mardi 31 mai 2016

La Sélection, tome 1 : La Sélection

Auteur : Kiera Cass
Edition : Robert Laffont
Collection : R
Parution : 2012
Genre : Dystopie, Romance

Résumé : 35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie.
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !

Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne...
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d'Illeá, la « Sélection » s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d'office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu'elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles...
Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés : l'existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu'elle n'aurait jamais osé imaginer ?
    Ce premier tome de La Sélection, je suis partie dessus dans l'optique que c'était un mélange de Hunger Games et d'un conte de fée. Je veux dire, "téléréalité" "futur proche" "ruines des Etats-Unis" "35 candidates, 1 couronne", ça réveillait en moi des échos du résumé du premier tome de Hunger Games.
   Et puis, comment résister à cette couverture somptueuse ? Je devais sortir ce premier tome de ma PAL.
   J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce premier tome, qui n'est certes pas très transcendant, mais qui se laisse lire.

   Comme je l'avais prévu en commençant ma lecture, on sent l'inspiration de la trilogie de Suzanne Collins, ce qui prouve notamment que Kiera Cass a de bons goûts en matière de lecture. Quoi ? Comment ça, j'ai un parti pris ? Tout ça parce que Hunger Games est mon Top 1 en matière de dystopie YA ? Pff. 
   Ce dont j'avais peur, c'est que la ressemblance entre les deux œuvres supplante la spécificité de la trilogie de Kiera Cass, et que celle-ci soit médiocre, ce qui n'est pas le cas en ce qui concerne ce premier tome.
   Puisque nous sommes de l'autre côté du mur, c'est-à-dire, du côté des "oppresseurs" plutôt que des "opprimés", on ne ressent que peu la dimension dystopique de la trilogie, ce que j'espère viendra dans les prochains tomes. On ressent la colère d'une partie du peuple, car ce que l'on appelle ici "les Renégats" s'introduisent régulièrement dans le château, soit pour voler des choses et saccager, soit pour essayer de tuer la famille royale ainsi que les Sélectionnées.
   Ce premier tome est plus axé sur la romance, mais pas d'une façon mièvre ou niaise, ce que j'apprécie beaucoup. Celle-ci s'opère évidemment surtout, dans ce premier tome, entre notre personnage principal, America, et le prince Maxon. America ne voulait au départ pas faire partie de la Sélection, car cela signifie quitter son fiancé avec lequel elle avait déjà des projets de vie et de mariage. Sauf que c'est ledit fiancé qui la pousse à participer à la Sélection, et America a le cœur brisé pendant une bonne partie du premier tome. Et manque de bol, Maxon, le prince, qui visiblement aime les challenges, a jeté son dévolu sur notre personnage principal, qui ne veut évidemment pas de son amour.
   America est une fille de caractère, elle n'a pas peur de dire ce qu'elle pense, même aux plus hautes instances du royaume. Alors évidemment, avec sa personnalité indocile et non malléable, on se demande à chaque page si elle ne va pas quitter la Sélection plus tôt que prévu, cela arrive à plusieurs reprises de se dire que ça y est, c'est fini, elle va devoir rentrer chez elle.
   Maxon est un amour. Il est ultra prévenant, et on se demande souvent si quelque part cette histoire de Sélection ne le mettrait pas mal à l'aise. A plusieurs reprises il explique à America qu'il est prêt à mettre fin à la Sélection si c'est ce qu'elle veut.
   L'intrigue ne laisse pas de place aux longueurs, les 300 et quelques pages de ce premier tome se lisent vite, je l'ai lu en un après-midi cet hiver.
   J'ai été un peu déçue par certains personnages trop stéréotypés, par exemple Céleste, qui est là en gros pour être la garce du concours. Un peu comme dans la série UnREAL dans laquelle Quinn a absolument besoin d'une "garce" pour que son show télévisé fonctionne. Bah là c'est pareil. J'ai l'impression que Céleste n'était là que parce qu'à chaque show télé, il faut une garce sans relief. C'est quand même assez dommage.
   Ce que je trouve également regrettable, c'est le peu de descriptions. Ça ne semble pas vraisemblable, en vérité. Mettons que je suis comme America, une fille pratiquement sans le sou, qui fait partie de ces gens de la société qui sont invisibles, et que je vis une vie de misères. Bon, et bien, le jour où je mets les pieds dans un château, je peux vous dire que je reste bouche bée devant tant de magnificence et de richesse. J'aurais envie de remplir des pages et des pages de descriptions pour pouvoir m'en souvenir si par malheur je devais quitter la compétition. Et là, presque rien. On ne voit rien du château, pas de description de la maison d'America, chez elle, ni des jardins du château, ni du château lui-même. C'est un monde flou, sans dimensions. Il manque quelque chose pour apprécier pleinement sa lecture. Et évidemment, le côté dystopique me manque également.

   Néanmoins (comme Voldemort) (oui, je sais, cette blague a déjà été faite un million de fois) (c'est ma chronique, j'fais c'que j'veux) c'est tout de même un premier tome assez agréable à lire, et la fin donne envie de connaître la suite.

   Je vous souhaite d'excellentes lectures, et à bientôt pour une prochaine chronique !

dimanche 29 mai 2016

La Passe-Miroir, tome 2 : Les Disparus du Clairdelune

Auteur : Christelle Dabos
Edition : Gallimard
Parution : 29 octobre 2015

Genre : Fantasy jeunesse

   Résumé : Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.
   ENFIN ! Je vous sors ma chronique sur le tome 2 de La Passe-Miroir. J'avais lu le tome 2 à la suite du tome 1, en février dernier, et c'est assez rare pour le souligner. En effet, il m'arrive très peu souvent de lire plusieurs tomes d'une même série à la suite, et encore moins des briques de 500 pages. Mais j'avais tellement aimé ma lecture du tome 1 qu'il fallait que je continue avec ce tome-ci, ce que j'ai fait.
   Attention : Cette chronique a pour sujet le tome deux d'une série, elle est donc susceptible de comporter des spoilers du tome 1. Vous pouvez d'abord aller consulter ma chronique du tome 1 ici, ou bien aller lire le tome 1 avant de lire cette chronique.
 
   Les Disparus du Clairdelune reprennent directement à la suite des Fiancés de l'Hiver : Ophélie et sa petite bande montent voir l'Esprit de Famille du Pôle, Farouk. On découvre enfin la cour de la Citacielle, ses acteurs, son fonctionnement, et on rencontre enfin ce fameux Farouk dont on nous rebat les oreilles pendant tout le premier tome. Celui-ci se montre capricieux et puéril, et a la mémoire aussi courte que ses autres frères et sœurs, les autres Esprits de Famille des autres "continents". Toujours est-il qu'Ophélie est enfin présentée officiellement à Farouk, et, en échange de ses talents de conteuse, est placée avec Bérénilde et sa marraine sous la protection de l'Esprit de Famille.
   L'intrigue commence à se resserrer autour de ce fameux Livre, celui qui contient probablement l'histoire de Farouk, mais écrit dans une langue si ancienne que plus personne au monde n'est capable de le déchiffrer. A la fin du tome précédent, on a enfin appris le rôle qu'Ophélie doit jouer dans cette histoire. Promue au rôle de vice-conteuse, Ophélie doit réserver ses petites mains de liseuse à Farouk, ainsi que ses histoires, notamment celle d'une poupée qui semble troubler l'Esprit de Famille.

   En parallèle de l'intrigue de ce Livre, il y a encore et toujours les histoires de complots qui se déroulent à la cour de Farouk et chez Archibald : des personnes disparaissent mystérieusement entre les murs pourtant très protégés du Clairdelune, ce qui est assez problématique car l'ambassade est le seul endroit au Pôle où les personnes qui se sentent menacées ou cherchent un refuge viennent s'installer, ce qui signifie que plus personne n'est en sécurité nulle part. Et c'est à Ophélie que l'on confie l'enquête sur cette affaire fort intrigante, dans ce même temps.

   La relation difficile entre Ophélie et son futur époux, Thorn, s'enrichit et se complexifie. On sent petit à petit que les deux personnages tiennent de plus en plus l'un à l'autre, on ressent de plus en plus leur attachement, surtout vers la fin de ce deuxième tome.
   C'est aussi le moment que choisit la famille d'Ophélie pour venir d'Anima lui rendre visite au Pôle, qui vient du même coup se fourrer dans un véritable guêpier sans en avoir conscience.

   Encore une fois, j'ai été totalement happée par ce livre, je me suis sentie comme Harry Potter happé par le journal de Tom Jedusor (non pas d'exagération, vous me connaissez). Je voyais clair comme du cristal chaque décor, chaque personnage de ce monde merveilleux, j'ai totalement vécu ce livre. Je l'ai commencé, et ne l'ai pas lâché avant de l'avoir terminé. Vous allez me dire que je suis bizarre, mais je vous assure que c'est vraiment ce que l'on ressent à la lecture de ce roman. Je ne saurais même pas expliquer par quels procédés on arrive à ce genre de sentiments, on y arrive, c'est comme ça. Telle Ophélie qui se projette dans les miroirs pour aller d'un endroit à l'autre, le lecteur se projette dans le livre, et vit à l'intérieur du livre. C'est prodigieux. J'attends le tome 3 avec beaucoup d'impatience.

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samedi 28 mai 2016

Moment de vie livresque : Un très joli achat #2

   Salut à tous !

   Nous sommes le 28 mai, et ohlala, comme le temps passe vite ! J'ai l'impression d'avoir passé mes derniers partiels la semaine dernière, alors que ça fait presque un mois que je suis en vacances ! 
   Ce mois-ci a été particulièrement productif en matière de lectures, surtout grâce au Weekend à 1000 qui se déroulait ce mois-ci. Et je suis fière de vous annoncer que je n'ai presque pas acheté de livres, bien que mes achats en comporte un très joli dont je suis très fière. Voyons cela de plus près ! 

Book Haul

Ce mois-ci, je n'ai fait que deux passages en librairie, et j'ai acheté notamment deux livres que j'ai déjà lu, donc ils ne passeront même pas par la case PAL. Alors vous vous dites "M'enfin Gaëlle, c'est pas raisonnable, tu as dépensé de l'argent pour rien, etc" bah oui mais les gars, vous me referez pas, quand j'ai lu un livre qui ne m'appartenait pas et que j'ai adoré ma lecture, il faut absolument que je possède le livre dans ma bibliothèque. 
   Donc, voici mes achats du mois :






Mes achats déjà lus :
  •  Les pages de notre amour de Nicholas Sparks 
  • La Belle et la Bête de Madame de Villeneuve

Les achats qui rentrent dans la PAL :
  • Les Jolis Garçons de Delphine de Vigan
  • Dragon de Glace de George R.R. Martin
  • L’œuf de Dragon de George R.R. Martin
  • La Ville orpheline de Victoria Hislop
   J'ai déjà lu Les pages de notre amour l'année dernière, un ami m'avait prêté son exemplaire, et cela fait quelques temps que je projette d'acheter le mien. C'est aujourd'hui chose faite. J'ai lu La Belle et la Bête de Madame de Villeneuve au collège, et j'ai même étudié à la fac la version de Madame Leprince de Beaumont. J'avais donc la version de cette dernière, mais pas celle de la première, c'est pourquoi, quand j'ai vu l’œuvre aux éditions Folio 2€, j'ai sauté sur l'occasion.
  A noter dans mes achats : La superbe version illustrée par Luis Royd de la nouvelle Dragon de Glace de George R.R. Martin, en hardcover, qui est absolument sublime avec des illustrations fantastiques, je regrette de ne pouvoir vous la montrer plus en détails. Et j'ai enfin complété ma collection des romans de Delphine de Vigan en achetant Les Jolis Garçons. Il ne manque plus que D'après une histoire vraie sorte en poche pour que je l'achète enfin, et Sous le manteau, mais qui ne compte pas vraiment car c'est un collectif de nouvelles.

Lectures du mois 

Grâce au Weekend à 1000 qui a eu lieu ce mois-ci, j'ai pu sortir deux romans de plus de ma PAL, alors certe ça semble peu, mais ce sont deux grands formats, ce qui n'est pas négligeable, et cela m'a permis de clore une duologie, qui est Aeternia de Gabriel Katz.
Voici donc mes lectures du mois :


Vous trouverez les chroniques pour chaque livre lu et chroniqué en cliquant sur les titres en italique.

Avancement du roman 

*part se cacher*
   Bon, j'ai un peu honte de l'avouer, mais je n'ai pas toucher au roman depuis que j'ai annoncé sa reprise en main. Son titre, Les Larmes d'Arcadaes, est maintenu, c'est le nom que je lui ai donné depuis le début et je le trouve bien et approprié par rapport à l'histoire que je veux raconter.   
   J'ai un peu réfléchi à chacun de mes personnages, tout de même, à leur personnalité, leur background, la complexité de chacun. Je vais aussi réfléchir à leur apparence, peut-être les dessiner si j'ai le talent et le courage, et pourquoi pas, vous les montrer pour la prochaine fois. Je vais aussi commencer à élaborer ma carte, la géographie du monde que je veux créer. Et enfin, il faut que je note ma trame principale, chapitre par chapitre, voir où je dois m'arrêter pour ce premier tome, et enfin, décider du découpage de mon histoire.
  En résumé, beaucoup de travail m'attend encore avant de commencer à écrire ! Désolée encore de n'avoir pas pu vous présenter de vrai contenu pour ce mois-ci dans cette partie, j'ai été prise par mes partiels et l'attente de mes résultats, ainsi que mes préparatifs pour partir au Canada en juin (oui, je pars au Canada en juin, je ne sais pas si je l'avais déjà mentionné).
  
   En attendant, je vous souhaite de belles lectures, et on se retrouve le mois prochain pour un nouveau Moment de vie livresque !

jeudi 26 mai 2016

A Song of Ice and Fire, tome 3 : A Storm of Swords

Auteur : George R. R. Martin
Edition : J'ai lu
Parution : 2003
Genre : Fantasy médiévale, aventure, politique

   Résumé : Des cinq prétendants au pouvoir, un est mort, un autre en défaveur, et les guerres font rage plus que jamais, au gré des alliances qui se font et se défont. Joffrey est assis sur le Trône de Fer, en chef illégitime des Sept Couronnes. Son plus acerbe rival, Lord Stannis, se tient vaincu et disgracié, victime de la sorcière qui le tient en servitude. Le jeune Robb gouverne toujours le Nord depuis la forteresse de Vivesaigues. Au même moment, traçant son chemin à travers un continent sanglant se trouve Daenerys, la reine exilée, mère des trois derniers dragons du monde. Et en forces d'opposition manœuvrant pour la confrontation finale, une armée de sauvageons barbares viennent depuis les limites de la civilisation, accompagnés d'une horde des mythiques Autres, une armée surnaturelle de morts-vivants capable de relever les morts et impossible à arrêter. Alors que le futur de cette terre tient dans une balance, personne ne trouvera le répit jusqu'à ce que les Sept Couronnes explosent en une tempête d'épées...

"When your enemies defy you, you must serve them steel and fire. When they go to their knees, however, you must help them back to their feet. Elsewise, no one will ever bend the knee to you. And any man who must say "I am the king" is no true king at all" Tywin Lannister.

   Ma lecture de ce troisième tome de A Song of Ice and Fire traîne depuis la fin de l'été dernier, j'ai un peu honte de l'avouer. J'étais à peu près à la moitié du roman quand mon premier semestre de deuxième année de licence a commencé, et que je n'ai plus eu le temps de lire pour le plaisir. Et oui, malheureusement, quand on fait des études de Lettres, on a beau aimer lire, quand on a une vingtaine de livres imposés par la fac, on a moins le temps de lire uniquement pour soi. Pas des pavés, en tous cas. Et en plus, quand on associe cela à une panne de lecture, c'est encore pire. Bref, tout cela pour dire que j'ai terminé les 500/1150 pages qu'il me restait en à peine 4 jours, ce qui compense un peu le fait que j'ai retardé ma lecture tant de temps, n'est-ce pas ?
   Bon, voyons un peu ce que ce tome-ci a dans le ventre.
Attention : Je précise que cette chronique a pour sujet le tome 3 d'une saga littéraire. Il y a donc des risques que je spoile les tomes 1 et 2, déjà chroniqués ici et ici. Vous pouvez d'abord aller lire les chroniques concernant ces précédents tomes si vous le voulez, ou continuer votre lecture de cette chronique si vous êtes à jour ou que les spoilers vous importent peu. Bonne lecture à ceux qui continuent !   

   La Guerre des Cinq Rois fait rage plus que jamais dans Westeros, et le périple de chaque personnage continue. Arya est toujours à la recherche de membres de sa famille et tente de se rendre à Vivesaigues pour rejoindre Robb et Catelyn, son frère aîné et sa mère. Robb gagne batailles sur batailles dans sa guerre aux Lannister pour venger son père, mais est en passe de perdre la guerre. Sansa encaisse affront sur affront de la part des lions qui la retiennent prisonnière, la tête haute mais le cœur lourd. Bran, que tout le monde croit mort, entame un périple jusqu'au Mur et au-delà, à la recherche de la Corneille aux Trois Yeux, avec l'aide de son fidèle Hodor et de ses nouveaux amis, Jojen et Meera Reed.
   Dans le même temps, Daenerys cherche toujours une armée digne de ce nom afin de chevaucher les flots vers Westeros et reprendre le trône de son père, aux côtés de ses trois enfants, les derniers dragons encore vivants.

Bon, mais pour l'instant il faut qu'elle gère la crise d'adolescence de sa progéniture.
Dur dur d'être maman.

   Enfin, loin de ces préoccupations de rois et de reines, les frères jurés de la Garde de Nuit doivent se préparer à affronter une menace plus grande encore, l'armée de sauvageons qui avance inexorablement vers le Mur et de l'autre côté, avec Jon Snow qui marche à leurs côtés tout en tentant de concilier ses serments de frère juré avec le dernier ordre de Qhorin Mimain, ainsi que l'armée des Autres, plus puissante et terrible que jamais, dont Samwell Tarly a déjà réussi à tuer un membre..

Brrr.

... Et la Garde devra se battre seule contre cette menace, car le reste du monde tourne autour d'un fauteuil immonde créé d'épées de fer rouillé.

   Ce tome-ci est certainement, des trois premiers volumes de la saga, le plus riche en péripéties. En effet, rien qu'en version de poche en intégrale VF, le roman comporte un peu plus de 1000 pages. En VO, A Storm of Swords a dû être coupé en deux pour pouvoir être publié, c'est dire à quel point il est énorme en volume. Sur le fond également, l'histoire est riche : pour donner une idée, les showrunners de la série télévisée qui adapte la saga littéraire, Game of Thrones, Benioff et Weiss, ont eux-mêmes dû couper le tome en deux saisons, qui sont les saisons 3 et 4 de la série.

   La saga prend un nouveau tournant radical à la fin de ce troisième tome. Des personnages très importants dans l'histoire meurent, encore, ce qui, pour beaucoup, change les règles du jeu des trônes, d'autres reviennent à la vie, il y a des personnages qui changent de cadre, quittent les villes où ils sont et même, carrément, quittent le continent.

Juste pour le plaisir de mettre ce magnifique gif. J'fais c'que j'veux, c'est ma chronique.

     Plus que jamais dans ce tome-ci, j'aime mes personnages préférés d'un amour éternel sans divorce. Jon est toujours d'un courage et d'une loyauté exemplaire, surtout qu'il faut se souvenir qu'il affronte tout ce qu'il vit dans ce tome à l'âge de 16 ans dans les romans, et je doute qu'à 16 ans tout le monde soit doté d'un tel courage et d'un tel sang-froid ; Daenerys et Arya sont plus fortes que jamais ; Sansa, à défaut d'arriver à se dépêtrer de ses problèmes, enferrée comme elle l'est entre les griffes de la reine Cersei et du roi Joffrey, les affronte la tête haute et avec son indéfectible courtoisie, "l'armure des dames", comme elle dit ; et Tyrion, et bien il est fidèle à lui-même, drôle, intelligent, et souffrant en silence sa condition de nain et le désamour de son père et de sa sœur.

   Je suis toujours aussi émerveillée par la diversité des paysages dans cette saga, je sais que je le dis à chaque fois, mais c'est vrai. C'est pas donné à toutes les sagas, de passer d'un chapitre sur un continent oriental, chaud et aride, pour changer de continent au chapitre suivant, et se retrouver à la limite de la civilisation, sur un Mur perdu au milieu de terres glacées. C'est probablement l'une des choses que j'aime le plus dans cette saga.
   Je ne sais plus à quoi m'attendre pour la suite en ce qui concerne la plupart des personnages. En effet, la série, que je suis avec assiduité, a pris de sérieuses déviations par rapport à la saga littéraire, et ce qui arrive à certains personnages, comme Sansa et Jaime par exemple, est totalement différent dans les livres. Je vous ferai part de tout cela dans une prochaine chronique sur cette saga.

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samedi 21 mai 2016

A Song of Ice and Fire, tome 2 : A Clash of Kings

Auteur : George R. R. Martin
Édition : J'ai lu
Parution : 2000
Genre : Fantasy médiévale, aventure, politique

   Résumé : Une comète couleur de sang et de flammes barre le ciel de Westeros et d'Essos. Et depuis l'ancienne citadelle de Peyredragon jusqu'aux rives menaçantes de Winterfell, le chaos règne. Six rois se battent pour le pouvoir sur une terre divisée et le Trône de Fer du Royaume des Sept Couronnes, se préparant à prendre ce qu'ils réclament à travers tempêtes, tourmentes et guerres. C'est une histoire dans laquelle frères complotent contre frères, et les morts se relèvent pour marcher dans la nuit. Ici une princesse devient un garçon orphelin ; un mestre, chevalier de l'esprit, prépare un poison pour une perfide sorcière et des hommes barbares descendent des Montagnes de la Lune pour ravager la campagne. Sur fond de tableau d'inceste et de fratricide, d'alchimie et de meurtre, la victoire pourrait aller aux hommes et aux femmes possédant l'acier le plus froid... ainsi qu'est leur cœur. Lorsque advient le choc des rois, la terre entière tremble. 
    

"I will hurt you for this. I don't know how yet, but give me time. A day will come when you think yourself safe and happy, and suddenly your joy will turn to ashes in your mouth, and you'll know the debt is paid." Tyrion Lannister.

   Je reviens aujourd'hui avec le tome 2 de la saga de fantasy de George R. R. Martin, A Song of Ice and Fire, ou Le Trône de Fer en VF. En effet, je suis sur le point de terminer le tome 3, et il me semblait judicieux de chroniquer le tome 2 avant le 3, vous en conviendrez vous aussi je pense. 
   A Song of Ice and Fire, c'est un peu le fil rouge de mes lectures : les romans sont de tels pavés, de plus, on change à chaque chapitre de point de vue et de personnage, que je me permets de temps en temps de faire une pause dans ma lecture et de passer à un autre roman. Mais en ce moment, je dédie mon temps de lecture entièrement à cette saga. 
   Attention : Cette chronique fait l'objet du tome 2 d'une saga. Elle peut donc contenir des spoilers du tome 1, ainsi que du tome 2. La saga étant particulièrement compliquée en termes de relations des personnages et intrigues entrecroisées, je vais faire de mon mieux pour être la plus claire possible. Si cela risque de vous importuner, vous pouvez d'abord lire ma chronique du tome 1 ici, ou lire le tome 1. Bonne lecture à celles et ceux qui continuent.

   Ce tome-ci, comparé au tome 1, est encore plus chaotique. Sa Majesté le roi Robert Baratheon ainsi que Sa Main Eddard Stark de Winterfell à présent mortes, Joffrey Baratheon, que tout le monde à présent soupçonne de n'être pas le fils légitime de Robert, monte sur le trône, déclenchant les hostilités de partout.
   Le monde semble avoir explosé en morceaux, dans tous les sens du terme. Dans tous les coins de Westeros, chacun des Sept Royaumes proclame son indépendance par rapport à la capitale et met un roi à sa tête, morcelant Westeros de petits royaumes : Robb devient le Roi du Nord, et part venger son père ; Stannis se proclame roi légitime de Westeros, tout comme Daenerys ; Balon Greyjoy se lève en tant que roi des Îles de Fer, et remonte sur le Trône de Grés. Cela plonge Westeros dans le plus grand chaos, chacun voulant asseoir son pouvoir et reconquérir ce qui lui est dû. 

 Cela résume plutôt assez bien la saga.

   D'autres encore cherchent seulement à survivre et rechercher une protection : Sansa à King's Landing cherche à se faire la plus discrète possible, malgré Joffrey qui trouve son plaisir dans la torture de sa promise, telle la louve entourée de lions féroces ; Arya veut à tous prix retrouver sa famille, mais se cache sous une couverture pour ne pas se faire enlever.
   Et parmi tous ces rois, ces reines, ces chevaliers et ces renégats qui cherchent à s'attribuer un petit fauteuil de fer rouillé sur lequel tous ceux qui tentent de s’asseoir se blessent, il y a la Garde de Nuit, qui vit en autarcie de ce choc des rois, et protège le Mur et le Royaume des sauvageons, menés par Mance Rayder, un ancien frère de la Garde de Nuit, qui veut passer de l'autre côté du Mur et "allumer le plus grand feu que le Nord ait jamais connu", ainsi que d'une menace plus grande encore : l'armée des Autres qui marche inexorablement vers le Sud, relève les morts et détruit tout sur son passage. 

   Dans ce tome plus que jamais, les personnages se retrouvent livrés à eux-mêmes, ne sachant à qui se fier, ou plaçant leur confiance en les personnes les plus susceptibles de les poignarder dans le dos. Theon Greyjoy trahit Robb et va prendre Winterfell pour son père, fait croire à la mort de Bran et Rickon pour asseoir sa victoire, puis se fait capturer par ses propres hommes ; Stannis fait tuer son propre frère Renly pour n'être plus que le seul héritier du trône de Robert.
Ils doivent, pour survivre, plus que jamais laisser leur honneur de côté, car, le cas de Ned l'a bien prouvé, dans ce monde, ce n'est pas en se montrant honorable que l'on gagne la guerre. 

   Pendant ce temps, de l'autre côté du royaume, sur le continent d'Essos totalement neutre par rapport aux guerres  qui se livrent sur Westeros, Daenerys, aux côtés des quelques Dothrakis qui lui ont juré allégeance, de son fidèle ami Jorah Mormont ainsi que de ses trois dragons, est toujours en quête d'une armée pour partir à la conquête du Trône de Fer et y rétablir la maison Targaryen.

   Je dirais que la saga commence véritablement au tome 2. Le tome 1 jette les bases de la saga, met à jour certaines magouilles et stratégies de chaque famille qui vont être ensuite développées dans les tomes suivants, tandis que dans le tome 2, chaque personnage agit véritablement. Le système bancal qu'avait mis en place Robert Baratheon depuis la chute d'Aerys Targaryen bascule enfin, et le monde que nous connaissions dans le tome 1 s'effrondre, laissant la place à l'anarchie la plus totale.

   Ce que j'adore dans cette série, outre les différentes stratégies mises en place par les personnages, ce sont les différents décors dans lesquels George R. R. Martin nous emmène : on passe d'un désert aride avec Daenerys, à une ville opulente dans la capitale, en passant par les terres glacées du Mur et au-delà, et un chateau de pierre et de sel à Peyredragon, où Stannis rassemble ses forces.
   Le bémol de cette saga est évidemment l'opulence des personnages. Il y en a tout simplement beaucoup trop, et chacun possède une flopée de surnoms : Tyrion-le Nain, Petyr Baelish-Littlefinger, Davos-Le Chevalier Oignon, Sandor et Gregor Clegane, respectivement le Limier et la Montagne, etc... La difficulté étant de retenir qui est qui. C'est cependant plus facile quand on regarde la série en même temps, car on peut mieux distinguer un personnage d'un autre. Et en bonus, mes coups de cœur reviennent à Jon Snow (toujours), Arya, Sansa, Tyrion et Daenerys !

   Je vous retrouve bientôt avec le tome 3 de cette saga, qui promet d'être encore plus riche en magouilles, stratégies et coups de poignards dans le dos à répétition !

  
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vendredi 20 mai 2016

Ringer | Chronique série

Titre original : Ringer
Crée par : Eric C. Charmelo et Nicole Snyder
Origine : Etats-Unis
Première diffusion : 2011 
Sur : CW (USA), Téva, M6 (France)
Vue en : VOSTFR
S'étend sur : 1 saison
Statut : Annulée en 2012
Avec : Sarah Michelle Gellar, Ioan Gruffudd, Kristopher Polaha, Tara Summers, Mike Colter...

      Pitch : Des jumelles, deux univers différents. L'une, Bridget, est une ancienne junkie, l'autre, Siobhan, une femme du monde. Lors d'une rencontre entre les sœurs après des années de séparation, Siobhan se suicide. Bridget prend alors sa place dans la vie de sa sœur, et découvre que celle-ci n'est pas si "bien sous tous rapports" qu'en apparence...
   Je vous ai parlé d'une série terminée lors de ma dernière Chronique Série, je vous parle aujourd'hui d'une série annulée. Leur point commun ? La très brillante et talentueuse Sarah Michelle Gellar. En effet, c'est en voulant découvrir la filmographie de l'actrice que j'ai découvert Ringer, et que je me suis mise à regarder. Malheureusement, la série n'a jamais été renouvelée pour une deuxième saison. Je vais vous expliquer pourquoi moi, j'ai aimé cette série.
   Attention : Cette chronique est susceptible de contenir des spoilers. ils ne seraient bien sûr pas explicites, mais certaines tournures de phrases, certains temps de verbes peuvent vous dévoiler des choses sur l'intrigue. Vous la lisez à vos risques et périls, si vous n'avez jamais vu la série. Bonne lecture à ceux qui continuent, et à bientôt pour les autres !

   Je l'ai déjà évoqué plus haut, mais la première raison de mon amour pour cette série est Sarah Michelle Gellar. J'aime et je chéris cette actrice depuis que je suis toute petite, et j'ai regardé I know what you did last summer (Souviens-toi l'été dernier en VF) uniquement parce qu'elle jouait dedans, alors que je n'aime pas les films d'horreur. Sarah Michelle Gellar a plus de talent que beaucoup d'acteurs qui font les têtes d'affiche et les premiers rôles de télévision actuels, et pourtant, Ô tragédie, elle n'a jamais pu prouver au-delà de Buffy à quel point elle est douée, n'ayant participé qu'à des projets qui sont tous tombés à l'eau, Ringer et The Crazy Ones entre autres.
   Dans cette série, Sarah Michelle Gellar réalise un challenge de taille : au sein d'une même œuvre, elle a dû interpréter deux rôles différents, ceux de Bridget et Siobhan, des jumelles. Chacune avec sa propre personnalité, son propre univers, son propre passé donc. Cela représente un vrai défi pour un acteur, car celui-ci doit s'efforcer dans ce cas-là de comprendre et de se fondre dans non pas un, mais deux personnages à la fois. Et Sarah le fait à la perfection : elle interprète aussi bien la candeur, la peur et, tout simplement la personnalité de Bridget que la froideur calculatrice chez Siobhan. Et puisque Bridget s'efforce de tenir le rôle de Siobhan dans sa vie de tous les jours, c'est même une mise en abyme du rôle d'acteur : il s'agit de jouer un personnage qui est en train à son tour de jouer un rôle. Je suis tout simplement époustouflée par le talent de Sarah, qui est capable d'adapter son jeu en un quart de seconde. Si j'arrive un jour à accomplir mon rêve et à être comédienne à mon tour, Sarah serait mon exemple à suivre.

 Parce que Sarah.

   En ce qui concerne l'intrigue, je l'ai beaucoup aimée également. Il y a plusieurs histoires qui s'entrecroisent : celle de Bridget, qui, seule témoin d'un meurtre, est recherchée par le meurtrier qui vient de sortir de prison pour "finir le travail", cherche à fuir sa vie et se cacher ; celle de Siobhan, que l'on suit à travers les yeux de Bridget pratiquement tout au long de la série, et celle de Bridget qui tente de se faire passer pour Siobhan aux yeux de son mari, de sa belle-fille ainsi que du reste du monde. Cela fait que la série a une bonne dynamique, très thriller et film noir, entre les confrontations entre Bridget et le meurtrier, les révélations faites à propos de Siobhan tout au long de la saison, ainsi que les nombreuses fois où Bridget a failli dévoiler sa couverture. J'ai binge-watché les épisodes en un weekend dès que j'ai découvert la série.

   Je dirais même que je suis presque contente que la série s'arrête là. Bien que je sois frustrée, bien sûr, qu'il n'y ait pas une vraie fin à la série au bout du 22è épisode, car la série s'arrête sur un final qui laisse présager une saison 2, je ne sais pas trop où les showrunners auraient pu emmener la série une fois les différentes intrigues terminées. J'aurais eu peur que la série s'étende, s'étende, et finisse par ne plus avoir aucun intérêt. C'est le cas de certaines séries américaines que je suivais avec passion au départ, et qui après quelques saisons se sont mise à recycler leurs intrigues, ce qui n'est guère intéressant. Je pense tout de même que Ringer a une bonne première saison, qui mérite d'être vue, ne serait-ce que pour le jeu de Sarah Michelle Gellar qui excelle dans ses deux rôles, et si cela ne vous frustre pas trop de ne pas avoir une vraie fin à la série, comme c'est le cas de beaucoup de séries annulées.

   Je vous souhaite de regarder de bonnes séries, et à bientôt pour une prochaine chronique !

jeudi 19 mai 2016

TAG | Problèmes de lecteur

   Salut à tous !

   Aujourd'hui, c'était pour moi le jour des résultats des partiels, et spoiler alert : j'ai mon semestre, et mon année, direction la troisième année de licence de Lettres ! Et pour fêter ça, j'ai décidé de faire un tag !
   Comme promis dans l'article Actu du blog | A quoi s'attendre ?, j'ai l'intention de vous faire minimum un tag par mois, dans la mesure du possible et si je trouve un tag qui me plaît. 
   Cela faisait longtemps que je circulais sur la blogosphère et sur Booktube avant de me lancer à mon tour, et il y a déjà plusieurs tags que j'ai envie de reprendre, donc autant dire qu'on en a pour un moment !
   J'ai découvert celui-ci sur les chaînes Youtube de Margaud Liseuse et Les Lectures de Nine, et il m'a beaucoup interpellée vu la longue période de panne de lecture qui m'est tombée dessus il y a quelques temps. Et vu que Margaud tague toujours tout le monde sur ses tags, je ne me suis pas privée pour le reprendre !
   Ne perdons pas de temps en blablas inutiles, et commençons !

 Un bon tag/challenge commence avec un gif de Barney Stinson qui dit "Challenge accepted".

   1) Tu as 20 000 livres dans ta PAL. Comment décides-tu de ta prochaine lecture ?

   D'abord je commence par m'évanouir, je pense. 20 000 livres, non mais vous plaisantez ? C'est plus de 10 fois le nombre de livres que contient ma bibliothèque ! Bon, après, quand je finis par me réveiller, je pense que je me tourne tout simplement vers le livre qui me fait le plus envie, là, maintenant. Généralement j'y réfléchis avant même d'avoir fini ma lecture en cours, je me demande dans quel genre et quel univers j'ai envie de me lancer, et je choisis en fonction de ma réponse à cette question.
   
    2) Tu as lu la moitié d'un livre et tu ne l'aimes pas. Tu abandonnes ou tu continues ?

   Cela ne m'arrive que très rarement de lire un livre que je n'aime pas. Bien que je sois une adepte du "j'achète ce livre mais je n'ai pas lu le résumé, je ne connais pas l'auteur, en revanche j'aime bien la petite cabane enneigée de la couverture alors je le prends", il est rare que je ne termine pas un livre. Ça m'est seulement arrivé quelques fois quand j'étais petite, parce que je n'arrivais pas toujours à me détacher de Harry Potter et à aller vers d'autres choses. J'ai par exemple acheté la belle intégrale du Monde de Narnia quand j'étais petite, mais je n'ai lu que les quatre premiers tomes, et je n'ai jamais réussi à continuer, j'ai donc abandonné. Faut dire aussi que c'était peut-être parce que cette intégrale est une Bible, et que la police d'écriture est sensiblement égale à du 0,5. Peut-être que je le reprendrai plus tard. Mais, oui, généralement, j'abandonne ma lecture, je me dis que je n'ai pas lu le livre au bon moment et que je le reprendrai peut-être plus tard avec entrain.

   3) Les couvertures d'une saga/série que tu aimes ne se ressemblent pas... Comment tu gères ça ?
 
   C'est le moment du tag où je maudis la petite fille que j'étais, c'est ça ? Oui, parce que quand j'étais petite, cela m'importais peu que les couvertures des tomes se ressemblent ou non, que ça fasse joli sur la bibliothèque, etc... Du coup, je me retrouve avec pleeeeiiiin de séries de quand j'étais petite qui sont toutes dépareillées. Par exemple, j'ai les tomes 1, 3 et 4 de L'Héritage, c'est-à-dire Eragon, Brisingr et L'Héritage aux éditions Bayard en grand format, et le tome 2, L'Aîné, aux éditions Bayard en format de poche. Voilà voilà... Ah, et puis aussi, Ô sacrilège ! J'ai les cinq premiers tomes de Harry Potter aux éditions Folio Junior, les premières éditions en poche, les toutes belles, et les deux derniers aux éditions Gallimard en grand format. J'ai récemment racheté Le Prince de Sang-Mêlé et les Reliques de la Mort en poche, mais ce n'est pas pareil, car ce sont les nouvelles éditions Folio Junior avec d'autres couvertures. Heureusement, mes parents m'ont fait un magnifique cadeau à Noël, il m'ont offert la totalité de la saga aux éditions Gallimard Deluxe, j'ai donc maintenant au moins une fois la saga dans son intégralité dans la même édition. 


Oui. Elles sont sublimes.

   Enfin, tout cela pour dire que je paie mes erreurs de jeunesse, mais en revanche, je n'ai jamais eu à faire face, dans une même édition, à un changement de style ou autre. Je pense notamment à ceux qui ont la saga Divergente dans les premières éditions, où le troisième tome dépasse d'une tête les deux autres, alors que c'est la même édition, je compatis énormément.
   Sinon, comment je gère ça ? Et bien, si c'est par exemple un tome qui diffère des autres, je pense que je peux faire l'effort de le racheter dans la bonne édition ; par exemple, je pense racheter L'Aîné en grand format, mais s'il y a trop de tome, bah c'est pas grave. Le plus important, c'est quand même le texte.
     4) Tout le monde aime un livre que toi tu n'aimes pas. A qui en parles-tu du coup ?

   Et bien j'en parle à vous tout simplement, vous qui me lisez. Je fais une chronique dans laquelle j'explique pourquoi je n'ai pas aimé, et ce qu'il y a de magique, quand on partage ses lectures de cette façon, c'est qu'il y aura toujours quelqu'un pour dire "je pense pareil que toi !" ou bien quelqu'un qui a aimé qui peut tout de même partager mon point de vue sur certaines choses et m'expliquer pourquoi lui a aimé. Sinon j'en parle à mon père, qui est un mordu de lecture lui aussi, ou à ma mère, qui s'est récemment mise à lire, ou à mes amis, qui ne lisent pas tous, mais qui m'aiment bien alors ils m'écoutent. Et puis si personne ne veut m'écouter, j'en parle à mon chien, qui, lui, n'a pas vraiment le choix. 

   5) Tu es en train de lire dans un lieu public et tu sens que tu vas pleurer : qu’est ce que tu fais ?

   Je n'arrive pas vraiment à lire dans les lieux publics, à cause justement de mon hypersensibilité. J'ai peur de soudain, dans un bus, éclater de rire pour aucune raison en apparence, ou me mettre à pleurer dans un jardin public et que les gens me dévisagent un peu bizarrement. Mais quand ça m'arrive, que je sens les émotions arriver de manière un peu trop violente, je referme le livre et garde le passage triste/drôle/whatever you want pour plus tard. Genre quand je suis seule chez moi. Ou avec des gens que je connais, vu que j'ai pas peur de montrer mes émotions aux gens que j'aime.
  
   6) La suite d’un livre que tu aimes vient de sortir mais tu as oublié pas mal de choses. Que fais-tu ? Tu relis le précédent ? Tu trouves un synopsis bien spoilant ? Tu pleures de frustration ?

   J'ai en général une très bonne mémoire pour les romans que je lis, et surtout les sagas. D'ailleurs, si je pouvais avoir une aussi bonne mémoire pour les cours, cela me serait franchement utile pour les partiels. Mais du coup j'oublie rarement l'histoire d'une saga quand je me lance dans le tome suivant, sauf quand j'ai lu le tome précédent il y a vraiment, vraiment très longtemps. auquel cas, soit je relis le dernier chapitre du tome précédent, soit je me lance dans le tome suivant sans rien faire de plus. Généralement, l'histoire me revient en tête dès les premières pages, car l'auteur fait très souvent des récapitulatifs des aventures de ses héros dans les tomes suivants.

   7) Tu ne veux pas prêter tes livres. Comment dis tu non gentiment si on te pose la question ?

   Je prête volontiers mes livres à mes amis les plus proches, parce que je les connais et que je sais qu'ils en prendront soin, et que même si je les revoit pas très vite, je sais qu'ils ne sont pas perdus. D'autant plus qu'on se les prête mutuellement. Je ne prête juste pas les livres de ma PAL, sauf si j'habite sous le même toit que la personne, car je sais qu'à tous moment je peux commencer le livre en même temps que la personne, ou faire une lecture commune. Si c'est quelqu'un que je connais peu, ou que je n'ai tout simplement pas envie de prêter mes livres, je dis tout simplement que je ne prête pas mes livres. Comme disait Margaud, y a des gens, quand ils disent qu'ils prêtent pas leurs CDs ou DVDs, tout de suite, la personne en face lui dit "ah, oui, je comprends...", et bah c'est pareil avec les livres. 

   8 : Tu as choisi et reposé 5 livres le mois passé. Comment gères tu ta panne de lecture ?

   On en arrive à la question qui m'a interpellée au départ dans ce tag. J'ai eu une grosse panne de lecture depuis la fin du lycée, jusqu'à janvier dernier, donc, presque deux ans. Je n'arrivais plus à lire un seul livre, ce qui est "légèrement" problématique, quand on s'engage dans des études littéraires dans lesquelles il faut lire une vingtaine de livres en un semestre, et parfois, ce sont des livres qui ne vous attirent pas forcément. J'arrivais tout simplement plus à m'intéresser à la lecture. Et puis, en janvier dernier, j'ai fait l'acquisition de romans qui m'avaient suppliés de les acheter, je les ai lu, et tout à coup, ma panne de lecture s'était envolée. Mon conseil dans ce cas-là, si vous avez une panne, c'est soit d'essayer de lire un livre dans votre zone de confort, un livre qui vous interpelle plus que tout, ou alors de relire un livre que vous avez adoré par le passé. Je n'y ai absolument pas pensé à cette époque, à cette solution, mais c'est vrai que j'aurais largement pu relire un Harry Potter ou un Hunger Games pour que ça reparte aussi sec. 

9: Il y a tellement de nouveaux livres que tu rêves d’acheter. Combien en achètes-tu réellement ?

  
   J'en achète autant que mon compte en banque me le permet, haha. Non, plus sérieusement, je vais surtout sélectionner dans ma wishlist sur Livraddict, qui me permet de répertorier les livres que je veux, et j'en choisis cinq de ceux qui me tentent le plus sur le moment. Et après, je vais faire les yeux du chat dans Shrek autour de moi pour que les gens veuillent bien m'offrir le reste.


Voilà. Ça, c'est moi quand je veux des livres.
 
   10) Après les avoir acheter, combien de temps restent-ils dans ta PAL avant que tu ne les lisent ?

   *tente de s'éclipser sans que personne ne la voit, la tête baissée sous le poids de la honte*
   Et bien... Ça dépend. Avec moi, les livres peuvent rester dans ma PAL seulement quelques jours, parfois quelques mois, parfois quelques années... Vu que je lis moins de livres qu'il y en a qui rentrent dans ma PAL, le stock s'agrandit forcément. J'hésite moi aussi à me créer une Book Jar dans laquelle je piocherais chaque mois un livre qui a passé beaucoup de temps dans ma PAL pour enfin le lire.

   Et voilà, c'était la dernière question de ce tag. J'espère qu'il vous a plu, je vous invite à me le dire dans les commentaires sous l'article !
   Et comme j'aime pas trop taguer des gens parce que j'ai peur d'en laisser de côté, je tague tout le monde comme d'habitude ! N'hésitez pas à le reprendre si vous en avez envie !

   Je vous souhaite d'excellentes lectures, et à bientôt pour un nouveau tag !

mercredi 18 mai 2016

Aeternia, tome 2 : L'envers du monde

Auteur : Gabriel Katz
Edition : Scrineo
Parution : 27 août 2015
Genre : Fantasy

Résumé : C’est l’heure du duel décisif entre les deux camps qui s’entredéchirent pour la cité mère de Kyrenia. Deux champions vont s’affronter sur le sable de l’arène, un combat qui peut faire basculer le destin d’un peuple entier. Mais quelques heures à peine avant le coup de gong, le culte du Prophète a perdu son champion. Qui affrontera le Corbeau, redoutable gladiateur du Temple ?

Déchirée par les luttes de pouvoir, la plus grande cité du monde est au bord de la guerre civile. Le culte millénaire de la Grand déesse, menacé par celui d’Ochin qui se répand comme un raz-de-marée, n’a plus qu’un recours : la violence. Entre complots, combats et trahisons, chacun lutte pour sauver sa place et parfois sa vie…
Aeternia fait partie de ces romans qui m'ont tirée d'une longue panne de lecture en janvier dernier, avec Phobos et ma relecture du tome 1 de Harry Potter. Cette duologie dont voici le dernier tome m'a redonné de l'espoir en matière d'écriture de l'imaginaire, et surtout de la fantasy, en France, qui est un genre que j'affectionne particulièrement mais pour lequel on est souvent obligé de s'exporter, souvent aux USA, pour en trouver de qualité. Ici, Gabriel Katz nous livre une formidable histoire, qui est un coup de cœur du début à la fin.
 Cette chronique a pour sujet le deuxième tome d'une duologie, elle pourrait sans doute contenir des spoilers à mon insu. Je vous conseille soit de lire le tome 1, soit de lire ma chronique, soit de continuer votre lecture ici si les spoilers vous importent peu.

   Ce deuxième tome m'a scotchée. Je l'ai lu d'une traite, dans le cadre du Weekend à 1000, ce qui m'a permis d'engloutir 487 pages en un rien de temps et de finir mon challenge dans les temps, soit dit en passant. Il reprend exactement au même endroit où les derniers évènements du premier tome se sont déroulés, mais du point de vue de Desmeon, cette fois-ci. On en apprend un peu plus sur ce guerrier dans ce tome-ci, car il fait office de personnage principal comme Leth Marek dans le tome 1.  Cela me fait d'autant plus plaisir que j'adorais déjà ce personnage dans le premier tome : il ne manque pas d'esprit ni d'humour, il est intelligent et c'est un guerrier émérite, rarement vaincu. Sa personnalité va d'ailleurs évoluer par rapport au tome 1 ici, compte tenu de tout ce qu'il va apprendre et découvrir qui vont l'amener à ne plus se fier qu'à lui-même.

   Ce tome est placé sous le signe du chaos. La guerre entre les deux cultes fait rage plus que jamais dans la ville de Kyrénia, et on ne compte plus le nombre de complots révélés au fil des pages, ni de trahisons accomplies, encore moins d'hommes égorgés. Je persiste dans ma comparaison avec la saga A Song of Ice and Fire de George R.R. Martin : dans le tome 1, tous les personnages sont réunis et semblent vivre encore dans la paix, mais quand on monte dans les hautes sphères du royaume, on se rend compte du panier à crabe dans lequel les personnages sont jetés ; puis, il arrive quelque chose d'affreux à un personnage important de l'intrigue, et le monde explose en mille morceaux, tous les personnages se retrouvent seuls dans leur coin à tenter de survivre ou de prendre le pouvoir, parfois les deux. Cela décrit assez bien ce que l'on ressent dans ce deuxième tome : toutes nos convictions sont brisées.
   Dans un deuxième temps, toutes les certitudes que l'on pensait avoir à propos des personnages et des cultes de la Déesse et d'Ochin sont complètement chamboulées par ces révélations que fait l'auteur, tandis que notre perception de beaucoup de personnages est changée par ce que l'on apprend sur eux. J'ai été choquée d'apprendre certaines choses sur des personnages que j'aimais beaucoup dans le tome 1, et que j'ai appris à détester dans ce tome 2. C'est ce qu'il y a de bien avec cette histoire, c'est que les personnages ne sont pas des caricatures, ils ne sont pas gentils, mais ils ne sont pas méchants non plus pour la plupart, ils cherchent juste à survivre et/ou à défendre les valeurs en lesquelles ils croient ainsi que leurs convictions. Gabriel Katz remet en cause tout ce qu'il tenait pour vrai dans le premier tome, bousculant à la fois ses personnages et son lecteur.

   Et alors, il faut absolument que je vous dise deux mots sur la fin, mais vraiment deux, car je n'ai pas envie de vous gâcher la surprise : c'est complètement fou et insensé ! Gabriel Katz nous retourne complètement le cerveau, j'ai été totalement bernée, absorbée comme j'étais dans ma lecture, j'en suis restée bouche bée. Cette duologie fut un cocktail Molotov d'émotions en tous genres, j'ai été transportée par la plume de Gabriel Katz et complètement happée par cette histoire incroyable et exceptionnelle. J'ai hâte d'acquérir et de me jeter à corps perdu dans la lecture du Puits des Mémoires, l'autre saga littéraire de Gabriel Katz, car je suis avide de sa plume.

 
https://buffyslibrary.blogspot.fr/search/label/Coup%20de%20c%C5%93ur

mardi 17 mai 2016

La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre

Auteur : Pierre Bottero
Edition : Rageot
Parution : 2003
Genre : Fantasy, Aventure

Résumé : Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier... Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable...
   Il faut que je vous dise quelque chose. C'est un secret inavouable, un récit honteux, quelque chose d'impardonnable. Je ne peux le garder plus longtemps pour moi, il faut que ça sorte...
 
   Je n'ai jamais lu La Quête d'Ewilan de Pierre Bottero.
   Voilà, donc, je vous laisse quelques lignes pour vous en remettre, je vous retrouve juste après ce gif qui doit exprimer votre ressenti suite à cette révélation :

Oui, voilà. Comme elle dit la madame.

... C'est bon, vous avez retrouvé une contenance ? Bon. Maintenant, j'explique le pourquoi du comment.
   La Quête d'Ewilan est une saga littéraire de Pierre Bottero qui est sortie en 2003. A cette époque, j'étais une petite collégienne timide et studieuse qui se réfugiait surtout dans les livres. C'est donc au CDI de ce collège que je suis tombée sur cette saga. Sauf que, hé, à l'époque, tout ce qui m'intéressait, c'était Harry Potter, donc je n'ai jamais ouvert ces romans. Je connaissais juste leur existence, c'était tout.
   Le collège, c'était aussi le moment où, encore, je lisais les tomes des sagas sans me soucier de l'ordre de lecture. Je lisais un tome 1, puis 3, puis 2, etc... De cette façon, j'ai fini par m'intéresser à l'univers de Pierre Bottero, mais en commençant par Les Mondes d'Ewilan et Ellana. Du coup vous pensez bien que je n'ai pas tout compris à l'univers de Gwendalavir, et je m'étais promis de tout relire, en commençant cette fois par le début. C'est aujourd'hui chose faite, grâce au Weekend à 1000 qui m'a permis de sortir le premier tome de ma PAL.

   Bien, ce fut la plus longue introduction que j'ai faite, passons maintenant au contenu de ce tome 1 !

   C'est un très bon premier tome. Il fait beaucoup d'exposition de l'histoire, mais c'est exactement ce que l'on demande à un tome 1, poser les bases d'un univers complexe d'une manière simple, avant de complexifier les choses dans les futurs tomes. J'ai essayé de me mettre dans la peau de quelqu'un qui ne sait rien de cet univers, et j'ai trouvé que cette exposition était parfaitement claire. En revanche, j'ai tout de même un petit bémol : je trouve la deuxième partie du roman un peu déséquilibrée par rapport à la première partie. Elle est beaucoup plus rapide, dans la mesure où j'ai trouvé que les évènements s'enchaînaient d'une manière un peu trop célère par rapport à la première partie, qui déjà plonge le lecteur dans l'action dès la première ligne et ne lui laisse aucun répit.

  Les personnages de Pierre Bottero sont tous très bien travaillés, il n'y en a pas un qu'il ait moins développé qu'un autre, alors même qu'il ne s'agit que d'un premier tome encore une fois. Ils ont chacun une personnalité très affirmée. J'adore Salim, qui m'a fait bien rire à certains moments, et Edwin m'a fait pensé à Aragorn du Seigneur des Anneaux dans sa façon de parler et dans sa personnalité de guerrier émérite et invaincu. Je lui ai d'ailleurs souvent prêté les traits de Viggo Mortensen, l'acteur qui interprète le personnage dans les films de Peter Jackson.

   Pierre Bottero est un auteur qui a beaucoup d'originalité, et qui introduit dans son univers des éléments importants que l'on n'a pas l'habitude de retrouver dans d'autres œuvres de fantasy, comme l'art du Dessin, élément central qui est utilisé d'une façon totalement géniale dans cette saga.

   La Quête d'Ewilan est un univers vraiment magique, dans tous les sens du terme : il emporte son lecteur dans un univers de magie et l'ensorcelle également avec la plume magnifique de Pierre Bottero. Je suis absolument fan de son travail, et je continuerai avec joie de lire cette trilogie et relire ensuite les deux autres trilogies qui complètent cette saga.

   Je vous souhaite d'excellentes lectures, et à bientôt dans une prochaine chronique !

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