samedi 19 novembre 2016

Victoria, saison 1 | Chronique Série

Titre original : Victoria
Créée par : Daisy Goodwin
Origine : Royaume-Uni
Première diffusion : 28 août 2016
Sur : ITV (UK)
Vue en : VOSTFR
S'étend sur : 8 épisodes
Statut : En production
Avec : Jenna Coleman, Tom Hughes, Catherine Flemmings, Daniela Holtz, Nell'Hudson, Ferdinand Kingsley, Tommy Knight, Eve Myles, David Oakes, Paul Rhys, Adrian Schiller, Peter Firth, Alex Jennings, Rufus Sewell...
   Résumé :  Le début de la vie de reine de Alexandrina Victoria, nouvellement appelée Victoria, depuis son accession au trône à l'âge de 18 ans jusqu'à son mariage avec le prince Albert et la naissance de son premier enfant.
   Je me suis lancée au début dans cette nouvelle série pour une raison peut-être un peu futile : Jenna Coleman joue le rôle principal. Et Jenna Coleman, c'est aussi l'actrice qui joue Clara Oswald, mon personnage préféré d'une de mes séries préférées : Doctor Who. Il faudra que je vous parle de Doctor Who un jour. Mais pour l'instant, parlons de Victoria.

   Victoria est une sorte de série historique/biopic sur la reine qui donne son nom à la série, qui a régné sur le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie, fut Impératrice des Indes et créa l'Institut de Torchwood (ah, non, ça aussi c'est dans Doctor Who décidément, tout est lié). Je n'en connais pas assez sur cette reine et sur son règne pour commenter le côté historique de la série, mais j'ai tout de même l'impression que, pour l'instant, la série suit assez fidèlement le cours de la vie de Victoria.
   J'ai beaucoup aimé cette série grâce aux décors et costumes somptueux. On peut dire que la série est très soignée de ce côté-là, car visuellement, la photographie de cette série est sublime. De plus, les acteurs sont tous excellents, avec un jeu impeccable.


   J'aime beaucoup le personnage de Victoria. A peine sortie de l'enfance, la jeune fille se retrouve à devoir assumer le gouvernement de tout un pays. Mais cela ne va pas suffire à l'effrayer pour autant, car Victoria va se battre bec et ongles, notamment contre ses oncles et sa mère pour pouvoir gouverner elle-même et choisir seule ses propres conseillers. Elle va faire des erreurs, bien sûr, mais apprendre de celles-ci, et va acquérir un peu d'expérience grâce aux conseils avisés de Lord Melbourne (Rufus Sewell), surnommé affectueusement par Victoria "Lord M".
   Je suis un peu mitigée en revanche sur le personnage du Prince Albert. Au premier abord, je l'ai adoré. Déjà, et très futilement, parce que Tom Hughes est particulièrement joli à regarder, mais aussi parce qu'il avait une façon d'être que j'appréciais beaucoup. Et enfin, la scène de danse avec Victoria n'y est pas pour rien dans mon affection du jeune homme. Mais après, il y a eu le mariage avec Victoria. Et c'est là qu'il a commencé à devenir râleur et pleurnicheur. C'est un aspect de sa personnalité qui m'a rebutée quelque peu. D'autant plus à cause d'une certaine scène qui m'a abasourdie, dans laquelle il semble ne pas laisser le choix à Victoria sur le moment où ils devraient avoir des enfants. Compte tenu du contexte de l'époque, je n'en tiens que peu rigueur, mais j'avoue que la femme moderne qui est en moi a été quelque peu bouleversée.


   Il y a un aspect que je ne comprends pas dans cette série en revanche, c'est pourquoi on donne autant d'importance aux personnages des domestiques. Attention, je ne dis pas que la vie de domestiques n'est pas importante. Le problème, c'est que cette série a pour sujet de raconter la vie d'une reine. C'est ça, et seulement ça, le sujet. J'ai l'impression que la série a voulu surfer sur le succès d'une autre série britannique historique, qui est Downton Abbey. Et dans cette série là, ça fonctionne, le fait de raconter la vie des domestiques, car ça fait partie intégrante du sujet de la série. Mais pas dans Victoria. J'avoue m'être totalement désintéressée de l'histoire de Miss Skerrett, et m'être un peu tourné les pouces chaque fois qu'elle apparaissait à l'écran, car j'aurais préféré que la série se concentre uniquement sur Victoria et ses histoires politiques et privées. A voir si ces deux histoires se rejoignent dans la saison 2, et si l'histoire des domestiques sert véritablement l'intrigue à l'avenir.


   Outre ce petit souci que j'ai eu avec la série, je vous conseille fortement cette première saison, très bien jouée, avec de bons acteurs, de beaux décors, et une trame historique intéressante quoiqu'il en soit. Elle est en plus très courte, comme souvent avec les séries britanniques, elle ne comporte que 8 épisodes pour l'instant. Je pense que chacun peut trouver son compte das la série Victoria.

La Belle au bois dormant

Auteur : Jacob et Wilhelm Grimm
Edition : Folio
Parution : 1812
Genre : Conte
   Résumé : Un roi et une reine qui n'arrivait pas à avoir un enfant, eurent un jour le bonheur d'avoir une fille. Elle eut pour marraine des fées qui firent don de merveilles. Mais une vieille fée aigrie de n'avoir pas été invitée jette une malédiction à l'enfant : quand elle aura quinze ans, elle se piquera le doigt à un fuseau et mourra.





   Ce conte des frères Grimm est une réécriture du conte de Perrault paru près de deux siècles auparavant. Et celui-ci est bien différent de l'original. 
Premièrement, il est bien plus court. La version de ce conte que je possède est long d'à peine 6 pages, c'est dire à quel point il est succinct. Ma chronique ne sera donc pas vraiment plus longue. 
   En réalité, j'ai l'impression que dans cette version du conte, les auteurs ont voulu aller au plus court. En effet, ce conte est très simple, voire simpliste. Et pour le coup, il s'arrête à la première partie, laissant de côté la deuxième partie sur la mère du prince, et se finit sur le mariage du prince et de la princesse. 
   Il n'y a toujours pas de prénom par ailleurs, ce qui me pertrube toujours autant car je suis habituée aux noms du film Disney. 
   Je ne peux pas dire grand chose de plus sur ce conte, tellement il est court. Si vous avez lu la version de Perrault, lisez aussi celle des frères Grimm, celle-ci a basculé dans le domaine public et est facilement trouvable en lecture libre sur Internet, en cliquant ici, et se lit en un quart d'heure à peine.

La Belle au bois dormant

Auteur : Charles Perrault
Edition : Le Livre de Poche
Collection : Les Classiques de Poche
Parution : 1697
Genre : Conte
   Résumé : À l'occasion du baptême de la princesse, le roi et la reine organisent une fête somptueuse, invitant famille, amis et fées marraines bienveillantes de l'enfant. Chacune d'elles offre un don à la princesse : beauté, grâce, etc. Brusquement une vieille fée, qui n'a pas été invitée, se présente et lance à la princesse un charme mortel : la princesse se piquera le doigt sur un fuseau et en mourra. Heureusement, une des fées marraines peut atténuer la malédiction : « au lieu d'en mourir, elle tombera seulement dans un profond sommeil qui durera cent ans, au bout desquels le fils d'un Roi viendra la réveiller ». Pour protéger sa fille, le roi fait immédiatement interdire de filer au fuseau ou d'avoir un fuseau sous peine de mort. Pourtant, vers ses quinze ans, dans une partie reculée du château, la princesse découvre une vieille fileuse qui ne connait pas l'interdiction. La princesse se pique au fuseau et s'endort pour cent ans.

   En ce moment, alors que l'hiver pointe bientôt le bout de son nez, et avec lui Noël, c'est une période de l'année que j'apprécie particulièrement par son ambiance cosy. C'est le moment parfait pour ressortir mes cassettes Disney (oui, j'ai bien dit "cassette", je suis une vieille de la vieille). Et je me suis souvenue que j'avais les contes originaux que Disney a adapté dans ma bibliothèque, contes que j'ai donc ressorti pour l'occasion. Et pour le coup, je n'avais jamais lu encore le conte La Belle au bois dormant de Charles Perrault.
   Ce conte est bien différent de la version de Disney, que je connais depuis toute petite et que je préfère, pour tout dire. La version de Perrault a l'air un peu plus simpliste, et même un peu insipide. Déjà, presque aucun personnage n'a de nom, ce qui est quelque peu déstabilisant, et les pétillantes trois bonnes fées me manquent un peu. Cette version de Perrault est un peu austère, et également plus cruelle, à mon avis. Le conte va au-delà de ce que Disney propose, il ne s'arrête pas au moment où le prince réveille la princesse, mais continue jusque quelques années plus tard. On en apprend sur la famille du prince, dont la mère est une ogresse et convoite les enfants que son fils a avec la princesse, et va chercher par tous les moyens à les manger. J'ai très peu aimé cette partie de l'histoire, qui me semble être inutile et ne participe à mon avis pas à la morale de l'histoire.
   En résumé, le conte de La Belle au bois dormant n'est pas du tout un de mes préférés de Perrault, mais sa lecture me permet d'admirer encore plus Disney qui a réussit avec un matériau un peu médiocre à produire un film bien mieux que la version originale. Je devine par ailleurs que ces derniers ce sont un peu plus inspirés de la version qu'on donné les frères Grimm. Je conseille tout de même de lire ce conte, qui est assez court, ne serait-ce que pour en connaître la version originale. 

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