mercredi 30 novembre 2016

Crazy ex Girlfriend, saison 1 | Chronique Série

Titre original : Crazy ex Girlfriend
Créée par : Rachel Bloomet Aline Broch McKenna
Genre : Comédie musicale
Origine : USA
Première diffusion : 12 octobre 2015
Sur : CW (USA)
Vue en : VOSTFR
S'étend sur : 18 épisodes
Statut : Terminée depuis le 18 avril 2016
Avec : Rachel Bloom, Santino Fontana, Vincent Rodriguez III, Donna Lynne Champlin

   Pitch : Rebecca Bunch se fait larguer par son copain de colonie de vacances, Josh Chan, lors du dernier jour et a du mal à s'en remettre. Des années plus tard, elle est une brillante avocate à New York, et le destin fait qu'elle croise par hasard Josh, qui s'apprête à déménager à West Covina, en Californie. Rebecca décide de tout plaquer et de déménager là bas pour commencer une nouvelle vie. 
   J'ai une immense joie à vous présenter Crazy ex Girlfriend aujourd'hui. Je vous ai déjà dit que je n'étais pas vraiment friande des séries de la CW, sauf pour The 100, qui est un petit bijou. Mais laissez-moi vous dire que Crazy ex Girlfriend, c'est de l'or pur. La CW est en train de se rendre compte qu'il faut qu'elle varie un peu sa production, et ça marche plutôt bien.
   La série tourne autour de la vie d'une jeune femme d'une trentaine d'années, Rebecca Bunch, Quelques années avant que la série commence vraiment, son copain de colo, Josh, la quitte le dernier jour des vacances, parce que c'est comme ça que se termine tout amour de vacances. Elle a évidemment le cœur brisé, et on la retrouve quelques années plus tard, devenue une brillante avocate tout droit sortie de Harvard, travaillant dans un prestigieux cabinet d'avocat, le jour où elle doit recevoir une promotion. Elle a clairement et totalement réussi dans sa vie professionnelle, pourtant, on sent qu'il lui manque quelque chose de l'ordre de la vie privée, car elle a consacrée tout son temps à son métier. Et comme par hasard, c'est ce jour là qu'elle tombe sur Josh Chan qui passe juste devant son cabinet d'avocat. Elle voit cela comme un signe du destin, alors elle décide de tout plaquer pour aller s'installer à West Covina, en Californie, là où Josh vit. Tarée, vous dites ? Non, pas vraiment. Rebecca est en fait une femme triste au fond d'elle-même, malgré sa façon d'être très excentrique et enthousiaste, elle est en manque d'amour et de reconnaissance de ceux qu'elle aime. Sa quête de l'amour et du bonheur qui la mène en Californie va lui permettre de s'en rendre compte et de reprendre sa vie en main.

   Si d'après le titre de la série, et aussi ceux des épisodes, dans lesquels le nom de Josh apparaît à chaque fois (Josh's girlfriend is very cool !, I hope Josh will come to my party !) et font penser que toute la série pourrait tourner autour d'un seul homme, poursuivi par son ex tarée et encombrante, on pourrait s'attendre à trouver pleins de clichés sexistes, qui seraient bien évidemment péjoratifs envers les femmes, mais il n'en est rien du tout. Au contraire, la série joue avec ça au maximum pour faire passer des messages féministes dans chaque épisode, et autres allusions à des tests comme celui de Bechdel, qui est un test pour démontrer par l'absurde comment toute production scénarisée est centrée sur le genre masculin des personnages, mais cette série montre aussi avec beaucoup d'humour comment certaines choses comme les injonctions à la beauté et à la minceur sont rudes envers les femmes, etc.


   La série comporte d'ailleurs parmi son casting assez restreint un nombre conséquent de personnages féminins tous différents physiquement. Rebecca est une jeune femme avec quelques rondeurs qu'elle assume pleinement, Paula est une femme grosse, mais son personnage n'est pas défini par son poids, Valencia est une femme mince, etc... Certes, on trouve moins de diversité que dans une série comme Orange is the new black bien sûr, mais sur un casting plus restreint cela reste remarquable. Et aucune d'entre elle n'est définie par son physique, et c'est important à souligner.

   De plus, la série est assez innovante sur certains points. D'abord, c'est une comédie musicale, ce qui implique que chaque épisode comporte son lot de chansons. Ce sont d'ailleurs des numéros très variés : pièces dignes d'un spectacle de Broadway, scènes que l'on pourrait glisser dans un film avec Fred Astaire, battle de rap, parodies de clips vidéos, etc, ce qui signifie aussi que l'on ne s'ennuie jamais. 



    C'est d'ailleurs surtout dans ces moments musicaux que l'on peut apprécier pleinement tout le talent de chacun des acteurs de cette série. Rachel Bloom par exemple est une artiste accomplie, elle est une excellente actrice, chanteuse, danseuse, et elle sait rapper (et pas que les carottes), et chacun de ces acteurs devrait être plus reconnus pour son talent considérable.
    La série alterne entre intrigue totalement intradiégétique (c'est-à-dire "à l'intérieur de la diégèse", de l'histoire), et numéros musicaux pendant lesquels elle brise totalement le quatrième mur et montre au spectateur qu'elle sait qu'elle est une série : adresses directes au spectateur, regards face caméra... C'est aussi principalement dans ces numéros musicaux que la série dénonce tout le sexisme dont notre société est imprégnée (même si ce n'est pas le seul sujet qu'ils soulèvent), comme une des premières chansons du premier épisode, The sexy getting ready song, qui dénonce les injonctions à la minceur et à la beauté faites aux femmes, quand les hommes peuvent se permettre de se rendre à un rendez-vous sans même prendre une douche. (clique sur le gif pour accéder à la vidéo, cette lâcheuse a pas voulu s'uploader)

https://www.youtube.com/watch?v=hkfSDSfxE4o

   Cela donne une illusion de complicité entre le spectateur et sa série, et fait qu'il s'attache plus facilement et rapidement aux personnages. En tous cas, c'est mon avis, et mon ressenti.

   Crazy ex Girlfriend est une série très fraîche, avec des personnages très touchants et attendrissants, et soulève des points importants, comme l'amour, l'amitié, la quête du bonheur et comment l'atteindre, etc. Ce sont des questions que l'on se pose certainement tous, et cette série y répond en toute simplicité et avec une touche d'humour. Vous en devenez accro très vite, car elle est très addictive, et je ne doute pas un instant que toutes les chansons finiront sur votre MP3 un jour ou l'autre. Je conseille vivement de l'essayer, car vous allez vite adopter Rebecca, ainsi que sa folie.
  
https://buffyslibrary.blogspot.fr/search/label/Coup%20de%20c%C5%93ur

samedi 26 novembre 2016

Cold Winter Challenge 2016 | CHALLENGE

   Salut toi ! 
   J'ai mis du temps à sortir cet article parce que je n'ai constitué ma PAL qu'il y a peu, mais je participe évidemment à cette session du Cold Winter Challenge ! C'est mon petit plaisir chaque hiver, mon petit bonbon, j'y participe chaque année depuis qu'il a été créé, et cette année j'ai le plaisir de vous en parler ici sur le blog. 



   Il a été créé par l'ancienne blogueuse Antonine, et repris cette année par Margaud et Moody, des blogs et chaînes Youtube Margaud Liseuse et Moody take a book. Je vous laisse par ici l'article de cette session du challenge que vous pouvez trouver sur le blog de Margaud. 

T'es bien gentille Gaëlle, mais ça consiste en quoi ton truc ?


   Bon, mais venons-en au fait. Le challenge Cold Winter, quoi que c'est ? C'est un challenge qui a lieu chaque année en hiver, du 1er décembre jusqu'à la fin du mois de février. Cette année, Margaud a raccourci la durée du challenge, qui se finit le 31 janvier 2017. A partir de là, on prépare sa petite PAL spéciale hiver, on remplit les tasses de thé et fait chauffer les plaids pendant deux mois, en se faisant plaisir niveau lectures, et en partageant ou non avec les copains/copines du groupe Facebook "Cold Winter Challenge" ou avec le hashtag #ColdWinterChallenge sur les autres réseaux sociaux. 


   Cette année, Margaud nous a préparé 2 petits menus sympa et faciles à tenir. On en peut choisir un, ou les deux si on est gourmands (partage mon article si t'as commencé ton calendrier de l'Avent avant la date prévue toi aussi) qui sont :
  • "Montagne enneigée", qui consiste à lire au moins deux livres dont la thématique principale est le froid, la neige, l'hiver, etc, et ;
  • "La magie de Noël", qui consiste à lire deux livres au moins dont l'intrigue se déroule pendant les fêtes de fin d'année. 
Pour ma part, j'ai choisi "Montagne enneigée". Je dois donc choisir obligatoirement deux livres sur ce thème, le reste de la PAL est libre. 


Et donc toi, Gaëlle, t'as choisi quoi comme livres ?

  
   Bon, je ne vous fais pas languir plus longtemps, et je vous présente tout de suite ma PAL : 



  • Un soir de décembre de Delphine de Vigan
  • La Ronde des saisons, tome 3 : Un diable en hiver de Lisa Kleypas
  • A Christmas Carol de Charles Dickens
  • Croc-Blanc de Jack London
  • Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson
  • Objectif : Pôle Nord de nuit de Mike Horn
   En résumé, il va faire froid dans ma PAL cette année, mais je me réserve le droit d'intégrer un ou deux livres supplémentaires en cours de challenge pour en adoucir les températures. J'espère que vous participerez aussi à ce challenge si spécial à mon cœur et qu'on passera tous ensemble un bel hiver !

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Bilan du challenge :


   Avec un total de quatre lectures, dont au moins deux sur le thème de "Montagne enneigée", cette édition 2016/2017 du Cold Winter Challenge est donc une réussite ! J'aurais pu terminer ma PAL, vu que j'en étais rendue à 3 livres lus à la moitié du challenge, mais j'ai fait une pause pendant le mois de janvier pour continuer et découvrir des séries qui me tiennent à cœur, dont A Series of Unfortunate Events et The Fall, entre autres. J'ai donc fini Croc-Blanc de justesse, fin janvier, quelques heures avant le jour de mon anniversaire ! Vous pouvez découvrir l'historique de mes lectures en jetant un coup d’œil aux titres de romans barrés juste au-dessus de ce bilan. 
   En tous cas, ce fut une belle session du challenge cette année encore, j'ai découvert de nouveau de super lectures, et j'espère rajouter à ma PAL de l'an prochain certains livres que j'ai découvert dans vos PAL ! A l'année prochaine pour ce challenge, et continuez de faire de belles découvertes livresques ! Je vous embrasse mes petits loups ;)
 


vendredi 25 novembre 2016

Ce qui nous lie

Auteure : Samantha Bailly
Edition : Milady
Parution originale : 2013
Genre : Romance, Fantastique
   Résumé : Alice a un don. Les liens entre les individus lui apparaissent sous forme de fils lumineux. Un phénomène inexplicable qu’elle a appris à dissimuler... et à utiliser pour démasquer les hommes infidèles et venger les femmes trompées. Mais au fond, Alice aspire à retrouver une vie «normale», celle du bureau, des collègues et des relations simples. Son nouveau job dans un cabinet de recrutement semble lui offrir tout cela, et plus encore.
Parmi les personnalités variées qui cohabitent dans l’open space, elle rencontre Raphaël, chasseur de têtes et de cœurs, un homme inaccessible qui ne la laisse pas indifférente. Le seul dont Alice n’arrive pas à percevoir les liens.
   Cela faisait tellement longtemps que ce roman était dans ma PAL et que j'osais pas l'en sortir que je me suis dis que j'allais le lire pour le dernier Weekend à 1000 de l'année. Il y a des livres comme ça, on vous dit tellement de bien dessus et on les élèvent tellement aux cieux pour vous convaincre de les lire, que vous n'osez pas, tout simplement, par peur d'en attendre trop et d'être déçue. je suis heureuse de ne pas avoir été déçue par ma lecture de mon tout premier Samantha Bailly.
 
   Je m'attendais à une énième romance cucul quand j'ai ouvert le livre au départ, avec un fond de fantastique avec le pouvoir d'Alice pour faire un peu original. Et puis, ça avait un peu trop un côté Twilight le truc du "oh mon dieu je suis tellement obsédée par toi parce que je n'arrive pas à te percer à jour avec mon pouvoir" mais en réalité il n'en est rien.
   Alice est un personnage en pleine reconstruction d'elle-même. Elle ne sait plus trop où elle en est dans sa vie depuis un évènement fâcheux qui lui est arrivée et l'a totalement bouleversée, et qui lui a fait naître ce pouvoir très étrange de lire dans les relations humaines. Alors, par souci de vengeance et pour faire un pied de nez à la vie qui lui a tout pris, elle décide de s'en servir pour délier les relations d'hommes infidèles et "aider" les femmes trompées. Du moins, c'est ce qu'elle pense à ce moment-là, elle pense que cela l'aide et aide ces femmes. Elle va découvrir plus tard que ce n'est pas aussi simple que cela.

   Le roman est très intelligemment construit à mon avis. Chaque fin de chapitre donne envie de tourner la page suivante et d'en commencer un autre, notamment grâce aux sauts dans le temps. Ceux-ci permettent d'en apprendre sur le passé d'Alice, et sur les circonstances de la venue de son pouvoir, qui reste un des aspects principaux de ce roman. Ils permettent également d'en apprendre sur son futur, en en révèle assez pour qu'on comprenne la situation, mais suffisamment peu également pour que le lecteur se pose des questions et ait envie de continuer à lire pour y répondre.
 
   L'histoire d'amour que raconte ce roman reste somme toute classique, mais l'auteure m'a quand même surprise à plusieurs moments, surtout sur la deuxième partie du roman en réalité. Je pense que le personnage d'Alice a enfin une réaction normale de jeune fille de 20 ans quand elle est confrontée à une relation telle que celle qu'elle entretient avec Raphaël, alors que je trouve la réaction d'autres filles de romans que j'ai lu un peu incohérente. Personnellement, en tous cas, je suis plutôt pragmatique sur les choses de l'amour. Si la personne en face de moi est trop compliquée, trop baratineuse ou qu'elle me fait trop mal, je passe à autre chose assez rapidement. C'est pas forcément facile, mais c'est plus sain et je le sais. Mais j'y arrive aussi parce que je suis bien dans ma tête et dans mon corps. Ça n'a pas toujours été ainsi, mais ça l'est maintenant. Mais ce n'était pas le cas d'Alice au début du livre. Elle évolue énormément au cours du roman, et je me reconnais beaucoup en elle du coup. Je pense que c'est pour ça aussi que j'ai beaucoup aimé ce roman, parce que je me reconnais enfin pleinement dans un personnage féminin de mon âge, dans un roman. 

   Ce qui nous lie est un roman vraiment très touchant, plein de sentiments, qui crée un contraste avec la plume de l'auteure, qui peut être cassante. C'est le premier roman de Samantha Bailly que je lis, je n'ai donc aucun autre support pour comparer, mais Samantha Bailly aime apparemment les phrases nominales, les phrases constituées d'un seul mot, qui peuvent créer un rythme saccadé et sec parfois, un peut coupant, comme si le style de l'auteure lui-même tentait de couper les liens qui unissent les gens et qu'Alice peut voir, comme si tout au long du roman, le personnage d'Alice, par sa façon tranchante de narrer son histoire, tentait de se débarrasser inconsciemment de son pouvoir. C'est un style d'écriture que j'ai beaucoup apprécié cependant, et que j'ai trouvé cohérent et très approprié.

   Je conseille donc la lecture de Ce qui nous lie, parce que c'est un roman qui fait du bien, une bouffée d'air frais dans une vie de lecteur, qui saura je le pense, vous séduire et vous emporter complètement.

mercredi 23 novembre 2016

Sélection de livres à offrir pour Noël

    Salut toi !
   Je sais pas toi, mais quand le mois de décembre commence à pointer le bout de son nez, moi je commence à avoir un sourire jusqu'aux oreilles et à vouloir emplir mon chez-moi de décos de Noël, d'un sapin bien garni, d'odeurs de clémentines et de chocolats chauds à la cannelle, ou boire un bon thé chaud et lire un bon livre auprès d'un feu de cheminée qui crépite. Vous aussi ? Mais c'est formidable ! Alors que diriez-vous de vous joindre à moi ? ... Comment ? Je ne vous entends pas... Oh, vous me dites que Noël vous stresse parce que vous n'avez pas d'idées de cadeaux à offrir ? Pas de panique ! Je vous ai concocté une petite sélection de livres à offrir ou à mettre dans votre wishlist de Noël pour cette année, avec toutes sortes de livres, et pour toutes sortes de lecteurs ! Alors, tu viens ? 

  Alice de l'autre côté du miroir de Lewis Carroll, illustré par Benjamin Lacombe


    L'an dernier sortait le Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll auquel Benjamin Lacombe a magnifiquement prêté ses pinceaux, mais le dessinateur ne s'est pas arrêté à ce volume. Fin novembre sortira le deuxième tome illustré, Alice de l'autre côté du miroir. Cette sublime édition ravira petits et grands, et donne une belle occasion aux parents de faire découvrir à leurs enfants cette merveilleuse histoire. Il est déjà en précommande sur le site de la Fnac, et sortira le 30 novembre prochain. 






 

Harry Potter et la Chambre des Secrets de J.K. Rowling, illustré par Jim Kay


   Si vous n'avez pas encore craqué pour les éditions illustrées par Jim Kay de cette célèbre saga qu'est Harry Potter, je ne sais pas ce que vous attendez. Le premier tome illustré est sorti à l'automne 2015 et est une vraie petite merveille. La suite des aventures de Harry et ses amis dans ce petit bijou est tout aussi belle et bien illustrée que dans le premier tome. Là aussi, belle façon pour des parents de faire découvrir à leurs jeunes enfants cette saga chère au cœur de nombreuses personnes.







Frida de Benjamin Lacombe et Sébastien Perez


   Nouvelle collaboration de Benjamin Lacombe et Sébastien Perez, ces derniers rendent hommage à cette grande icône de l'art mexicain qu'est Frida Kahlo. Victime d'un accident jeune, celle-ci se retrouve paralysée, et il ne lui reste donc plus que la peinture, et les correspondances avec ses amants. Avec une succession de pages découpées et un texte poétique, les deux artistes nous immergent dans l'art et les profondeurs de l'âme de Frida. Le livre est déjà précommandable sur le site de la Fnac et sortira le 23 novembre.







La Quête d'Ewilan, tome 4, BD, de Lylian, Laurence Baldetti et Pierre Bottero


   Cela fait quelques temps maintenant qu'une collaboration est née entre Lylian et Laurence Baldetti pour créer une BD qui retracerait toute l'histoire de La Quête d'Ewilan, et nous voici ici au tome 4. C'est un très bel objet-livre, qui vous fera (re)plonger avec bonheur dans l'univers magnifique de Pierre Bottero, ce livre est un indispensable sous votre sapin.









Percy Jackson de Rick Riordan


   Je profite du fait que cette année Le Livre de Poche a sorti de nouvelles éditions de la célèbre saga Percy Jackson, pour vous conseiller une série de livres qui me tient énormément à cœur. Celle-ci retrace les aventures du demi-dieu Percy Jackson et de ses amis dans notre monde actuel, qui est en fait peuplé de dieux grecs.  C'est rempli d'humour, d'action, on apprend plein de choses sur la mythologie grecque, les héros sont intéressants et touchants, bref, qu'attendez-vous pour (re)découvrir cette saga ? Dans la même lignée, vous avez le livre illustré de Percy Jackson et les héros grecs que vous pouvez mettre sous votre sapin les yeux fermés. 







Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs


   Et oui, avant d'être le nouveau film de Tim Burton sorti au cinéma dernièrement, Miss Peregrine et les enfants particuliers est un livre à la base. Et un très beau livre. Des pages en papier glacé, des photos en noir et blanc, le livre en lui-même est tellement lourd qu'on peut faire des haltères avec, au moins. La saga comporte trois tomes, soit trois fois plus de plaisir ! Et si vous possédez déjà les livres et que vous avez vu le film, peut-être craquerez-vous pour les BD Miss Peregrine...  









Le petit livre pour apprendre à dire non (à la violence) de Serge Bloch


   Apprendre à dire "non", ce n'est pas toujours facile. Surtout dans notre monde où les gens ne comprennent pas le caractère catégorique d'une réponse telle que "non". C'est pourquoi il est important je pense d'apprendre dès leur plus jeune âge à nos enfants à s'affirmer et à leur faire comprendre qu'il y a des choses inacceptables, comme la violence, et leur apprendre à y faire face. Ces deux petits livres tendres avec des images touchantes sont parfaits pour l'éveil de l'enfant. 

La Fille du Train de Paula Hawkins


   La Fille du Train, c'est LE polar qui s'est vendu comme des petits pains ces derniers mois. On le voit partout, des gens le lisent dans le tram (oui, je dis tram, pas métro, parce que j'habite Bordeaux, et à Bordeaux, nous avons le tram, na.), dans la rue, je le vois sur la blogosphère, à tel point que ça me donne envie de sortir de ma zone de confort et de tenter de nouveau l'expérience du polar. Parce que, à part Dennis Lehane, j'en lis pas beaucoup, oups. Mais du coup je me devais de le mettre dans cette sélection, c'est un livre phare du moment, surtout avec la sortie du film adapté du roman.







Chanson douce de Leïla Slimani


   Leïla Slimani est depuis cette année la lauréate du prix Goncourt 2016, et que ce soit une femme qui gagne le prix Goncourt cette année, j'avoue que la féministe qui est en moi hurle de plaisir. Je n'ai pas encore lu ce livre pour ma part, mais il faut bien que je sorte des prix littéraires dans ce classement, car il va forcément figurer en tête des livres qui se vendent le plus en France grâce à ce statut. Je vous conseille donc ce livre, car les prix littéraires sont souvent une valeur sûre. 









Hirondelle, coccinelle et quelques autres


    Ce petit livre illustré est sorti en 2015, mais je ne pouvais pas m'empêcher de le mettre dans cette sélection. C'est un petit livre jeunesse avec des illustrations pleines de légèreté et de douceurs qui émerveilleront les petits comme les plus grands, avec des textes poétiques et des images riches en couleurs. A mettre entre les petites mimines de vos enfants impérativement.










La Valse des arbres et du ciel de Jean-Michel Guenassia


   Un livre qui parle de Vincent Van Gogh, qui se situe dans son univers, voilà qui devrait ravir tous les amateurs d'art et d'histoire de l'art. Un roman sur le dernier amour de Vincent Van Gogh, son histoire avec Marguerite Gachet, jeune femme qui se sent étriqué dans son corps de femme au XIXè siècle. Un livre qui montre les conditions de la femme au XIXè siècle, et une représentation assez fidèle de Van Gogh grâce aux nombreuses recherches de l'auteur. Un livre à mettre entre les mains des amateurs de l'art de ce grand peintre. 







Le simplissime, le livre de cuisine le plus facile du monde

  
   Ce livre est un véritable Graal de la cuisine, à mettre entre les mains de tous les amateurs de cuisine, de recettes simples mais savoureuses. Ce livre montre la recette que vous voulez essayer étape par étape, photo par photo, pour vous aider à vous rendre compte de l'endroit où vous en êtes dans votre recette, pas à pas, et ainsi réussir tous vos plats ! C'est pas merveilleux ? Le Simplissime existe également pour les recettes light.











   Et voilà pour cette petit sélection de livres à mettre sous le sapin le 25 décembre prochain ! J'espère vous avoir donné des idées et que vos soirées au coin du feu seront plus agréables avec de jolis livres et de belles histoires !
Je vous laisse voguer sur les pages de belles lectures, et je vous fais des bisous mes p'tits loups ! :)

samedi 19 novembre 2016

Victoria, saison 1 | Chronique Série

Titre original : Victoria
Créée par : Daisy Goodwin
Origine : Royaume-Uni
Première diffusion : 28 août 2016
Sur : ITV (UK)
Vue en : VOSTFR
S'étend sur : 8 épisodes
Statut : En production
Avec : Jenna Coleman, Tom Hughes, Catherine Flemmings, Daniela Holtz, Nell'Hudson, Ferdinand Kingsley, Tommy Knight, Eve Myles, David Oakes, Paul Rhys, Adrian Schiller, Peter Firth, Alex Jennings, Rufus Sewell...
   Résumé :  Le début de la vie de reine de Alexandrina Victoria, nouvellement appelée Victoria, depuis son accession au trône à l'âge de 18 ans jusqu'à son mariage avec le prince Albert et la naissance de son premier enfant.
   Je me suis lancée au début dans cette nouvelle série pour une raison peut-être un peu futile : Jenna Coleman joue le rôle principal. Et Jenna Coleman, c'est aussi l'actrice qui joue Clara Oswald, mon personnage préféré d'une de mes séries préférées : Doctor Who. Il faudra que je vous parle de Doctor Who un jour. Mais pour l'instant, parlons de Victoria.

   Victoria est une sorte de série historique/biopic sur la reine qui donne son nom à la série, qui a régné sur le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie, fut Impératrice des Indes et créa l'Institut de Torchwood (ah, non, ça aussi c'est dans Doctor Who décidément, tout est lié). Je n'en connais pas assez sur cette reine et sur son règne pour commenter le côté historique de la série, mais j'ai tout de même l'impression que, pour l'instant, la série suit assez fidèlement le cours de la vie de Victoria.
   J'ai beaucoup aimé cette série grâce aux décors et costumes somptueux. On peut dire que la série est très soignée de ce côté-là, car visuellement, la photographie de cette série est sublime. De plus, les acteurs sont tous excellents, avec un jeu impeccable.


   J'aime beaucoup le personnage de Victoria. A peine sortie de l'enfance, la jeune fille se retrouve à devoir assumer le gouvernement de tout un pays. Mais cela ne va pas suffire à l'effrayer pour autant, car Victoria va se battre bec et ongles, notamment contre ses oncles et sa mère pour pouvoir gouverner elle-même et choisir seule ses propres conseillers. Elle va faire des erreurs, bien sûr, mais apprendre de celles-ci, et va acquérir un peu d'expérience grâce aux conseils avisés de Lord Melbourne (Rufus Sewell), surnommé affectueusement par Victoria "Lord M".
   Je suis un peu mitigée en revanche sur le personnage du Prince Albert. Au premier abord, je l'ai adoré. Déjà, et très futilement, parce que Tom Hughes est particulièrement joli à regarder, mais aussi parce qu'il avait une façon d'être que j'appréciais beaucoup. Et enfin, la scène de danse avec Victoria n'y est pas pour rien dans mon affection du jeune homme. Mais après, il y a eu le mariage avec Victoria. Et c'est là qu'il a commencé à devenir râleur et pleurnicheur. C'est un aspect de sa personnalité qui m'a rebutée quelque peu. D'autant plus à cause d'une certaine scène qui m'a abasourdie, dans laquelle il semble ne pas laisser le choix à Victoria sur le moment où ils devraient avoir des enfants. Compte tenu du contexte de l'époque, je n'en tiens que peu rigueur, mais j'avoue que la femme moderne qui est en moi a été quelque peu bouleversée.


   Il y a un aspect que je ne comprends pas dans cette série en revanche, c'est pourquoi on donne autant d'importance aux personnages des domestiques. Attention, je ne dis pas que la vie de domestiques n'est pas importante. Le problème, c'est que cette série a pour sujet de raconter la vie d'une reine. C'est ça, et seulement ça, le sujet. J'ai l'impression que la série a voulu surfer sur le succès d'une autre série britannique historique, qui est Downton Abbey. Et dans cette série là, ça fonctionne, le fait de raconter la vie des domestiques, car ça fait partie intégrante du sujet de la série. Mais pas dans Victoria. J'avoue m'être totalement désintéressée de l'histoire de Miss Skerrett, et m'être un peu tourné les pouces chaque fois qu'elle apparaissait à l'écran, car j'aurais préféré que la série se concentre uniquement sur Victoria et ses histoires politiques et privées. A voir si ces deux histoires se rejoignent dans la saison 2, et si l'histoire des domestiques sert véritablement l'intrigue à l'avenir.


   Outre ce petit souci que j'ai eu avec la série, je vous conseille fortement cette première saison, très bien jouée, avec de bons acteurs, de beaux décors, et une trame historique intéressante quoiqu'il en soit. Elle est en plus très courte, comme souvent avec les séries britanniques, elle ne comporte que 8 épisodes pour l'instant. Je pense que chacun peut trouver son compte das la série Victoria.

La Belle au bois dormant

Auteur : Jacob et Wilhelm Grimm
Edition : Folio
Parution : 1812
Genre : Conte
   Résumé : Un roi et une reine qui n'arrivait pas à avoir un enfant, eurent un jour le bonheur d'avoir une fille. Elle eut pour marraine des fées qui firent don de merveilles. Mais une vieille fée aigrie de n'avoir pas été invitée jette une malédiction à l'enfant : quand elle aura quinze ans, elle se piquera le doigt à un fuseau et mourra.





   Ce conte des frères Grimm est une réécriture du conte de Perrault paru près de deux siècles auparavant. Et celui-ci est bien différent de l'original. 
Premièrement, il est bien plus court. La version de ce conte que je possède est long d'à peine 6 pages, c'est dire à quel point il est succinct. Ma chronique ne sera donc pas vraiment plus longue. 
   En réalité, j'ai l'impression que dans cette version du conte, les auteurs ont voulu aller au plus court. En effet, ce conte est très simple, voire simpliste. Et pour le coup, il s'arrête à la première partie, laissant de côté la deuxième partie sur la mère du prince, et se finit sur le mariage du prince et de la princesse. 
   Il n'y a toujours pas de prénom par ailleurs, ce qui me pertrube toujours autant car je suis habituée aux noms du film Disney. 
   Je ne peux pas dire grand chose de plus sur ce conte, tellement il est court. Si vous avez lu la version de Perrault, lisez aussi celle des frères Grimm, celle-ci a basculé dans le domaine public et est facilement trouvable en lecture libre sur Internet, en cliquant ici, et se lit en un quart d'heure à peine.

La Belle au bois dormant

Auteur : Charles Perrault
Edition : Le Livre de Poche
Collection : Les Classiques de Poche
Parution : 1697
Genre : Conte
   Résumé : À l'occasion du baptême de la princesse, le roi et la reine organisent une fête somptueuse, invitant famille, amis et fées marraines bienveillantes de l'enfant. Chacune d'elles offre un don à la princesse : beauté, grâce, etc. Brusquement une vieille fée, qui n'a pas été invitée, se présente et lance à la princesse un charme mortel : la princesse se piquera le doigt sur un fuseau et en mourra. Heureusement, une des fées marraines peut atténuer la malédiction : « au lieu d'en mourir, elle tombera seulement dans un profond sommeil qui durera cent ans, au bout desquels le fils d'un Roi viendra la réveiller ». Pour protéger sa fille, le roi fait immédiatement interdire de filer au fuseau ou d'avoir un fuseau sous peine de mort. Pourtant, vers ses quinze ans, dans une partie reculée du château, la princesse découvre une vieille fileuse qui ne connait pas l'interdiction. La princesse se pique au fuseau et s'endort pour cent ans.

   En ce moment, alors que l'hiver pointe bientôt le bout de son nez, et avec lui Noël, c'est une période de l'année que j'apprécie particulièrement par son ambiance cosy. C'est le moment parfait pour ressortir mes cassettes Disney (oui, j'ai bien dit "cassette", je suis une vieille de la vieille). Et je me suis souvenue que j'avais les contes originaux que Disney a adapté dans ma bibliothèque, contes que j'ai donc ressorti pour l'occasion. Et pour le coup, je n'avais jamais lu encore le conte La Belle au bois dormant de Charles Perrault.
   Ce conte est bien différent de la version de Disney, que je connais depuis toute petite et que je préfère, pour tout dire. La version de Perrault a l'air un peu plus simpliste, et même un peu insipide. Déjà, presque aucun personnage n'a de nom, ce qui est quelque peu déstabilisant, et les pétillantes trois bonnes fées me manquent un peu. Cette version de Perrault est un peu austère, et également plus cruelle, à mon avis. Le conte va au-delà de ce que Disney propose, il ne s'arrête pas au moment où le prince réveille la princesse, mais continue jusque quelques années plus tard. On en apprend sur la famille du prince, dont la mère est une ogresse et convoite les enfants que son fils a avec la princesse, et va chercher par tous les moyens à les manger. J'ai très peu aimé cette partie de l'histoire, qui me semble être inutile et ne participe à mon avis pas à la morale de l'histoire.
   En résumé, le conte de La Belle au bois dormant n'est pas du tout un de mes préférés de Perrault, mais sa lecture me permet d'admirer encore plus Disney qui a réussit avec un matériau un peu médiocre à produire un film bien mieux que la version originale. Je devine par ailleurs que ces derniers ce sont un peu plus inspirés de la version qu'on donné les frères Grimm. Je conseille tout de même de lire ce conte, qui est assez court, ne serait-ce que pour en connaître la version originale. 

mardi 15 novembre 2016

Hunger Games

Auteure : Suzanne Collins
Edition : Pocket Jeunesse
Parution originale : 2008-2010
Genre : Dystopie
   Résumé : Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.

Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.
Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

   J'ai beaucoup de chance d'avoir eu des livres tels que Harry Potter, A Song of Ice and Fire ou encore Hunger Games qui m'aient autant marquée, et ce à différentes périodes de ma vie. Hunger Games a marqué mon entrée dans l'adolescence, et le moment où j'ai commencé à m'intéresser aux livres "pour les plus grands" et à laisser un peu de côté les "livres pour enfants" (même si y a toujours des périodes où je me tourne vers des livres axés "jeunesse" bien sûr)
   Si j'ai une fierté, c'est celle d'avoir découvert cette saga à ses débuts. Hunger Games n'était pas un phénomène mondial quand je l'ai connu. On me répondait encore "Hunger quoi ?" quand je demandais à des gens autour de moi qui connaissait cette trilogie, et c'était un peu frustrant, et en même temps, j'avais l'impression de détenir un bijou, un trésor enfoui que j'étais contente d'avoir pour moi seule.
   Hunger Games, c'est aussi le livre qui m'a fait me questionner sur l'état du monde aujourd'hui. Il suffirait de si peu, surtout en ce moment, pour basculer dans un extrême tel que celui décrit dans Hunger Games. Il suffit de la téléréalité de trop, d'élire la mauvaise personne, de déclencher un conflit avec le mauvais pays. Effrayant comme notre monde tel que nous le connaissons ne tient qu'à un fil, n'est-ce pas ? Il pourrait très bien ressembler à un de nos univers dystopiques qu'on aime tant lire, mais dans lesquels il ne fait pas bon vivre, si nous ne faisons pas attention.
   J'ai eu un réel coup de cœur pour les deux premiers tomes, un peu moins pour le troisième (et pour les films, c'est le contraire, les deux parties de Mockingjay sont mes préférées de la saga) que j'ai un peu eu du mal à comprendre et dans lequel j'ai un peu eu du mal à me projeter à ma première lecture. C'est peut-être à cause de toutes ces stratégies militaires développées dans le dernier livre, mais c'est vrai que j'ai eu du mal à me plonger réellement dans la première partie du dernier tome. Je l'ai cependant dévoré lui aussi. Car cette saga est de celles que l'on ne peut pas lâcher avant d'avoir lu la toute dernière page.
   Ce que l'on aime dans cette trilogie, ce sont ses personnages : ils sont tous riches en personnalité et en histoire, tous intéressants et ils sont tous très bien développés, et ce, malgré le fait que la focalisation de tous les livres est interne, on voit tout à travers les yeux de Katniss. C'est ultra difficile de développer tous ses personnages en focalisation interne, et juste pour cela, et pour l'univers, il faut lire Hunger Games.
   Vous l'aurez compris, Hunger Games est une saga qui est chère à mon cœur. Je prends plaisir à relire les livres et revoir les films au moins une fois par an (au moment où je vous écris cette chronique, d'ailleurs, je suis en train de visionner Catching Fire) et je ne pense pas m'en lasser un jour. Il s'agit vraiment d'un de mes coups de cœur ultimes. Je ne compte plus le nombre d'émotions que j'ai ressentie à la lecture des livres et au visionnage des films. C'est un monde incroyablement triste, et beau à la fois, avec une étincelle d'espoir qui embrase le cœur de chaque lecteur qui a croisé sa route.

https://buffyslibrary.blogspot.fr/search/label/Coup%20de%20c%C5%93ur

mardi 8 novembre 2016

Weekend à 1000 #3 | CHALLENGE

   Salut toi !
   Je reviens avec un nouvel article à propos de ma troisième participation au Weekend à 1000 ! Je n'ai pas pu participer à l'édition d'août dernier, puisque j'étais partie en vacances à ce moment là, mais pour celle de novembre je suis ultra motivée ! Cette session se déroulera du vendredi 11 novembre à 19h00 jusqu'au dimanche 13 novembre à minuit.
   Je refais un rapide topo sur le challenge pour ceux qui débarquent : le Weekend à 1000 est un challenge créé par Lili Bouquine il y a... 3 ans maintenant ? et dont le principe est simple : en un weekend, du vendredi à 19h jusqu'au dimanche minuit, le but est de lire minimum 1000 pages de livres pour réussir le challenge. Il peut s'agir de n'importe quels livres, pas seulement des romans, mais aussi des BD, mangas, albums, recueils de nouvelles et poésie, etc. La seule chose qui compte, c'est de se faire plaisir tout le weekend niveau lecture !
   Comme d'habitude, je vous présente ma PAL provisoire des livres que pour l'instant j'ai envie de lire pendant ce Weekend à 1000, mais cette liste est encore variable d'ici vendredi, et peut même changer en plein milieu du challenge. Tu viens ?

   Pour cette session, j'ai envie de lire : 
- La Quête d'Ewilan, tome 3 : L'île du destin de Pierre Bottero, 352 pages
- Earthend, tome 1 : Visions de feu de Gillian Anderson et Jeff Rovin, 344 pages
- Le chat qui venait du ciel de Takashi Hiraide, 131 pages
- Ce qui nous lie de Samantha Bailly, 283 pages
- Charley Davidson, tome 5 : Cinquième tombe au bout du tunnel de Darynda Jones, 398 pages

http://la-liseuse.blogspot.fr/2013/05/ce-qui-nous-lie.html


   Voilà pour ma PAL du Weekend à 1000. Je l'ai faite volontairement plus grande que 1000 pages pour avoir le loisir de switcher une lecture ou savoir par quoi continuer si j'ai dépassé mon challenge et que je veux pousser plus loin. Oui, parce que je sais pas quoi lire si je prévois pas une PAL dans ma PAL, évidemment. 
   Je mettrai à jour cet article pendant le weekend si j'ai le temps, ou après le challenge pour vous en faire le récit ! 
   Quoiqu'il en soit, si vous faites vous-même le weekend à 1000, partagez moi vos PAL en commentaires, ça m'intéresse de savoir ce que vous lisez, et sinon, on se retrouve ce weekend pour lire, lire, liiiiire !
   Bisous les p'tits loups :)

______________

   Et on peut dire que ce Weekend à 1000 est un échec pour ma part cette fois-ci. Je n'ai pas eu tout le temps que je voulais pour pouvoir lire ce weekend, puisque j'ai dû sortir, et j'ai perdu la motivation le dimanche. Voyons cela d'un peu plus près :

Vendredi 11 novembre

 

 19h, le coin lecture est prêt, le challenge peut débuter.
    A 19h le vendredi soir, après avoir fini d'écrire un devoir pour un cours de la fac, je me pose sur mon canapé pour pouvoir terminer ma lecture en cours, le tome 2 de La Quête d'Ewilan. J'ajoute avant 20h les 70 pages qu'il me restait à lire, et, n'ayant pas envie de continuer avec le tome 3 tout de suite, j'enchaîne avec Ce qui nous lie de Samantha Bailly. Emportée dans ma lecture, je ne me rends pas compte qu'il est 1h du matin quand je finis par fermer le livre au bout de 147 pages pour aller dormir. J'ai donc lu un peu plus de 200 pages le vendredi soir.

Samedi 12 novembre


   Forcément, en m'étant couchée aussi tard la veille, je me réveille tout aussi tard le samedi (10h30), plus tard que je ne le souhaitais en tous cas, et je continue Ce qui nous lie. Lecture très agréable, très prenante, j'ai hâte d'écrire un avis sur ce livre. Départ de la maison à 13h30 environ pour aller rendre visite à mes grands-parents que je n'avais pas vu depuis un moment, je lis quelques pages supplémentaires dans la voiture, ayant la chance de ne pas être malade dans les transports. Je finis Ce qui nous lie quand je rentre, ça rajoute 140 pages à mon compteur depuis la veille, mais je suis très lente ce weekend. J'enchaîne avec Le Chat qui venait du ciel de Hiraide Takashi (je ne sais jamais avec les asiatiques quel est le nom et quel est le prénom, alors ne m'en veuillez pas si vous connaissez l'auteur et que j'ai inversé) en me disant que les 131 pages de ce petit livre seront vite avalées, mais que nenni. J'arrive pas à rester concentrer sur le livre, alors je l'abandonne après 14 pages. Je termine le samedi soir avec 367 pages à mon compteur. La réussite du challenge semble compromise. 

 

Dimanche 13 novembre


   Le lendemain, j'essaye de me reprendre en commençant le premier roman de Gillian Anderson, Visions de Feu, le premier tome de sa saga Earthend.

Je suis au passage assaillie par un chien un peu collant mais adorable donc on lui en veut pas
  
   Je suis très fan de cette actrice maintenant écrivain, et ce depuis que je suis toute petite (elle incarne notamment le rôle mythique de Dana Scully dans X Files et Stella Gibson dans The Fall) et pour moi, Gillian Anderson, c'est une valeur sûre. L'univers du roman a l'air assez riche, l'histoire me plaît bien, j'accroche au livre, mais je sens que je force, que je commence à me lasser de rester tout le weekend à lire. Surtout que, la veille, j'ai eu le malheur pour mon challenge de demander à ma grand-mère de commencer à m'apprendre le tricot, j'ai eu envie tout le dimanche d'employer mes doigts à créer des jolies choses avec de la laine plutôt qu'à tourner des pages.

 Oups.

    J'abandonne donc mon challenge du Weekend à 1000 naturellement en début d'après midi après avoir lu 50 pages pile de Visions de Feu, que je reprendrai sans doute cette semaine, en ayant assez de lire pour ce weekend. 
   Avec un total de 417/1000 pages, je n'ai pas réussi, et de loin, mon challenge de lire 1000 pages en un weekend. J'ai néanmoins réussi à terminer un livre de presque 300 pages en moins d'un jour, avec Ce qui nous lie ce qui n'est pas rien, abandonné une lecture, et commencé deux autres. J'ai tout de même passé un bon moment de lecture le temps que ça a duré. 
   Partagez moi votre résultat en commentaires si vous avez participé au Weekend à 1000 vous aussi, ainsi que les livres que vous avez finalement lu ! Je vous laisse voguer sur les pages de belles lectures, et vous retrouve probablement pour la prochaine session du Weekend à 1000, l'année prochaine ! 
   Bisous mes p'tits loups :) 

lundi 7 novembre 2016

The Book of Ivy, tome 2 : The Revolution of Ivy

Auteure : Amy Engel
Edition : Lumen
Parution originale : 2015
Genre : Dystopie

   Résumé : Née pour trahir et faite pour tuer... sera-t-elle à la hauteur ?

J'ai tout perdu. Mon foyer. Ma famille. L'homme que j'aime.
Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d'attendre que la faim et la soif et raison de moi. Ou bien qu'une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant... Mais je refuse d'abandonner. J'en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d'agir, enfin.
Bishop me l'avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà e la barrière, c'est encore pire. L'hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l'eau, des vivres, un abri. D'autres condamnés avec lesquels m'allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d'avant, me venger de ceux qui m'ont trahie... ou mener, purement et simplement, la révolution ?
Car je ne suis plus une Westfall, ni une Lattimer. Simplement Ivy. Et je suis enfin libre.
    Je vous ai présenté plus tôt dans l'année le tome 1 de cette duologie The Book of Ivy, et je me suis rendue compte que j'avais oublié de publier mon avis sur ce tome 2, alors je m'en vais de ce pas vous l'écrire.

   Nous retrouvons donc Ivy au même moment qu'à la fin du tome 1 : elle est derrière la Barrière, seule, sans défenses, et sans moyens de se nourrir. Autant dire qu'elle est pas sortie de l'auberge.
   Ivy va vite se rendre compte après quelques péripéties que ceux que la population de Westfall ont jeté derrière la Barrière pour des raisons parfois justifiées, parfois non, ont réussi à se construire une véritable petite communauté, et nous allons découvrir le fonctionnement de cette petite société en même temps que Ivy.
   Je ne vais pas m'attarder plus sur l'histoire car je n'ai pas envie de vous révéler tous les coups de théâtre de ce tome, alors je vais directement passer à mon ressenti suite à ma lecture.
   Ce tome a confirmé mon amour pour le personnage de Bishop, qui est juste PARFAIT et que c'est parfaitement injuste qu'il n'existe pas dans la vie réelle parce que je peux vous dire que je lui proposerais direct d'aller boire un verre. On découvre d'autres facettes de sa personnalité qui ne sont pas déplaisantes, et très intéressantes. Ivy, en revanche, m'a beaucoup agacée à certains moments, alors que je l'aimais beaucoup dans le premier tome, c'est bien dommage ! Je n'ai pas toujours compris certaines de ses attitudes, et pour cela je trouve que ce tome 2 est légèrement en dessous du premier. Mais j'ai adoré les nouveaux personnages, ainsi que leur histoire.
   La plume de Amy Engel a toujours pour effet de donner envie de lire la suite sans s'arrêter. C'est le genre de livre page turner, conçu pour ne jamais couper le rythme et de façon à ce que le lecteur ne referme pas le livre à la fin d'un chapitre. Cela a pour effet de vous faire lire une petite brique de 300 page en à peine un après-midi, et sans voir le temps passer.

   Ce tome 2 est donc un très bon tome, malgré certains passages qui m'ont fait lever le sourcil, et le fait qu'il soit un peu en dessous du premier tome, mais c'est tout de même une bonne suite qui termine en beauté la duologie. J'ai particulièrement aimé les dernières pages d'ailleurs, ce n'est pas un total happy ending, ce qui est pour moi un bon point, surtout dans une dystopie.

dimanche 6 novembre 2016

La perle de Wyletown

Auteur : Kyrell Wyle
Edition : The Book Edition (aussi disponible jusqu'au 1er décembre sur Wattpad)
Parution : 2016
Genre : Romance

   Résumé : Joe Atlanters a un rêve. Depuis son enfance, Wyletown l’attire. Surnommée « La Belle Rouge » pour le manteau que ses lilas carmin dessinent dès le printemps, cette ville regorge de bien d’autres trésors.
Des perles par exemple, et toutes sortes de perles.
Mais c’est surtout un grand évènement qui rend la ville fascinante aux yeux de Joe. Il s’apprête à commencer et attise la curiosité et l’envie du monde. Un évènement qui va bouleverser la vie du jeune homme.
Wyletown, ville parfaite où il fait bon vivre. Wyletown, ville aux deux visages. Wyletown, ville peuplée de charmants personnages. Wyletown, ville où le plus grand festival de cinéma se fait écho au-delà des frontières.
Pourquoi tout le monde veut aller à Wyletown ?
Et si le rêve que Joe était sur le point de réaliser n’était pas celui qu’il croyait…

   Il y a quelques temps, l'auteur de ce livre m'a contactée sur Livraddict pour me proposer de participer à un projet. Celui-ci consistait à découvrir son premier roman en même temps que plusieurs autres blogueurs et ensuite d'en publier un article sur nos blog respectifs. J'ai évidemment accepté, avide de nouvelles lectures, et l'auteur m'a donc envoyé son livre pour que je le lise, et pour cela je voudrais le remercier chaudement de m'avoir permis de participer. Voici donc mon avis sur ma lecture ! Tu viens ?

   Une des qualités que l'on peut remarquer de cet auteur, c'est qu'il sait installer une atmosphère. J'avais clairement envie d'y aller, moi, au festival de Wyletown, et en cela, le roman est réussi car il repose essentiellement sur cette atmosphère. On se croirai au festival de Cannes, au début du XXè siècle, on est embarqué dès le début au milieu de toutes ces paillettes, ces robes, et cette frénésie autour de l'univers du cinéma. 
   De plus, je dois dire que la romance est assez bien amenée. Ce qui me repousse quand je lis des romances, c'est que les personnages sont directement jetés dans les bras l'un de l'autre, avant même qu'on ne connaissent vraiment les personnages nous-même. Comment voulez-vous qu'on trouve cela crédible, nous, lecteurs ? Moi, j'aime les histoires d'amour crédibles, vraies : ici, les personnages prennent bien leur temps, on apprend à les connaître avant qu'ils ne sautent le pas, ils sont attendrissants et tendres, et bien trop mignons pour mon petit cœur de sentimentale. Il prennent d'ailleurs tellement leur temps que moi-même j'avais envie de les prendre par le cou et de faire ceci : 

 Moi face à Line et Joe.
   
   J'ai eu un peu peur à un moment donné parce que j'ai vu la naissance d'un triangle amoureux, un des lieux communs de la littérature romantique qui m'insupportent et me font rouler des yeux au ciel, mais il se fait assez discret pour qu'on arrive à l'oublier tout de même.

   Là où je suis un peu plus mitigée, c'est à propos de l'écriture. Je l'ai trouvée assez poétique et jolie, avec parfois quelques traits de génie, et parfois je l'ai trouvée un peu lourde également. J'ai eu l'impression de me faire mener par la plume de l'auteur, d'être un peu trop guidée dans ma lecture, par certains moments, et c'est quelque chose que j'apprécie peu, c'est un peu dommage. Mais c'est un infime reproche qui n'a pas trop entaché mon plaisir de lecture.
   J'ai aussi noté quelques coquilles de langage et d'orthographe dans ma lecture, il faut faire attention à ça ! Je sais qu'au bout d'une cinquantaine de relecture de son œuvre on ne voit plus vraiment les fautes, mais c'est désagréable pour un lecteur de lire ces coquilles. 
   Enfin, ce qui m'a vraiment dérangée, c'est le changement constant de point de vue. Parfois il est interne à la première personne, d'autres fois interne à la troisième personne, c'est parfois le point de vue de Line, parfois celui de Joe, le lecteur se perd et passe son temps à se demander en début de chapitre qui narre l'histoire, et un lecteur qui se pose des questions de ce type sort de sa lecture, et c'est quand même bien dommage ! Le fait d'avoir les deux points de vue est intéressant, mais il faut garder la même focalisation durant tout le roman alors, et bien préciser au début de chaque nouveau chapitre qui parle, ce que je n'ai vu qu'en début et fin du roman.

   Malgré tous ces points un peu négatifs, je vous conseille absolument de prendre la route de Wyletown ! Ces petits reproches que j'ai fait ne doivent pas vous refroidir de lire le livre, car il ne s'agit que de mon avis personnel, et ces points négatifs que j'ai noté n'ont de toutes façons que peu terni le grand plaisir que j'ai eu à ma lecture ! Je me suis laissée transportée par l'histoire, on voit un festival de cinéma jusque dans ses coulisses, il est d'ailleurs évident que l'auteur a déjà assisté à plusieurs festivals du cinéma et qu'il est passionné par le septième art ! Ce roman m'a même donné envie d'assister à l'un de ces festivals, alors même que cela ne m'attirait pas, bien que le cinéma est une passion pour moi.  
   Allez donc à Wyletown ! Vous pouvez retrouver ce roman sur Wattpad jusqu'au 1er décembre en cliquant ici, ainsi que sur The Book Edition en cliquant là pour le retrouver en version papier ! Un concours est également organisé par l'auteur sur sa page Facebook La Perle de Wyletown pour gagner un exemplaire du roman en livre papier !

   Je vous laisse sur les chroniques des autres copines blogueuses qui ont lu le roman en lecture commune avec moi si vous voulez lire un avis autre que le mien, il suffit pour cela de cliquer sur le nom du blog : 

Guenièvre., du blog Les Lectures de Guenièvre
Bérengère, du blog Panda de bibliothèque
Charlène, du blog Ciné-Book Paradise
Gabrielle, du blog Gaby Raconte
Océane, du blog En tournant les pages
Clara, du blog Clara Dream Books 
Marion, du blog The Bloomsbury Muffin
Pauline, du blog Healing Words
Rim Enviedelecture, du blog Envie de lecture

samedi 5 novembre 2016

La Maîtresse de guerre

Auteur : Gabriel Katz
Edition : Pocket
Parution originale : 2014
Genre : Fantasy

   Résumé : Dans le même univers que celui du Puits des mémoires, Kaelyn, fille d’un maître d’armes, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage. Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles. Il va falloir lutter. Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner. Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…
   Oh la la, cette claque que j'ai prise à la lecture de ce roman ! Gabriel Katz confirme ce que je pensais quand j'ai fini sa duologie Aeternia, qui était déjà un coup de cœur monumental pour moi : Gabriel Katz est le maître en France dans le domaine de la fantasy, et il le prouvait déjà avec son roman La Maîtresse de guerre.

   Je dois d'abord faire une petite remarque sur la quatrième de couverture de ce roman, car c'est une des meilleures quatrième que j'ai lu de ma vie ! Elle dévoile à peine l'intrigue, on ne voit vraiment que le haut de la partie émergée de l'iceberg qu'est ce roman pour vous dire, et pourtant elle est suffisamment alléchante pour donner au lecteur l'envie de lire le livre. Je vais donc moi aussi, pour que vous puissiez découvrir le roman dans les mêmes conditions que moi, ne pas en dévoiler plus que ce résumé dans cette chronique, et passer directement à mon ressenti à propos de l’œuvre.
    J'aime beaucoup les romans de Gabriel Katz déjà grâce à sa plume. J'aime son style direct, qui va droit à l'essentiel, pas de blablas inutiles, et s'il peut en profiter pour trancher quelques têtes au passage, il ne va pas se priver. J'ai retrouvé ce style que j'aime tant dès les premières pages. Alors oui, si vous n'aimez pas trop les romans un peu (beaucoup) sanglants, je dois vous avertir que Gabriel Katz, c'est un peu le George R.R. Martin francophone en terme de style d'écriture, à base d'univers riches, bien structurés mais sanglants, c'est vous dire un peu le bonhomme que vous avez en face.
   Les personnages aussi sont incroyables. Je crois qu'il va falloir que je sorte un article sur les héroïnes badass partie 2, parce que j'ai découvert cette année plein de nouvelles héroïnes incroyablement fortes chacune à leur manière, et Kaelyn en ferait partie. Kaelyn est une jeune fille qui est plus passionnée par le combat que par l'apprentissage de la couture, qu'on se le dise, et à travers ce récit plus ou moins initiatique, elle va apprendre à se battre, contrôler ses émotions, diriger une armée, jusqu'à devenir la première maîtresse de guerre que ce monde ait connu. J'ai adoré son personnage, qui malgré sa force cache des failles intéressantes, et sa dernière scène à la fin du roman est tout simplement délicieuse, j'ai relu le dernier chapitre deux fois pour la savourer encore. Hadrian aussi est un personnage qui m'a intriguée, et j'ai aimé son duo avec Kaelyn. Il est imprévisible, capable de pousser ses élèves dans leurs retranchements et même à blesser intentionnellement pour donner des leçons de vie, il peut être désagréable et condescendant, mais son statut de maître de guerre veut qu'il enseigne l'art de la guerre de la façon la plus dure pour former au mieux son élève. Il reste énigmatique de bout en bout, ce qui est un bon point car il est difficile de le percer à jour.
   J'ai aussi eu l'impression avec ce roman, et l'optique de Aeternia en tête, que Gabriel Katz préparait, peut-être inconsciemment, en quelque sorte sa duologie à venir. Il y a certains éléments du récit de La Maîtresse de guerre qui n'ont que peu d'importance ici et qui deviennent capitaux dans Aeternia, comme la ville de Kyrénia, ainsi que la Grande Déesse et les clés de son culte. Cela m'a même fait me demander si La Maîtresse de guerre ne se plaçait pas dans la même situation spatiale que Aeternia, et je ne suis toujours pas sûre du contraire, il me faudrait la confirmation de l'auteur lui-même pour cela.

   J'ai adoré me faire surprendre par l'intrigue, ne pas savoir où on allait, avoir peur pour tous ces personnages auxquels on s'attache trop vite mais que l'on sait qu'on ne devrait pas s'attacher, car leur tête peut voler d'un instant à l'autre dans le roman. J'ai été surprise par l'intrigue jusqu'à la toute fin, et ça, c'est pas gagné avec tous les livres que je lis et que j'ai lu. La Maîtresse de guerre est un excellent roman, bien qu'on sente que Aeternia est plus récent, en termes de maturité d'écriture. J'ai hâte de lire un peu plus de Gabriel Katz par la suite, j'ai déjà la trilogie complète du Puits des Mémoires dans ma PAL, et je fais confiance à l'auteur pour me surprendre encore avec ces livres !

https://buffyslibrary.blogspot.fr/search/label/Coup%20de%20c%C5%93ur

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