lundi 19 septembre 2016

L'Epouvanteur, tome 1 : L'apprenti Epouvanteur

Auteur : Joseph Delaney
Edition : Bayard Jeunesse
Parution originale : 2004
Genre : Fantasy, Horreur, Jeunesse

   Résumé : Thomas Ward est le septième fils d'un septième fils. En tant que tel, il est placé sous la garde de l'Epouvanteur afin d'être son apprenti. Il va tout apprendre du métier d'Epouvanteur, sur les sorcières, les gobelins, le latin, etc... jusqu'au jour où il rencontre Alice, une sorcière du voisinage, qui va lui attirer de graves ennuis...

    L'Epouvanteur est une saga qui me tente depuis mon entrée au collège, c'est donc une envie qui date depuis un bon moment. Je me suis donc lancée dans la lecture du tome 1 récemment, et je ne suis pas déçue.
   Si j'ai mis de plus en plus de temps avant de commencer ce roman, c'est parce que j'avais peur que ce soit très enfantin, je me disais que c'était peut-être un livre qui m'aurait plu quand j'étais plus jeune, et qui m'aurait lassé maintenant du fait que j'ai grandi et mûri. C'était peut-être trop tard pour moi finalement.
   J'ai été bien bête d'émettre des réserves, car j'ai dévoré ce premier tome. Alors, oui, on sent que Joseph Delaney écrit avec cette saga pour un lectorat assez jeune, c'est une lecture que je recommanderais pour des lecteurs à partir de 12/13 ans (l'âge du personnage principal, soit dit en passant), mais c'est une lecture qui reste agréable même pour des lecteurs un peu moins jeunes, elle reste assez divertissante à 20 ans. 

   On va rencontrer Thomas Ward, un jeune garçon de 13 ans qui est le septième fils d'un septième fils. Etant donné que ses parents ne veulent pas diviser leur ferme en sept morceaux pour en donner un bout à chaque fils, ils ont décidé de donner le tout à leur fils aîné et de trouver un autre travail à leurs six autres enfants. Puisque Tom a toutes les qualités requises pour faire un bon apprenti, il est confié à Mr Gregory, l'Epouvanteur, afin d'apprendre les ficelles du métier. L'Epouvanteur, c'est celui qui sillonne le pays afin de protéger les fermes, les villes, les habitants, de toutes les créatures redoutables telles que les gobelins, les sorcières, etc. Mais il va rencontrer Alice, une fille étrange aux souliers pointus, et il va s'attirer de graves ennuis.
   Tom est un garçon très attachant bien qu'un peu naïf tout de même. Je sais que je suis un peu plus âgée que la plupart des lecteurs de cette saga, mais il ne se pose pas beaucoup de questions quand même, ce garçon. Il y a quelques unes de ses actions qui me laissent un peu perplexe, et me font me demander s'il réfléchit bien avant d'entreprendre quelque chose. Mais il reste très attendrissant car il a beaucoup de cœur, et c'est aussi bien sa plus grande qualité et son plus gros défaut.
   Le personnage de l'Epouvanteur reste très mystérieux. Il a l'air très gentil cependant, et j'ai hâte de le découvrir un peu plus dans les prochains tomes.
   J'ai un gros coup de cœur pour Alice, c'est un personnage qu'on voit peu finalement dans ce tome 1, et c'est dommage, parce que ce personnage a tellement de potentiel ! Mais j'ai bien conscience que ce premier tome est surtout un tome d'exposition de l'univers, il y aura déjà plus de péripéties dans le tome 2.

   Je ne m'attendais pas à frissonner autant en lisant ce premier tome. En même temps, vous allez me dire, je suis un peu une froussarde pour tout, mais Joseph Delaney réussit à instaurer une atmosphère assez malfaisante et lugubre dans les moments les plus sombres, qui fait monter le stress et l'adrénaline. Et alors, si comme moi, pendant la lecture d'un de ces passages, vous avez quelque chose de mal posé sur une étagère et qui TOMBE TOUT SEUL, je suis sûre que vous aussi vous pousseriez un cri de terreur.
   De plus, même si le livre est très axé jeunesse, il ne tombe pas pour autant dans la simplicité. Il n'y a pas de distinction marquée entre bien et mal, en effet c'est très souvent que Bien et Mal s'allient et se défont, d'ailleurs le personnage d'Alice en est la preuve. Il y a beaucoup d'action, et des ennemis assez redoutables.

   Ce tome 1 de L'Epouvanteur est donc vraiment une bonne lecture très divertissante, et il me tarde de me lancer dans le tome 2 qui est déjà dans ma PAL, et la suite de la saga.

mercredi 7 septembre 2016

Lire ses livres de cours ?

   Salut à tous !
   L'arrivée du mois de septembre signifie pour beaucoup la reprise des cours. Et qui dit reprise des cours, dit aussi souvent "lectures obligatoires" pour les élèves.

 Ce que je vois quand mes profs me donnent des lectures imposées.

Je suis particulièrement concernée par le sujet car j'ai une bonne dizaine de ces lectures imposées par semestre dans mon cursus. Comme vous tous, quand on me dit "pour ce semestre, vous devrez lire ça, ça, et ça, et encore ça" et bien c'est rédhibitoire, je freine des quatre fers comme un âne qui a décidé de refuser d'avancer, et c'est très compliqué pour moi de me mettre au travail. 
   Je ne suis d'autant pas plus fan de ces "lectures obligatoires", car ce n'est à mon avis pas pour rien que beaucoup de gens aujourd'hui ne trouvent pas leur plaisir dans la lecture. C'est comme pour les épinards, quand on force les enfants à en manger, y a des chances pour qu'il aiment pas une fois grands !
   Mais aujourd'hui, je suis là pour vous donner quelques conseils utiles pour aborder vos lectures obligatoires, du collège à la fac, en passant par le lycée, et ce, en toute sérénité !

   1) Prenez vous y à l'avance



   Pour bien commencer l'année, et ne pas perdre tous vos moyens au moment des exams parce que vous n'aurez pas fini de tout lire, commencez vos livres en avance. Dès que vous avez les références de vos livres, allez les chercher en librairie et commencez-les. Cela vous permettra déjà de bien comprendre tous vos cours dès le début de l'année, car c'est toujours mieux de savoir de quoi on parle pour s'y intéresser, et surtout, vous ne serez pas en stress parce que vous avez 32 chapitres à lire pour le contrôle du lendemain. Prendre de l'avance sur ses lectures, c'est la bonne solution pour réussir son année.

   2) Fixez-vous un rythme et des objectifs de lecture



   Ma solution préférée. C'est ce que je faisais l'an dernier. Organisez vos lectures en fonction de votre rythme de lecture, du temps que vous avez, etc. Par exemple, l'an dernier, j'avais décidé de lire un chapitre par soir, ça prenait 10 minutes, et ma lecture avançait de manière régulière. Mais vous pouvez vous fixer deux chapitres par soir, voire augmenter votre rythme de manière exponentielle : 1er soir : 1 chapitre ; 2e soir : 2 chapitres ; 3e soir : 4 chapitres, 4e soir: 8... A votre avis, de cette façon, combien de temps pensez vous mettre pour finir votre livre ?

  3) Alternez "lectures obligatoires" et "lectures plaisir", ou tout ce qui vous fait plaisir



   Rien ne sert de lire uniquement vos lectures obligatoires durant toute l'année, et de garder vos plaisirs pour les vacances. Cela n'aura pour effet que de vous décourager, de vous ennuyer, et vous pourriez alors passer à côté du sens et du sujet de votre livre. Les lectures obligatoires sont souvent des lectures assez difficiles, que l'on trouve peut-être un peu ennuyeuses parce que obligatoires justement (ce qui est dommage, car ce sont de beaux textes souvent, mais présentés comme le fait l’Éducation Nationale française... voilà voilà...) et on doit s'accrocher pour comprendre. Si d'ordinaire vous aimez lire, alternez vos lectures obligatoires avec des lectures qui vous font envie ! Si vous avez envie de caler un Harry Potter entre Le Père Goriot et Madame Bovary, faites vous plaisir ! Non seulement ce sera une motivation supplémentaire pour lire votre Père Goriot plus vite, car vous connaissez la récompense qu'il y a derrière, mais en plus, cela vous reboostera à fond pour entamer Madame Bovary avec entrain !
   Si en revanche la lecture n'est pas un de vos passe-temps d'ordinaire, vous pouvez alterner avec tout autre chose qui vous fait envie : jouer à un jeu vidéo, faire du sport, faire une séance manucure/maquillage, etc... Le tout est de vous accorder une récompense quand vous finissez une lecture que vous trouvez un peu rébarbative !

   4) Changez de cadre de lecture



   Parfois, la routine, ça peut être un frein pour faire toutes sortes de choses, surtout des choses qui nous ennuient, comme lire les lectures imposées par nos écoles. Mon conseil ici est de souvent changer de cadre de lecture : vous pensez que vous ne pouvez lire que dans votre lit ou sur votre canapé ? Que nenni ! Perso j'adore me trouver un coin d'ombre quand il fait beau, avec une brise légère, assise au pied d'un arbre ou couchée sur une serviette, pour lire. J'aime lire dans les cafés aussi, l'odeur de chocolat enivrant mes narines et en mangeant une bonne chocolatine. Vous pouvez lire sur votre serviette à la plage, dans un fauteuil auprès de la cheminée, avec un bon thé/chocolat/café bien chaud, et même sur vos toilettes tiens ! Et je ne rigole même pas : c'est ma propre petite astuce. Bref, changez de cadre de lecture, cela vous motivera d'autant plus que de fixer le même bureau, le même mur, le même meuble à chaque fois que vous lisez.

   5) Le livre audio

 Le livre audio se fait entendre

   Le livre audio, c'est quelque chose de vraiment pratique pour pouvoir lire tous ses livres quand on manque de temps. Malgré tous mes conseils, tu n'as pas commencé à lire à l'avance, ni petit à petit ? Pas de panique, le livre audio est là pour te sauver la mise. Il y a même des applications de livres audio pour smartphones, comme Audible qui  permettent de télécharger des livres audio directement sur son portable, et le premier livre est gratuit. Vous êtes dans le tram/métro/bus et vous vous ennuyez ? Mettez en route votre livre audio et vous pouvez l'écouter sur le trajet, et hop ! quelques dizaines de pages, avalées en un trajet. Elle est pas belle la vie ?

   Et voilà ! Voici mes cinq conseils pour bien aborder vos lectures imposées par vos profs ! Vous voyez bien qu'on ne vous demande pas non plus d'escalader l'Everest, alors en y mettant de la bonne volonté, et en appliquant mes conseils, je suis sûre que vous allez y arriver ! 
   Je vous retrouve bientôt pour une prochaine chronique, et en attendant, n'hésitez pas à me donner votre avis en commentaires sous l'article sur la pertinence de mes conseils, ainsi que de rajouter votre pierre à l'édifice en donnant vos propres conseils !

dimanche 4 septembre 2016

Harry Potter

Auteur : JK Rowling
Edition : Gallimard
Parution originale : 1997
Genre : Fantastique

Résumé : Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l'entoure ? Et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard.


   Ça fait depuis le début du blog que je veux vous faire cette chronique toute particulière pour moi. Mais j'ai décidé que le meilleur moment pour la faire serait entre la sortie de Harry Potter and the Cursed Child en VO et en VF. 
   Cette chronique ne sera pas exactement une critique des livres, mais plutôt une chronique-hommage, et le récit de mon parcours de lecture avec Harry Potter, ma saga préférée, et mes livres préférés depuis toujours. 

   Harry Potter est sans doute le sorcier le plus connu et le plus apprécié de la littérature par ma génération, et celui qui a construit mon profil de lectrice et la personne que je suis aujourd'hui. 
   J'ai découvert la saga à l'âge de 7 ans, et ce, totalement par hasard. Je l'ai découverte avec le premier film d'abord : un jour où j'étais chez ma gardienne avec un de mes amis qu'elle gardait aussi, il a voulu regarder un film, qui se trouvait être Harry Potter à l'école des sorciers. Je n'en ai regardé que le début, car ma mère était venue me chercher quelques instants plus tard, mais je me souviens que ce début m'avait intriguée. 
   Quelques mois plus tard, bim ! le destin frappe à ma porte, sous la forme d'un carton de livres. Ma cousine, qui savait que j'aimais lire, m'avait envoyé une pile de livres dont elle ne voulait plus dans un carton, et entre deux livres, je tombe sur le premier tome de Harry Potter aux éditions Folio Junior. Je me souviens avoir eu du mal avec ce premier tome au début, car les premiers chapitres sont un peu long, et pour un enfant, il faut que l'histoire bouge pour qu'il reste captivé. Mais dès que Harry arrive à Poudlard, la magie prend, et j'ai dévoré le reste de ce premier tome, que j'ai fini aux alentours de Noël. 
Ça tombe bien, car cette année-là, mon oncle et ma tante m'ont fait cadeau des tomes 2, 3, et 4 de la saga, car à l'époque il s'agissait des seuls qui étaient déjà sortis. J'ai dévoré ces trois tomes également, avec une légère préférence pour Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, et il a fallu attendre la sortie du tome 5. L'horreur ! J'avais jamais eu à attendre un tome de Harry Potter auparavant, et on arrive là à ma première relecture des anciens tomes. 
A partir de là, à chaque lecture d'un nouveau tome, que j'achetais à chaque fois dès sa sortie en automne, je relisais les anciens tomes pour pallier à l'attente entre deux tomes. Je me souviens même du jour où Harry Potter et les Reliques de la Mort est sorti en VO en France. J'étais à Auchan pour faire les courses avec mes parents, et là, je le vois dans les nouveautés à l'entrée du magasin. J'ai supplié ma mère de me le prendre, sans me rendre compte qu'il était en VO, jusqu'à ce que ma mère me l'explique. Elle ne s'en souvient pas du tout, mais moi, c'est le genre de petits détails qui m'ont marquée, et qui sont sympas à raconter. 

   Si j'aime autant cette saga, c'est parce qu'on sent véritablement l'évolution de Harry au fil des romans. J'ai vraiment grandi avec lui, et évolué en même temps que lui. J'entrais dans l'adolescence en même temps que Harry, je comprenais véritablement ce qu'il pouvait ressentir, puisque je passais par là en même temps que lui. 
   Même l'atmosphère des romans évolue au fur et à mesure, car JK Rowling sait que ses lecteurs grandissent tandis que les autres tomes paraissent, et même si Harry Potter et la Chambre des Secrets est déjà plus sombre par rapport au premier tome, c'est le tome 3 qui marque le moment où la saga devient plus sombre, avec l'arrivée de Sirius Black, des Détraqueurs, et on commence à en apprendre un peu plus sur la mort des parents de Harry. 
   A partir de Harry Potter et la Coupe de Feu, je ne considère plus Harry Potter comme une saga de littérature jeunesse. Déjà auparavant, je trouvais que certains éléments des livres antérieurs pourraient choquer des enfants. Je pense à la tête de Voldemort sur le crâne de Quirrell, ou au Basilic qui répète "tuer... dévorer... écorcher...", mais surtout aux Détraqueurs, qui m'ont traumatisée et qui ont fait que pendant un an après ma lecture je me suis endormie avec la couverture recouvrant ma bouche pour ne pas qu'ils viennent aspirer mon âme quand j'étais petite. Mais à partir du tome 4, l'atmosphère se fait oppressante, hostile, et anxiogène. Voldemort est de retour, et on ne peut plus se fier à personne, tout le monde est un partisan potentiel du Seigneur des Ténèbres, tout le monde peut être soumis au sortilège de l'Imperium ou sous potion de Polynectar. Maintenant, à chaque tome il y a au moins un mort, et pas des moindres, des personnages adorés de tous. Le dernier tome retranscrit très bien à mon avis l'atmosphère et les éléments que l'ont retrouve en temps de guerre : des résistants en fuite, la solitude, du fait qu'on ne peut se fier à personne, les bivouacs sous la tente, la radio pour écouter les stations interdites qui donnent les vraies infos, au contraires des radios homologuées qui diffusent de la propagande, les collaborateurs, les batailles, etc... Et je trouve que JK Rowling l'a très bien retranscrit dans ce dernier tome.

   Harry Potter est une saga toute particulière pour moi, et elle méritait une chronique écrite avec mes tripes, mes émotions, et que j'y mette tout mon amour. J'aurais pu parler plus longuement des personnages, comme Ron et Hermione, Sirius, Lupin, Neville, Luna, etc... qui font partie de mes personnages préférés toutes œuvres confondues, mais si je commence à m'étendre sur l'amour que je leur porte, je n'arriverais jamais à terminer cette chronique. Dites moi en commentaire si cela vous intéresserait un Top 10 de mes personnages préférés de Harry Potter afin que je termine cette chronique en parlant des personnages dans une sorte de tag qui leur serait entièrement dédié.
   Harry Potter est une des sagas que je pourrais relire, et relire encore, et que je relirai même quand je serai vieille. Et quand on me demandera "After all this time ?" (oui, j'imagine la scène en anglais) en me voyant reprendre Harry Potter à l'école des sorciers dans ma bibliothèque, je répondrai "Always."

https://buffyslibrary.blogspot.fr/search/label/Coup%20de%20c%C5%93ur
 

samedi 3 septembre 2016

Red Queen, tome 1 : Red Queen

Auteur : Victoria Aveyard
Edition : Le Livre de Poche
Parution originale : 2015
Genre : Dystopie

   Résumé : Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l’égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d’esclaves ou de chair à canon.
Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple.

   Je voyais ce livre partout l'an dernier, en librairie, sur Booktube, sur les blogs, partout. Mais j'avais pas envie de le lire. Déjà, parce que, encore une dystopie ? Vous devriez entendre mon soupir de là où vous êtes. Et ensuite, la couverture en grand format, que ce soit en VF ou en VO, n'était pas attirante. Or, je suis tombée sur la version poche du roman à Montréal, en juin dernier, et je suis tombée amoureuse de la couverture que vous voyez, là, en début de chronique. Alors, oui, c'est superficiel, et oui, je m'en fiche. Je suis revenue en France avec.
   J'ai eu un peu de mal à m'immerger complètement dans l'histoire au début, car, comme je l'ai laissé entendre tout à l'heure, j'ai du mal à apprécier les nouvelles dystopies qui sortent. Pour moi, la meilleure dystopie YA que j'ai lue de ma vie, c'est Hunger Games, et aucune ne lui arrive à la cheville. J'ai donc du mal maintenant à lire les nouvelles dystopies qui sortent, car je sais que je serais forcément un peu déçue. Et d'autres part, le début de ce roman est long. Il met beaucoup trop de temps à mettre en place son intrigue et son univers, environ six chapitres, alors que l'exposition devrait durer un ou deux chapitres, et l'élément perturbateur autour duquel tout le roman tourne, n'arrive qu'après une dizaine de chapitre, c'est-à-dire, à un peu plus du tiers. Autant dire que le livre prend presque une moitié de roman avant de commencer vraiment. Bien bien bien.
   C'est à partir de la deuxième partie que ce roman commence vraiment, à mon avis. L'histoire devient vraiment intéressante, et le message que veut faire passer ce roman est d'autant plus important qu'il est d'actualité, autant qu'il est universel. J'ai beaucoup apprécié les personnages, et j'ai été bluffée à certains moments, je n'avais pas vu certaines choses, certains retournements de situations, qui arrivent dans le roman, et pour cela, j'ai bien aimé cette deuxième partie.
   De plus, la plume de Victoria Aveyard est très soignée, assez recherchée et agréable à lire. Elle donne envie de continuer sa lecture et de connaître la suite. Elle m'a donné envie de lire le deuxième tome malgré ces débuts difficiles. 

   Finalement, Red Queen est un roman qui est pas mauvais, mais il faut rester bien accroché au début et ne pas se laisser submerger par un certain ennui. J'ai été tentée plusieurs fois de sauter des passages où de lire en diagonale, car l'histoire met vraiment du temps à se mettre en place. Mais l'histoire offre quelques beaux moments dans sa deuxième partie, avec quelques retournements de situations très judicieux, dont un surprenant. J'attends de lire Glass Sword, le deuxième tome, pour me prononcer sur la suite de l'histoire, mais je sais déjà ce que j'ai envie d'y lire. La suite au prochain épisode. 

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