Edition : Folio
Parution : 1812
Genre : Conte
Résumé : Un jour naît une enfant à la peau si blanche, la bouche si rouge et aux cheveux si noirs qu'elle était la plus belle enfant du royaume. Lorsque sa belle-mère, rongée par la jalousie, envoie le chasseur pour la tuer, Blanche Neige s'enfuit dans la forêt et trouve la cabane des sept nains.
J'ai revisionné récemment le film d'animation Disney Blanche Neige et les sept nains, que j'apprécie beaucoup à la base, et j'ai eu envie de lire le conte original, que j'ai dans un recueil des contes de Grimm, trouvé récemment dans une librairie d'occasion.
J'ai beaucoup aimé ce conte, qui retrace l'histoire de Blanche Neige, jeune fille traquée par sa belle-mère pour le seul crime d'être plus belle qu'elle. Je l'ai cependant trouvée bien idiote par rapport au personnage de Disney, car par trois fois la méchante reine tente par différents stratagèmes de la tuer, et les trois fois, de la même façon. Elle n'apprend pas de ses erreurs et se laisse bien trop mener par ses sentiments plutôt que par sa raison. C'est sans doute là la morale de l'histoire j'imagine.
Je ne peux pas m'empêcher de faire la comparaison avec le film Disney, qui était ma seule référence de ce conte jusque là, et je trouve cette version vraiment très fidèle au conte original. Je suis toujours très surprise et circonspecte face à ces personnages de contes qui se déclarent leur amour cinq minutes après avoir posé les yeux l'un sur l'autre et se marient dans la foulée, c'est d'ailleurs pour cela que je lis peu de contes de ce genre d'habitude, mais j'ai quand même beaucoup apprécié ma lecture. Bien sûr, je ne me suis pas formalisée du sexisme présent dans cette œuvre, en replaçant le conte dans le contexte de l'époque, c'est assez normal malheureusement. La fin est, comme souvent, bien plus cruelle dans le conte original que dans le film Disney, quoique celui-ci soit assez traumatisant tout de même (la transformation de la méchante reine, la mort de la méchante reine) mais alors cette mort dans le conte, est bien pire que ce qu'on puisse imaginer.
C'est un conte très court, la petite dizaine de pages se lit très facilement et très rapidement, le temps de boire un thé par exemple. Et puisque le conte se trouve dans le domaine public, il est facilement trouvable en lecture gratuite sur Internet, juste ici, quoique cette version soit un peu différente de celle que j'ai lue. Alors, c'est une autre raison pour vous lancer dans cette lecture !