a appris à détester tout au long des deux tomes précédents : Céleste. Elle se transforme complètement dans ce dernier tome, elle prend du relief, on se rend compte qu'elle n'est pas juste un stéréotype de garce, elle vaut beaucoup que ça. 

   La fin de cette trilogie est cependant assez décevante. Je m'attendais à ce qu'elle soit prévisible, évidemment, j'avais compris dès le départ qui serait la grande gagnante de la Sélection, ce n'est pas cela le problème. Je l'ai trouvée bâclée. La grande révélation faite à propos du père d'America ne sert finalement pas à grand chose pour l'intrigue. La grande bataille finale est très vite étouffée, certains personnages un peu embêtants pour les deux personnages principaux disparaissent d'une façon un peu trop pratique, et en quelques pages, tout est bouclé.
   Mais je me suis rendue compte de quelque chose. Ce que Kiera Cass nous propose comme étant une dystopie mêlée de conte de fée, n'est pas vraiment une dystopie. Dans une dystopie, des personnages opprimés se rendent compte de l'oppression et tentent d'y mettre un terme. Ici, les personnages sont, pour la plupart, des opprimés (America, Aspen, les Renégats...) qui évidemment se rendent compte de l'oppression, puisqu'ils en sont les victimes, mais au début de la trilogie, ils échappent à leur statut d'opprimés. America et Aspen passent de leur statut de Cinq et de Six pour devenir des Trois et des Deux. Donc, ils ne tentent pas d'y mettre fin, ils ont une autre mission dans cette histoire. Ce sont les autre finalement, les Renégats, qui se rebellent. Mais puisqu'on est du côté des oppresseurs, ces rebelles sont présentés comme les méchants de l'histoire.
   Et finalement, ce final que propose Kiera Cass, ce n'est pas vraiment un final. C'est le début de la fin pour l'oppression. Le prince Maxon, couronné roi, avec ses idées neuves, va commencer à y mettre un terme, après la fin de l'histoire.
   C'est un concept.
   Mais ce n'est pas celui que j'aurais voulu lire, malheureusement.
   Je suis globalement mitigée en ce qui concerne cette trilogie. Il y a de bonnes choses évidemment, mais je retiens également les côtés négatifs. Je ferai une chronique bilan de la trilogie dans quelques chroniques sur le blog, afin de clore ce triptyque une fois pour toutes.

   Je vous souhaite d'excellentes lectures, et à bientôt dans une prochaine chronique !

lundi 20 juin 2016

Conseils utiles pour lecteurs fauchés



   Récemment, certains de mes amis m'ont dit "Gaëlle, ton blog me donne envie de lire plein de livres, mais c'est frustrant parce que je suis fauchée/j'ai pas le temps en ce moment".
   Alors j'ai réfléchi, et il se trouve que je connais plein de façons de lire sans dépenser ses sous, ou alors en n'en dépensant que très peu. Et il y a également plein de façons de lire en emportant son livre partout, même s'il est très encombrant ! Du coup, je me suis dit que j'allais en faire un article, qui pourrait vous être utile.
   Dans cet article un peu original sur le blog, je vous posterai quelques unes de mes petites astuces pour pouvoir lire beaucoup, et pour pouvoir lire pas cher ! C'est parti !

   1) La bibliothèque 

   Je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que les gens en général pensent à aller à la bibliothèque uniquement pour faire des recherches documentaires pour les cours ou le travail. Alors qu'il y a plein de romans là-bas, et d'albums, et de BD, et beaucoup d'autres livres trop cool. Et pour un abonnement d'une somme très modique, on peut emprunter quelques livres par mois, ou alors lire gratuitement sur place ! Alors si ne pouvez pas acheter vos livres en ce moment, la bibliothèque est une bonne solution !

   2) Emmaüs

    Emmaüs n'est pas cet endroit un peu poussiéreux où l'on entasse des couvertures, des chaussettes et des vestes trouées. Enfin, si, un peu parfois, mais pas que. Il y a plein d'autres choses, et notamment des livres. Des tas et des tas de livres entassés sur des étagères, qui n'attendent que toi pour être lus. On peut même faire des découvertes géniales pour de très petits prix, rarement plus de 5€. Là où en librairies, un livre de petite taille peut coûter au minimum 7€. Pas mal, hein ? Le seul inconvénient, c'est que vous pouvez parfois trouver des livres en mauvais état, forcément, ce sont des livres qui ont déjà vécu, mais c'est le seul que je vois.

   3) Les librairies d'occasion

   C'est un peu la même chose qu'Emmaüs, en librairies d'occasion on peut trouver des livres qui d'ordinaire coûtent une blinde alors qu'on les trouve là-bas à de très petits prix. En plus, vous pouvez même y revendre vos propres livres pour vous faire un peu d'argent de poche. Cela permet de donner une nouvelle vie à des livres oubliés de vos bibliothèques, et de découvrir des livres qui ont déjà vécu. J'adore ce genre de livres, et surtout, y retrouver de petites annotations d'anciens lecteurs, des dédicaces, peut-être même un marque-page ou une carte postale. Ça fait un peu concierge ou Amélie Poulain, c'est comme vous voulez, mais j'adore. Le seul inconvénient est le même que pour Emmaüs, les livres peuvent être en mauvais état, mais c'est le seul.

   4) La liseuse

   C'est là que les lecteurs de livres papier vont hurler. Vous inquiétez pas, moi aussi je préfère le livre papier. Mais il faut reconnaître que la liseuse électronique a de nombreux avantages. Elle permet de lire à petits prix, mais surtout, avec la liseuse, chaque livre a la même taille. Vous pouvez lire un gros livre ou un petit, un grand format ou un poche, il aura la taille de votre liseuse. Donc, vous pouvez l'emporter partout. Le seul souci, c'est que la liseuse en elle-même coûte une blinde, mais si vous pouvez vous la faire offrir, c'est un bon moyen de lire pas cher, et de lire partout.

   5) Le livre audio

   Là, j'avoue que c'est surtout une solution qui se classe dans la catégorie "lire partout" plutôt que "lire pas cher", parce qu'un livre audio coûte souvent autant qu'un CD. Forcément, puisque c'est sous un format CD. Donc, son inconvénient est son prix. En fait, il peut être un avantage sur le prix lorsque le livre papier est plus cher que le livre audio. Mais le livre audio a l'avantage de pouvoir être emmené partout. Vous pouvez l'écouter chez vous pendant que vous faites des choses qui ne nécessitent pas une grande activité intellectuelle, comme le ménage, la cuisine ou des travaux créatifs, ou alors en voiture. Il y a même des sites, comme Audible qui a aussi une application, qui permettent d'installer des livres audio directement sur son portable/sa tablette/son ordi, et permettent donc de les écouter partout. C'est une autre façon de lire, mais c'est plutôt sympa. Je m'en sers beaucoup pour les cours, ça me permet de lire mes livres imposés à temps.

   6) Les librairies en ligne

   Récemment, j'ai découvert un super site, Glose, qui est en fait une librairie en ligne, par l'intermédiaire de la chaîne Youtube de Margaud Liseuse, qui est une des libraires qui travaillent chez Glose. Le principe est simple : vous pouvez rechercher des livres dans la barre de recherches, et en lire le début, environ 10%, pour vous faire une idée et décider de l'acheter ou non. Cela vous permet de ne pas faire de mauvaise surprises, et de vous rendre compte que vous avez acheté un livre que vous n'aimez pas, et donc perdu vos sous. En plus, le site possède une application, ce qui vous permet de lire vos livres directement sur votre portable. Mais Margaud sera je pense plus habilitée à vous en parler que moi, dans sa vidéo sur le sujet. 

   7) Les vide grenier ou brocantes 

   J'adore les vides greniers. Au début du printemps, les affiches fleurissent pour annoncer chaque dimanche un nouveau vide grenier. Souvent, les gens qui y vendent des livres ne connaissent même pas leur vraie valeur, tout ce qu'ils veulent, c'est s'en débarrasser d'une manière ou d'une autre. Il suffit de leur dire que vous adorez lire, de mettre le paquet, et ils finissent par vous vendre le carton entier de livre pour la modique somme de 1€. Enfin, pas toujours pour ce prix là, mais pour très peu. Une fois, un brocanteur m'a vendu toute une collection de beaux romans classiques pour à peine 15€ les 20 tomes, alors que chaque tome de cette collection doit coûter 30€ en commerce. Vous pouvez faire de réelles bonnes affaires de cette façon. 

Cette collection-là. La bleue. En vide grenier. Pour pas cher.


Voilà ! C'est tout pour cet article ! J'espère qu'il vous a plu. Cette liste n'est pas exhaustive, et je ne connais pas toutes les solutions, bien sûr, alors n'hésitez pas à donner les vôtres en commentaires, et à me faire part d'idées d'articles de ce genre que vous voudriez voir sur le blog ! 

   Je vous souhaite d'excellentes lectures, et à bientôt pour un prochain article !

dimanche 19 juin 2016

La Sélection, tome 2 : L'Elite

Auteur : Kiera Cass
Edition : Robert Laffont
Collection : R
Parution : 2013
Genre : Dystopie, romance

Résumé : La Sélection de 35 candidates s'est réduite comme peau de chagrin, et désormais l'Élite restante n'est plus composée que de 6 prétendantes. L'enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu'elles sont les mieux à même de monter sur le trône d'Illéa, cette petite monarchie régie par un strict système de castes et déchirée par deux factions de rebelles qui veulent la faire tomber.
Pour America Singer, la donne est encore plus compliquée : ses sentiments pour Maxon viennent se heurter à son amour d'enfance pour Aspen, garde royal qui hante les couloirs du palais, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales... Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête de la décision qui changera à jamais sa vie...
Attention : Cette chronique a pour objet le deuxième tome d'une trilogie. Afin que vous n’ayez pas de mauvaises surprises, je vous préviens de la présence d'éventuels spoilers. Vous pouvez d'abord lire ma chronique du tome 1 en cliquant ici, sinon, bonne lecture à ceux qui continuent !

   Ce deuxième tome est une déception pour moi.
   Sur le plan de la dystopie, je regrette qu'elle ne soit pas plus exploitée que dans le tome 1. Certes, on commence à les entrevoir, ces rebelles, les Renégats, mais l'intrigue est définitivement centrée sur la romance, avec, notamment, l'apparition, non pas d'un, mais de deux... triangles amoureux. Je n'en peux plus des triangles amoureux, depuis la parution et le succès de Twilight, ceux-ci fleurissent dans toutes les œuvres littéraires, télévisées ou cinématographiques que je lis/regarde, et ça me sooooûûûle. D'autant plus que le troisième personnage qui entre dans la danse, Aspen, il ne sert strictement à rien dans cette histoire, sinon à faire hésiter America entre l'un ou l'autre, le prince et le garde. Il n'existe pas pour lui-même, mais pour servir un autre personnage, et ça me dérange fortement. Je pense que Kiera Cass, avec un personnage comme Aspen qui est censé être un combattant, aurait pu accentuer le côté dystopique de sa trilogie en lui attribuant un point de vue et en le faisant, je ne sais pas, chef de la rébellion, puisqu'en plus il est de la caste Six, il est mieux que bien placé pour vouloir renverser le système.
   Ce qui sauve un peu les meubles, c'est que, bon, d'un côté on a un triangle amoureux classique, de type garçon - fille - garçon, celui d'Aspen, America et Maxon, mais le second est de type fille - garçon - fille, celui d'America, Maxon et Kriss, la deuxième des Sélectionnées qui a réussi à mettre le grappin sur le prince. C'est assez rare pour le souligner, mais on trouve rarement d'autres types de triangles que celui où deux garçons gravitent autour d'une fille qui doit choisir entre les deux. Mais c'est une maigre consolation.
   En ce qui concerne les personnages, je suis déçue également. America m'énerve beaucoup dans ce tome, le personnage devient de plus en plus paradoxal, j'ai un peu perdu ce que j'aimais d'elle dans le premier tome. Combien de fois j'ai secoué mon livre dans l'espoir de secouer le personnage, et combien de fois j'ai eu envie de lui souffler les bons mots, quand elle disait les mauvais, de lui dire de faire ci ou ça, parce qu'elle ne faisait pas les bons gestes, ne montrait pas les bons signes. D'ailleurs, c'est le tome de l'incompréhension entre Maxon et America. Aucun des deux n'arrive à cerner l'autre, et c'est ce qui les éloigne l'un de l'autre. Elle passe beaucoup de temps à faire la girouette, à avancer vers Maxon, puis à reculer vers Aspen, pour avancer, pour reculer, etc... C'est très énervant de voir ça tout au long de ce tome.
   Le personnage de Maxon est assez flou dans ce tome-ci, on ne comprend pas forcément toutes ses actions.
   En ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas parlé lors de ma première chronique sur le tome 1, mais c'est le flou presque total. L'auteur survole le tout dans un seul chapitre, lors d'un cours d'histoire. On sait à peine, à la fin, comment le royaume d'Iléa, qui remplace les Etats-Unis dans la région nord-américaine, a été construit ; on ne sait rien vraiment de la politique de ce royaume, si ce n'est que les États-Unis aurait été envahis par la Chine puis par la Russie, mais même cela, je n'en suis pas sûre. Alors même que nous sommes plongés au cœur du centre politique du royaume,  c'est-à-dire le château royal, et que ce tome 2 est celui dans lequel on s'intéresse enfin à l'histoire du fondateur d'Iléa, je trouve extrêmement dommage que nous n'en sachions pas plus.
     On peut tout de même accorder ceci à ce tome : il brise toutes les certitudes que nous avions à la fin du premier tome, et on comprend que personne n'est à l'abri. On perd des personnages que l'on adorait dans le premier tome, certaines scènes tuent la légèreté que l'on pouvait percevoir dans le tome précédent, c'est explosif. Le rythme est soutenu, comme dans le premier tome, riche en rebondissements. Mais je suis restée sur ma faim à la fin de ce deuxième tome.

   Je vous souhaite d'excellentes lectures, et à bientôt dans une prochaine chronique !

lundi 6 juin 2016

Outlander, tome 2 : Le talisman

Auteur : Diana Gabaldon
Edition : J'ai lu
Parution : (cette édition) 2014
Genre : Fantastique, historique, aventure

Résumé : 1968. A la mort de son mari, Claire Beauchamp emmène sa fille en Écosse, sur les lieux mêmes où, vingt ans plus tôt, elle a vécu d'extraordinaires aventures...
   Des aventures qui, dans ce second tome, vont conduire Claire et Jamie dans le Paris du Siècle des Lumières. Leur but ? Empêcher Charles-Eduard Stuart d'accéder au trône, un évènement qui marquerait le début d'une répression sanglante dans les Highlands. Mais, dans leur course effrénée, le couple découvrira à ses dépens qu'on ne peut modifier le cours de l'histoire impunément...
   Je dois bien avouer que j'ai eu du mal à le terminer, ce tome-ci. Non pas qu'il soit mauvais, c'est même le contraire. Mais il est si différent du premier tome, que j'ai été un peu déstabilisée à la lecture, je l'avoue.
   Cette chronique a pour sujet le tome 2 d'une saga. Afin d'éviter de vous gâcher la surprise, je vous propose de lire le tome 1 d'abord ou d'en lire ma chronique disponible ici. Bonne lecture à ceux qui continuent !

   Ce deuxième tome commence avec une ellipse d'une bonne vingtaine d'années après les évènements de la fin du tome 1, ce qui déboussole quelque peu le lecteur, qui va devoir jouer au puzzle pour reconstituer l'histoire. De plus, Claire a un nouveau statut : elle est devenue maman, d'une jeune fille de 20 ans et aux cheveux d'un roux flamboyant. Comme c'est curieux ! On apprenait en effet en fin de tome 1 que Claire était enceinte de Jamie. Et autre fait qui égare le lecteur : Claire et sa fille sont de retour au XXè siècle, en 1968.
  Au début du roman, Claire vient sonner à la porte de Roger, le petit garçon devenu grand du pasteur qu'elle et Frank étaient venus visiter au début du tome 1, au sujet de l'ancêtre de Frank. Lorsque Claire demande à consulter les archives sur les Highlanders au XVIIIè siècle, on se doute qu'il a dû arriver quelque chose qui a obligé Claire à retourner à son époque sans Jamie.
  Le roman joue sur les deux époques : celle de Claire, en 1968, avec sa fille et Roger, et 1745, l'époque où Jamie et Claire se retrouvent à Paris pour tenter d'arrêter la montée des jacobites et de Charles-Eduard Stuart, qui conduirait inévitablement à la défaite des Highlanders sur la colline de Culloden, en 1746.

   La première moitié du roman est un peu lente, et je dois dire que je me suis un peu ennuyée dans ma lecture : on suit le quotidien de Jamie et Claire dans Paris : la gestion des affaires du cousin de Jamie, Jared, lui-même un jacobite, les tentatives de Jamie pour détourner les fonds des jacobites, le travail de Claire à l'hôpital, etc. Certes, les histoires de complots qui se trament dans Paris sont intéressantes, ainsi que les tentatives de Jamie et Claire pour arrêter Charles Stuart, mais il y a quelques longueurs, et l'Ecosse me manquait trop. Heureusement, dans la deuxième partie, les choses s'accélèrent : à peine rentrés en Ecosse, les jacobites, qui prennent de plus en plus de poids, vont commencer les assauts contre les anglais, et Jamie doit prendre part aux combats et dirige les hommes des Fraser. A travers le personnage de Claire, nous sommes amenés à vivre la révolte des jacobites dont nous connaissons la tragique fin.

   Retrouver les personnages que j'ai aimé dans le tome 1 fut un pur bonheur. Le duo Claire/Jamie marche très bien, les deux personnages sont toujours aussi parfaits et géniaux. J'ai beaucoup aimé découvrir les nouveaux personnages également : j'aime beaucoup Louise de la Tour, elle me fait beaucoup rire, et depuis qu'elle a été portée à l'écran dans la deuxième saison de la série qui adapte les romans, je l'aime encore davantage. Brianna, la fille de Claire et Jamie, est géniale, elle est la parfaite somme de deux personnages tout aussi parfaits : elle a la bravoure et la force de sa mère, la persévérance et l'opiniâtreté de son père, ainsi que ses cheveux roux d'ailleurs.

   J'aime toujours autant la fusion qui s'opère entre le roman fantastique et le roman historique dans cette saga. J'ai toujours aimé l'Histoire, mais cette saga m'a fait l'aimer encore plus. Elle m'a fait me plonger tout particulièrement dans l'histoire de l’Écosse, qui est un pays que j'adore. La plume de Diana Gabaldon est fluide, c'est un réel plaisir à lire. Je me lancerai dans le tome 3 incessamment sous peu, d'ailleurs, car la saga commence à me manquer quelque peu.

   Je vous souhaite d'excellentes lectures, et à bientôt dans une nouvelle chronique !

samedi 4 juin 2016

The 100, saison 3 | Chronique Série

Titre original : The 100
Créée par : Jason Rothenberg
Origine : Etats-Unis
Première diffusion : 21 janvier 2016
Sur : CW (USA)
Vue en : VOSTFR
S'étend sur : 16 épisodes
Statut : Terminée depuis le 19 mai 2016
Avec : Eliza Taylor, Bob Morley, Paige Turco, Marie Avgeropoulos, Lindsey Morgan, Ricky Whittle, Richard Harmon, Isaiah Washington, Henry Ian Cusick, Devon Bostick, Christopher Larkin.

   Pitch : Il y a un siècle, un holocauste nucléaire décimait la population de la Terre en détruisant toute civilisation. Les seuls survivants sont ceux qui vivaient dans le complexe de douze stations spatiales, l'Arche, qui étaient déjà en orbite à l'époque. Trois générations plus tard, le gouvernement de l'Arche décide d'envoyer 100 prisonniers mineurs sur Terre pour déterminer si la planète est viable ou non. Ensemble, face à un monde dont ils ne savent rien, ils devront prendre des décisions difficiles au sujet de la vie, de la mort, de la survie de la race humaine.
     Je reviens aujourd'hui pour vous parler exclusivement de la saison 3 de la série The 100, qui s'est déroulée de janvier dernier jusqu'au mois de mai. En effet, je vous avais dit dans mon article bilan du blog que je parlerais ici uniquement de séries terminées ou annulées, de peur de spoiler des lecteurs, mais je me suis rendue compte que je pouvais parler d'une saison en particulier dans une série toujours en cours, que ça me permet de parler de la série en profondeur, tant que j'annonce la couleur en début d'article. Cette chronique a donc pour objet la saison 3 d'une série. Si vous n'êtes pas à jour, allez la voir avant de lire cet article, parce que ça va spoiler, même si je vais essayer d'en dire le moins possible sur l'intrigue pour vous garder la surprise. Si vous êtes à jour ou que les spoilers vous importent peu, vous êtes bien, vous pouvez continuer !

   Cette saison s'annonce dès le départ plus noire que jamais. Elle débute trois mois après les sombres évènements de Mount Weather : Clarke est toujours de son côté, loin d'Arkadia, le camp du peuple Skaikru, "qui vient du ciel", pendant que Bellamy, Abby, Kane, et les autres, tentent de se reconstruire et de fonder une vraie civilisation. Mais c'est sans compter le peuple de la Ice Nation, un des douze clans de natifs (= ceux qui sont nés sur Terre) qui est en train de devenir une menace pour le peuple du ciel tout comme pour la Coalition des natifs. La Reine de la Ice Nation, notamment, recherche Clarke car ils croient qu'elle est Wanheda, le Commandant de la Mort, et qu'en la tuant ils pourraient récupérer ses pouvoirs.
   En parallèle, on découvre que Jaha, l'ex chancelier, est toujours dans la City of Lights, une espèce de cité virtuelle du bonheur où la douleur n'existe pas, accompagné d'une curieuse femme toute de rouge vêtue qui agit comme une intelligence artificielle. et que Murphy, enfermé dans un bunker, l'a découverte à son tour.




    Cette saison paraît être la plus noire, pour plusieurs choses :
   Premièrement, c'est une des saisons dans lesquelles on a le plus de morts : en début de saison, alors que Abby est en train de faire réhabiliter Mount Weather en centre médical, et qu'une grande partie du Skaikru s'y trouve, un natif infiltré dans la montagne la fait exploser, tuant une grande partie du peuple du ciel. Plus tard, en guise de vengeance mais en se trompant d'ennemis, Pike et certains de ses fidèles tuent une partie du clan de Lexa.
   De plus, c'est une saison particulière. D'ordinaire, le Skaikru se bat tout au long d'une saison contre un ennemi extérieur : les natifs dans la saison 1, Mount Weather dans la saison 2. Ici, le Skaikru va devoir se battre contre le Skaikru, sur deux fronts : d'un côté, il y a la rivalité entre Kane et Pike pour reprendre le rôle de chancelier, divisant le clan en fidèles de l'un et partisans de l'autre ; d'un autre côté, Jaha revient au camp, bien décidé à répandre la bonne parole de la City of Lights, divisant son peuple encore une fois, entre ceux qui prennent la puce qui permet d'accéder à la cité, et veulent obliger les autres à la prendre, et ceux qui ne veulent pas prendre la puce.

   Cette saison contient son lot de morts, comme je l'ai dit précédemment, mais il y en a quelques unes qui sont plus choquantes que d'autres. Je ne dirai pas de noms, bien sûr, je considère ça comme un gros spoiler, mais, même s'ils ne faisaient pas partie de mes personnages préférés, ça m'a quand même tiré la larme à l’œil.

   Sinon, Jason Rothenberg tease encore un maximum les fans du couple Bellamy/Clarke cette saison, plus dans la deuxième partie de saison, la saison 3b, d'ailleurs. Évidemment, en tant que lectrice des livres, je suis partagée : d'un côté, dans les livres, les deux personnages sont ensembles, mais ils n'ont que peu de profondeur, et n'offrent qu'une histoire plutôt insipide, alors que la série offre des personnages complexes, profonds, et une des plus belles relations que j'ai vu dans des livres, au cinéma ou à la télé, fondée sur la confiance, le soutien, le pardon, et, oui, j'en suis persuadée, l'amour.

 

   Toujours en ce qui concerne les relations de personnages, on a droit à une petite surprise en fin de saison, mais qui, a mon sens, tombe comme un cheveu sur la soupe. Ceux qui ont vu la saison sauront certainement de qui je parle. A moins que ce ne soit parce que je ne me suis pas beaucoup intéressée à leurs personnages au cours de la saison, mais je n'ai pas trouvé que ça se soit fait d'une façon naturelle, juste... paf, vous êtes ensemble. Je suis un peu dubitative à ce propos.
   Enfin, je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est une source d'amusement et un exutoire pour Jason Rothenberg, mais je me demande quand est-ce qu'il va arrêter de torturer mes personnages préférés dans cette série. Parce qu'entre ce qui arrive à Raven, ce qui arrive à Kane et Abby, mon pauvre petit cœur s'est serré plus d'une fois cette saison.

   En résumé, la saison 3 de The 100 est plutôt excellente, même si elle comporte certains épisodes un peu mous, sur la durée, on ne s'ennuie pas. Elle est riche en rebondissements, Jason Rothenberg relance très souvent les dés, en faveur ou défaveur d'un camp ou de l'autre, et on se demande vraiment jusqu'à la fin si les personnages vont s'en sortir ou non. J'attends la saison 4 avec impatience, qui commencera normalement en janvier prochain, ce qui est fort long pour mon petit cœur et mon petit corps de sériphile passionnée.

 

   Je vous souhaite de regarder de bonnes séries, et à bientôt pour une prochaine chronique !

https://buffyslibrary.blogspot.fr/search/label/Coup%20de%20c%C5%93ur

mercredi 1 juin 2016

TAG | Liebster Award



Salut à tous !
   Il y a quelques temps, Marion du blog Of Books and Tea a très gentiment pensé à moi pour le tag Liebster Award, et m'a donc taguée pour que je le fasse. Merci Marion !
  Le principe de ce tag ? Il repose visiblement sur le chiffre 11 : tu dois donner 11 anecdotes sur toi, répondre à 11 questions que la personne qui nous aura tagué a posé, et de poser à son tour 11 questions auxquelles les 11 personnes que tu auras tagué à ton tour devront répondre. Tu es toujours là ? Tu es ready ? Alors c'est parti !



11 anecdotes sur moi :
 
1) Je suis étudiante en licence de Lettres, et je rentre bientôt en troisième et dernière année.

2) Je suis danseuse. J'ai commencé la danse à 6 ans, mais j'ai dû arrêter les cours à 18 ans, après le bac, car j'ai dû me rapprocher de ma fac, qui est trop éloignée de mon ancienne école de danse. 

3) Je suis la personne la plus maladroite au monde. Un jour, au collège, j'ai réussi l'exploit de tomber deux fois dans la même journée, dans le même escalier, à la même marche.

4) Je suis fan de jeux vidéos. Je les ai découvert avec mes parents, toute petite, sur la NES et la Sega Master System (oui, ce sont de vieilles consoles) mais mon véritable amour a débuté quand j'ai découvert Tomb Raider sur PC avec mon père. 

5) Mon personnage de jeux vidéos préféré est Link, de la licence The Legend of Zelda, qui est d'ailleurs ma licence préférée

6) D'après mon compte TV Show Time, je regarde 153 séries, terminées, annulées et en cours toutes confondues.

7) Ma saison préférée est l'automne. C'est la saison parfaite, avec l'hiver, pour s'emmitoufler dans une couverture avec un bon thé chaud et un livre ou une série. 

8) Je suis très casanière. Il m'est d'ailleurs parfois, mais rarement, arrivé de mentir pour ne pas sortir et rester bouquiner sous ma couette. Alors attention, pas pour des trucs hyper importants, je louperais jamais l'anniversaire de mes amis par exemple, mais pour les soirées où on est beaucoup à sortir, qu'il pleut à verse et qu'il fait froid, bah... bah parfois, mon lit et ma couette sont plus attirants que la perspective de sortir. Oups. 

9) Le jour de mon oral de français, en 1ère, pour le bac, j'étais tellement stressée que je suis partie de chez moi... en rythmiques. Oui oui. Vous savez, les chaussons de danseur(se)/gymnaste. Et bah je vous le conseille, parce que j'ai eu 17/20 à mon oral du coup.

10) Je suis très émotive, et je m'implique trop émotionnellement dans les livres que je lis, les séries/films que je regarde, etc... d'ailleurs ça insupporte un peu mon père, je crois que c'est pour ça qu'il veut pas regarder Game of Thrones avec moi. *tousse* Ned Stark *tousse* Red Wedding *tousse* Oberyn Martell *tousse*.

11) Je suis une acheteuse compulsive de livres. C'est-à-dire que je ne peux pas entrer dans une librairie sans en ressortir avec une pile de livres, livres que je lirai peut-être, si j'ai envie, le mois ou l'année suivante. D'où l'épaisseur de ma PAL ?  

Les 11 questions de Marion :

1) Un livre qui t'a marqué d'une manière indélébile ?

   Je vais essayer d'être originale et de ne pas dire Harry Potter. C'est bon, on le sait que c'est la saga de ma vie. Non, aujourd'hui, je vais parler de la trilogie de Philip Pullman, A la Croisée des Mondes. J'ai découvert cette saga quand j'étais petite, j'avais un peu moins de 10 ans je crois, et mon dieu, la claque que je me suis prise ! Je me suis énormément attachée aux personnages de Lyra et Will, et à cette espèce de réécriture du poème de John Milton, Le Paradis Perdu. C'est une histoire si belle, si bien écrite, si originale, qu'elle aura toujours une place dans mon cœur.

2) Une collaboration auteur-auteur ou auteur-illustrateur que tu rêverais de voir ?

   C'est dur ça, j'ai pas vraiment réfléchi à la question... Je pense que j'aimerais voir le travail de Rozenn illustrer les contes de Perrault ou d'Andersen, ou de n'importe quel auteur de contes, d'ailleurs. Son travail porte en lui quelque chose de si magique, si féérique, que ça collerait parfaitement pour faire une magnifique édition illustrée d'un recueil de conte. Regardez par vous-même :




3) Deux personnages de livres différents qui formeraient un beau couple selon toi ?

   Thomas dans The Maze Runner et Katniss dans Hunger Games. Ce sont tous les deux des survivants, et les jouets de leur gouvernement, donc je pense qu'ils sont à même de se comprendre l'un et l'autre, et de se soutenir dans leurs épreuves. En plus, Katniss saurait remettre Thomas à sa place de temps en temps, car j'avoue qu'il m'a soûlée très souvent dans les livres haha.

4) Comment est organisée ta bibliothèque ?

   Elle est organisée d'abord par ordre alphabétique de maisons d'édition, puis par ordre alphabétique de noms d'auteurs.

5) Lis-tu les remerciements de l'auteur à la fin d'un livre ?

   Ça m'arrive parfois, car l'auteur a parfois une façon originale et bien à lui de remercier les personnes qui l'ont aidé, et je trouve ça amusant à lire. Car il faut bien se dire une chose, c'est que le roman n'est pas seulement l’œuvre de l'auteur, mais aussi de tous ceux qui l'entourent, le soutiennent et travaillent avec lui, et je trouve ça intéressant de le lire.

6) Pour ou contre les épilogues ?

    Ça dépend du livre, mais quand c'est pertinent, j'aime bien savoir ce qui arrive à mes personnages après la fin de l'histoire. Surtout quand c'est une saga. Je trouve que la fin de Harry Potter aurait été moins bien sans épilogue par exemple.

7) Parle nous de ton film favori !

   Mon film préféré est Dirty Dancing. C'est un film avec le très (sexy) talentueux Patrick Swayze et Jennifer Grey, dans lequel une jeune fille du nom de Frederic "Baby" Houseman part avec sa famille dans une pension de vacances très coûteuse pour y passer les mois de juillet et août, dans les années 60. Alors qu'elle passe un début d'été ennuyeux avec sa famille qui ne la comprend pas, elle rencontre Johnny, un des danseurs vedettes de la troupe de la pension, et elle va vivre une des plus belles histoires d'amour et de danse que j'ai pu voir.
    C'est un film très feel good, avec des acteurs extrêmement talentueux. Pour l'anecdote, Patrick et Jennifer ne se supportaient pas, et pourtant ils ont donné naissance à l'un de mes couples préférés au cinéma, c'est dire à quel point leur talent est énorme. Ce film donne envie de danser, de chanter, il file le sourire. Je le regarde quand j'ai le cafard, je me sens toujours mieux après l'avoir vu quand je suis triste, je le regarde quand je suis heureuse, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse beau et que les oiseaux chantent, peu importe, il me fera toujours me sentir bien. 














8) Une série à recommander ?

   Il ne faut tellement pas me lancer sur le sujet, haha, on en aurait pour des jours ! Bon, je vais essayer de me restreindre. Je recommanderais évidemment ma série préférée, Buffy contre les vampires, pour laquelle j'ai déjà expliqué les raisons dans ma Chronique Série, et Game of Thrones et The 100, qui sont mes séries préférées encore en cours. Sinon, j'ai deux séries à recommander dans différents genres :  

My Mad Fat Diary : Cette série, c'est comme une sorte de thérapie. C'est l'histoire de Rae, 16 ans et obèse, qui, après un séjour dans un hôpital psychiatrique, tente de se réintégrer avec l'aide de ses amis et de son psy. C'est très frais et feel good, parce que Rae, malgré sa santé mentale défaillante, est une ado comme les autres, avec ses questionnements sur la vie, ses débordements d'hormones et ses crises existentielles. Les personnages de cette série sont géniaux, l'histoire très bien écrite, et elle sonne si vraie ! Cette série a vraiment compris comment c'est, d'être un adolescent dans une société qui ne veut plus qu'ils se comportent comme des enfants, mais qui ne les traitent pas en adultes pour autant. 

Doctor Who : Doctor Who, c'est un peu une série de SF-conte de fée. L'histoire d'un bonhomme bizarre qui vient d'une autre planète, qui atterrit avec sa boîte bleue cheloue dans le jardin d'une petite fille, et qui lui demande de lui dessiner un mouton. Ah, mince, j'ai confondu avec Le Petit Prince. Le Docteur, lui, demande une pomme, à la petite fille. Et après, il l'emmène explorer l'univers, l'espace, et le temps. J'aime Doctor Who, parce que c'est une série en constant changement : changement d'acteurs qui incarnent le même rôle, changement de personnages, changement de décors à chaque épisode. Chaque épisode de la série est original, avec un arc narratif grandiose, et des ennemis variés. J'aime cette série parce que le Docteur est un personnage à la fois drôle et touchant, agaçant mais attendrissant, tout cela à la fois. Regardez Doctor Who, s'il vous plaît.

   Voilà. Je pourrais en citer d'autres, mais ma réponse est déjà suffisamment longue comme ça.

9) Une citation qui t'inspire dans la vie de tous les jours ?

   J'arrive pas à retenir les citations. C'est un vrai problème pour ma vie de lectrice. Il y en a deux que j'ai écrites sur un tableau blanc qui trône dans mon appart sur une étagère : "A mind needs books as a sword needs a whetstone to keep its edge"  et Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé", respectivement dans A Song of Ice and Fire de George R.R. Martin, et dans La Vérité sur l'affaire Harry Québert de Joël Dicker. Mais je les ai écrites parce qu'elles sont vraies, pas parce qu'elles m'inspirent particulièrement.

10) Si tu pouvais monter dans le TARDIS du Docteur pour voyager à travers le temps et l'espace, où irais-tu ?

   J'irais sur Terre, en Grèce, à Athènes, au Vè siècle avant J-C, voir la construction du Parthénon. L'antiquité grecque est la période de l'histoire qui me fascine le plus, et c'est un évènement auquel j'aurais voulu assister. Voir le Parthénon flambant neuf, avec l'Athéna Parthénos, qui a maintenant disparu, trônant à l'intérieur, ça devait être quelque chose. Sinon, sur n'importe quelle planète que le Docteur voudra me montrer, je pense qu'il connaît suffisamment l'univers pour me montrer un truc grave cool. Tant qu'il porte un fez et un nœud pap'.

11) Si tu voyais un lapin blanc vêtu d'une redingote courir avec une montre à gousset dans la patte, le suivrais-tu?

   Bien sûr ! Je serais bien trop curieuse de savoir pourquoi il est en retard, ce petit lapin.

Les 11 questions que je pose : 

1) Pour quel.le roman/saga voudrais-tu que l'auteur écrive un prequel ?
2) Pour quel.le roman/saga réécrirais-tu des passages pour qu'il/elle soit parfait.e ?
3) Tu es assis.e dans le train, et ton auteur.e favori.e est assis.e en face de toi. Qui est-ce ?
4) Pour quel roman one shot voudrais-tu voir la fin réécrite afin d'en obtenir une suite ?
5) Ton livre préféré va être adapté au cinéma/à la TV, et tu auditionnes pour un rôle. Lequel est-ce ?
6) Avec quels personnages de livres, séries et films différents, constituerais-tu une famille parfaite ?
7) Pour quel.les licences, livres, séries ou films dépenserais-tu ton argent sans compter ?
8) Quel est le livre qui, dans ta bibliothèque, possède la couverture la plus somptueuse ?
9) Lis-tu les préfaces des livres qui en ont ?
10) Un roman dont l'intrigue se passe en hiver à conseiller ?
11) Quel est l'auteur dont tu as lu le plus de livres ?

Les personnes que je tague :

Et bien, comme d'habitude, je ne tague personne en particulier ! Vous êtes tous libres de reprendre mon tag, sur vos blogs ou chaînes Youtube, bref, où vous voulez ! Mettez-moi en commentaires sous l'article les liens de vos propres réponses au tag, je serais ravie de vous lire !

   Je vous souhaite d'excellentes lectures, et à bientôt dans un prochain tag/challenge !

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   Salut toi !

   Puisque je suis une personne très populaire (bon ça va, on peut toujours rêver) j'ai de nouveau été taguée pour un Liebster Award, par Tristhenya du blog Chibi Geeky. Je voudrais donc déjà la remercier chaudement pour cette attention :)

   Je rappelle un peu le principe, il s'agit de d'en apprendre un peu plus sur les blogueurs que vous suivez, et d'en découvrir d'autres, à travers des questions que nous nous posons les uns les autres, et des confidences que nous voulons bien vous faire à notre sujet. 
   Puisque j'ai déjà écrit mes 11 anecdotes sur moi-même la dernière fois, et que je n'en ai pas plus que précédemment à faire, je vais directement passer aux 11 questions de Tristhenya, ainsi qu'à mes propres questions que je vous pose, vous autres blogueurs !
   Alors ? Vous venez ?

Les 11 questions de Tristhenya

1) As-tu un endroit favori pour lire ?
   
   Mon lit le plus souvent, ou mon canapé. J'aime beaucoup être emmitouflée dans une couverture ou un plaid, bien au chaud, pour lire. 

2) D'où te viens la passion de la lecture ?

   Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été fascinée par les livres, par la lecture, etc. Quand mes parents me lisaient une histoire, petite, par exemple. Ils en avaient marre parfois et sautaient une ligne en espérant que je m'en rendrais pas compte. Sauf que moi je savais déjà reconnaître certains mots à 4/5 ans, et je leur faisais aussitôt remarquer qu'ils avaient sauté une ligne. Je savais lire parfaitement bien avant mes autres camarades au cours élémentaire, et j'en passe. Donc je ne saurais le dire, je pense que c'est inné chez moi. 
3) Combien de temps te faut-il pour lire un livre ?

   Ça dépend du livre, et ça dépend de mon humeur du moment. Parfois je peux lire des centaines de pages en un jour, et parfois, je mets six mois à lire un livre de 200 pages. Si le livre m'intéresse pas, ou si je ne suis pas d'humeur à lire, je vais prendre énormément de temps à le lire, ce qui me pose un problème dans mes études de Lettres d'ailleurs, parce qu'il est arrivé plus d'une fois ces deux dernières années que je tombe sur un livre que je n'aime pas. Mais si j'aime le livre et que je suis dans une période où j'ai envie de lire, alors il ne fait pas long feu. 
 
4)As-tu déjà pensé à écrire un livre ?

   J'en écrit un en ce moment en fait. Il avance pas beaucoup je n'ai écrit qu'un chapitre pour l'instant, car mes études et autres activités font que je n'ai que très peu de temps pour écrire. Mais dès que les choses se calmeront un peu, je reprendrai l'écriture. J'ai d'ailleurs écrit un article sur le blog pour annoncer l'écriture. Sinon, j'écris aussi des nouvelles, alors bon, les dernières datent du lycée, donc je ne les montre pas parce que je ne les trouve pas très réussies, mais elles sont là. Enfin voilà, j'écris assez souvent, à côté du blog. 

5) Lis-tu des e-books ?

   J'ai une liseuse, mais je lis rarement dessus. Je préfère le toucher du papier, le bruit des pages qui tournent, tout ça. En fait, ma liseuse me sert à stocker mes livres préférés, afin de pouvoir les emporter tous avec moi quand je pars en voyage, mais c'est presque uniquement à cela qu'elle me sers. 

6) Quelles sont tes petites manies autour de la lecture ?

   J'en ai deux, dont une que j'ai plus ou moins abandonné depuis quelques temps. Avant, je cornais systématiquement mes pages, que ce soit pour marquer un passage que j'ai aimé dans le livre et que je voudrais pouvoir relire plus tard, ou pour retrouver l'endroit où j'avais arrêté ma lecture. Maintenant j'utilise plus souvent des marques pages. Sinon, j'ai une fâcheuse tendance à lire le dernier paragraphe de la dernière page avant de commencer le livre. Oui, c'est stupide, exactement. Parce que au mieux ça m'apprend rien et je comprends pas, et au pire, ça me spoile quelque chose. Mais je peux pas m'en empêcher.

7) Quel personnage de roman aimerais-tu être ?

   Ça c'est une question difficile, parce que tous mes personnages préférés ont quand même de sacrés problèmes dans leur vie, et je crois pas que j'aimerais être à leur place. Mais je pense que j'aimerais quand même être Hermione Granger, parce que c'est mon personnage féminin préféré tous romans confondus, et que même si elle mène une quête difficile aux côtés de Harry et Ron, elle a la chance d'être à Poudlard.

8) As-tu une lecture inavouable ?

   Je dirais After je pense, de Anna Todd. Je l'ai lu non pas l'été dernier, mais l'été d'avant, par curiosité. Je n'avais jamais lu de romans de ce style là auparavant, donc je voulais voir par moi-même ce qui provoquait autant d'engouement autour de ce roman. J'ai vraiment essayé, et honnêtement j'avais été assez conquise et surprise par le tome 1, mais j'ai perdu de l'intérêt pour la saga au tome 2, et je ne l'ai jamais terminée. D'ailleurs, j'ai donné les livres à ma mère, qui elle a littéralement adoré, et ce sont même ces livres qui ont fait le déclic dans sa tête et qui ont fait que maintenant elle lit. Enfin voilà, tout ça pour dire que j'ai du mal à avouer que j'ai pu lire ces livres et aimer le premier tome, sachant qu'aujourd'hui je me rends bien compte que l'histoire et la plume n'ont rien d'original et sont plutôt médiocres. 

9) Lecture en musique, en silence, ou peu importe ?

   La lecture avec un peu de musique classique, ou une compil' de mes OST de jeux vidéos préférés, c'est toujours plus agréable.

10) Est-ce que la lecture t'aide ou t'as aidé pour les cours de français (amélioration de l'écriture, de l'orthographe...) ?

   Je le pense oui, d'ailleurs la lecture m'aide également à deviner l'orthographe de mots que je ne connais pas, avec beaucoup d'exactitude. 
   A propos de l'écriture, j'ai une petite anecdote rigolote. A l'époque où j'étais fan de Twilight, au collège donc, j'avais remarqué dans un des tomes, Hésitation je crois, que Edward et Bella s'échangeaient des petits mots en cours. Stephenie Meyer avait choisi une police d'écriture différente de celle du reste du récit pour chacun des deux, pour imiter leurs écritures, et j'adorais la forme des "g" de l'écriture attribuée à Bella, et depuis, je fais mes "g" exactement comme ça.

11) Quel regard portes-tu envers les personnes qui ne lisent pas ?

   Je vis depuis toute petite avec des gens qui ne lisent pas ou rarement, donc je dirais que j'ai l'habitude. Mais de toutes façons, il ne faut pas juger ces personnes, il y a pleins d'autres façons de se cultiver que la lecture. Pour ma part, j'ai une philosophie à ce propos : il y aura toujours, quelque part dans le monde, un livre pour chacun d'entre nous. C'est vrai, on peut écrire un livre sur n'importe quel sujet, il y a donc forcément un livre sur un sujet qui nous intéresse pas. Ma mère ne lisait pas il y a encore un an et demi, et elle a finalement trouvé le livre qui lui a mis le pied à l'étriller. Et si la personne n'aime tout simplement pas cette activité, il ne faut pas la forcer.  

 Mes 11 questions

Voici les 11 questions que je vous pose : 

1) Lecture en extérieur ou en intérieur ?
2) Préfères-tu les livres d'occasion ou les livres neufs ?
3) As-tu pour habitude de sentir tes livres ?
4) Quel est le sens que tu préfères utiliser quand tu lis, outre la vue ? (l'ouïe pour le bruit des pages qui tournent, l'odorat pour l'odeur des pages, etc...)
5) Lis-tu essentiellement des livres papier, ou est-ce qu'il t'arrive de lire en numérique également ?
6) Que penses-tu des fanfictions, de Wattpad ? Lis-tu sur ce genre de support ?
7) Préfères-tu que tes livres préférés soient adaptés en films ou en séries télévisées ?
8) Quel est ton genre, ou ton mouvement littéraire préféré ? 
9) Apprécies-tu qu'il y ait des illustrations dans tes livres ?
10) Quelle relation entretiens-tu avec les jolies couvertures de livres ? Influencent-t-elles tes achats de livres ou y es-tu indifférent.e ?
11) Peux-tu me donner 3 arguments pour la lecture de classiques et 3 autres pour la lecture de contemporains ?

   Et voilà j'ai terminé ! Alors comme d'habitude je préfère vous laisser tous libres de répondre aux questions ou non, parce que c'est un tag qui tourne depuis longtemps et que je sais pas qui a été tagué ou non. Vous êtes donc libres de répondre comme bon vous semble à mes questions ! Vous pouvez me mettre en commentaire le lien vers vos articles si cela vous dit :)

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