dimanche 2 octobre 2016

Dragon de Glace

Auteur : George R.R. Martin
Edition : Flammarion
Parution originale : Octobre 2015
Genre : Fantasy, Conte

   Résumé : « D'un blanc cristallin, ce blanc dur et froid, presque bleu, le dragon de glace était couvert de givre ; quand il se déplaçait, sa peau se craquelait telle la croûte de neige sous les bottes d'un marcheur et des paillettes de glace en tombaient. Il avait des yeux clairs, profonds, glacés. Il avait des glaçons pour dents, trois rangées de lances inégales, blanches dans la caverne bleue de sa bouche. S'il battait des ailes, la bise se levait, la neige voltigeait, tourbillonnait, le monde se recroquevillait, frissonnait. S'il ouvrait sa vaste gueule pour souffler, il n'en jaillissait pas le feu à la puanteur sulfureuse des dragons inférieurs. Le dragon de glace soufflait du froid. »
    Globalement, je suis intriguée par tout livre qui porte le nom de George R. R. Martin sur sa couverture. Il faut dire que si Harry Potter est LA saga qui a marqué mon enfance et mon adolescence, Game of Thrones est celle qui a marqué ma fin d'adolescence et mon entrée dans la vie adulte.
   Dans ce petit conte, il n'est précisé nulle part si l'univers se place dans le monde de Westeros, qui est le continent où se déroule l'intrigue de Game of Thrones, d'ailleurs il n'y a aucun élément spatio-temporels qui pourraient nous révéler un tant soit peu l'endroit où se déroule l'histoire de Dragon de Glace. Mais s'il se déroule dans l'univers de Game of Thrones comme il est logique de le penser, alors je dirais que nous nous situons au-delà du Mur, dans le Nord, bien avant le début de la célèbre saga.
   On va rencontrer Adara, une petite fille de 4 ans, qui est froide, dans tous les sens du terme. Sa peau est froide, et sa personnalité est froide : elle ne rit jamais, elle ne sourit pas, et sa peau est d'un blanc glacé presque bleuté. Son père est d'ailleurs très inquiet à son sujet depuis sa naissance. Cette petite fille va un jour rencontrer un dragon fait de glace, avec lequel elle va se lier d'amitié. Un jour, son village va être attaqué par des dragons d'écailles, et les villageois vont tous partir vers le sud, mais Adara va tout faire pour rester avec son ami.
   C'est une jolie histoire, mais je n'ai pas beaucoup accroché avec les personnages. Le conte est peut-être un format trop petit et rapide pour moi : je l'ai lu en une soirée, et les personnages n'ont donc pas le temps d'être assez approfondis pour s'y attacher, sauf à la petite fille et son dragon.
   Ce qui fait la force de ce livre, se sont ses illustrations. Quelle excellente idée d'en avoir fait une version illustrée ! C'est un magnifique objet-livre, et je prendrai sûrement le temps de le refeuilleter pour examiner les dessins, et les admirer. Je suis très fan des livres illustrés pour ça.
   Puisque l'histoire est courte, je n'ai pas trop envie de m'attarder trop dessus dans cette chronique pour en dévoiler le moins possible. Ce n'est pas le roman le plus incontournable de George R. R. Martin, mais il est très agréable et rapide à lire, et c'est un très joli livre. C'est le genre de livre à garder quand on veut des enfants, pour pouvoir leur faire la lecture quand ils sont petits, et même plus grands, pendant qu'eux regardent les images. C'est un livre fait pour le partage plus que pour une lecture personnelle.

Arena 13, tome 1 : Arena 13

Auteur : Joseph Delaney
Edition : Bayard Jeunesse
Parution originale : 2015
Genre : Fantasy, Dystopie

   Résumé : Les temps sont funestes pour l’humanité, qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard. Au-delà, personne ne sait ce qu’est devenu le monde. Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. Dans l’Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort... Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen... Son ambition?: combattre dans l’Arène 13 et défier Hob qui terrorise les habitants et vole leurs âmes. Il veut prendre sa revanche sur l’infâme créature qui a détruit sa famille, devrait-il y laisser la vie.

   Après m'être lancée dans la saga de L'Epouvanteur, j'ai eu envie de me lancer dans une autre saga de Joseph Delaney dont j'avais le premier tome déjà dans ma PAL, Arena 13, qui semblait être une saga de fantasy un peu plus young adult.
    Je dois bien avouer que j'ai eu une claque avec ce roman, mais wow ! Dingue. Un véritable coup de cœur. Joseph Delaney est vraiment un auteur époustouflant, que je conseille énormément.

   Dès que l'on ouvre ce roman, les premières pages annoncent directement la couleur : c'est un monde inquiétant, sur lequel règne une créature cruelle et sadique. Tout au long de ce roman, on perçoit la tension que ressentent les personnages dans ce monde sombre et oppressant.
   On va rencontrer Leif, un jeune homme plein de fougue et de détermination, qui vient de la campagne pour réaliser son rêve : combattre dans l'Arène 13, et concourir dans la meilleure écurie de la ville. C'est un personnage que j'adore, et même que j'admire car il a beaucoup de courage (même si celui-ci flirte un peu avec la bêtise parfois) et aussi d'ambition.
   Ce premier tome est vraiment excellent car il y a de l'action à chaque chapitre. Il arrive plein de choses en même temps et à chaque page, et l'auteur nous délivre un bon nombre de révélations. Je dois d'ailleurs avouer que j'ai été bernée plus d'une fois, tant j'ai été prise par le texte qui ne laisse aucun répit. D'habitude, on peut rester sur notre faim avec un premier tome, car celui-ci pose les bases de l'univers, et le rythme est donc souvent un peu lent, mais il n'en est rien avec ce roman. Joseph Delaney n'est pas tombé dans la facilité et dans le piège de développer des topoi vus et revus dans ce genre littéraire (l'entraînement du héros par exemple), pour se concentrer sur d'autres intrigues nettement plus intéressantes de mon point de vue.
   Mais Joseph Delaney sait être un auteur machiavélique avec ses personnages, il n'a rien à envier à des auteurs comme George R.R. Martin de ce côté-là. Préparez-vous à sortir les mouchoirs et à ne pas vous attacher trop aux personnages, car plus ils sont emplis de bonté, plus il leur arrive des choses affreuses. J'ai versé plus d'une larme à la fin de ce tome, car j'ai eu le malheur d'avoir énormément de sympathie pour un personnage en particulier.
   Par ailleurs, les personnages secondaires apportent énormément à l'histoire. Dans beaucoup de romans que je lis, ils sont souvent un peu effacés par rapport au héros, au personnage principal, mais je me suis rendue compte que ce n'est pas le cas dans les romans de Joseph Delaney. Au contraire, ils apportent une grande force au récit, et ont parfois même plus de présence que le personnage principal. J'adore littéralement le personnage de Kwin, qui, il faut le dire, est une vraie queen (c'est tout pour moi, merci !), ainsi que celui de Tyron.
   Vous l'aurez donc compris, j'ai eu un très gros coup de cœur pour ce roman. Si vous avez peur que L'Epouvanteur soit une saga un peu trop axée jeunesse mais que vous avez quand même envie de découvrir Joseph Delaney, Je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans Arena 13. C'est un très bon roman YA, qui se lis vite mais est très riche. On n'a qu'une hâte en refermant ce premier tome, avoir la suite entre les mains, et vite !

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