dimanche 27 mars 2016

The Book of Ivy, tome 1 : The Book of Ivy

Auteur : Amy Engel
Editions : Lumen
Parution : 2015
Ma note : 10/10

Résumé : Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.

   J'avais très envie d'écrire pour le blog aujourd'hui, mais n'ayant pas encore fini ma lecture en cours, je me suis tournée vers une lecture que j'ai fait au début du mois de février, alors que le blog n'était pas encore ouvert : le premier tome de la duologie The Book of Ivy, de Amy Engel. 
   
   On entre dans un monde tout à fait particulier avec The Book of Ivy. En effet, après la fin de la Quatrième Guerre Mondiale, la petite partie de la population qui y a survécu s'est retranchée dans une petite ville des anciens Etats-Unis, Westfall, ville entièrement protégée par une barrière dans laquelle les habitants vivent avec le peu de moyens qui leurs restent : sans essence et sans électricité, adieu les voitures et les congélateurs par exemple, et voilà le retour de la lessive à la main. 
   Le contexte de fondation de la ville est assez violent. Les habitants se divisèrent en deux camps qui s'affrontèrent pour désigner le président de la ville, et ce n'est pas le fondateur, Mr Westfall, qui remporta la lutte, mais un certain Mr Lattimer.
  
   Nous suivons le personnage de Ivy Westfall, la petite-fille du fondateur de la ville, qui se retrouve dans un sacré pétrin dès les premières pages. En effet, d'après une tradition qui date de la fondation de la ville, les partisans des perdants doivent donner des filles à marier aux fils des gagnants, et le sort, ironiquement, a choisi de marier Ivy à Bishop Lattimer, le fils du président actuel. C'est une aubaine pour la famille Westfall, qui va pouvoir se venger par le biais de Ivy, qui est entraînée depuis toujours par son père et sa sœur à tuer Bishop et le président. Mais parviendra-t-elle à accomplir la mission qui lui a été attribuée, là est la question.
   J'adore le personnage de Ivy car c'est quelqu'un de réfléchi. Endoctrinée par sa famille, elle est persuadée que l'assassinat des Lattimer est la meilleure chose à faire pour sa famille, même si on sent que sa détermination s'effrite quelque peu dès le début. Elle apprend malgré elle à connaître son mari, à comprendre son point de vue, à découvrir sa personnalité, et, allant de révélations en révélations, elle va comprendre que la situation n'est pas manichéenne, chaque famille a des choses à se reprocher, il n'y a pas un côté blanc et un côté noir. C'est un personnage fort, qui est prêt à tout pour que justice soit faite, quitte à renoncer à ses convictions, quitte à faire des sacrifices. 
   J'ai eu un coup de cœur pour le personnage de Bishop Lattimer (oui, même si son prénom est pas terrible, je vous l'accorde...). Je crois que c'est la première fois que je rencontre un personnage masculin de roman dont l'auteure a choisi de mettre le côté féministe en avant. Dans une société qui a reculé technologiquement mais aussi socialement parlant, dans laquelle la femme a malheureusement repris une place de femme au foyer et dont la maternité est redevenue une fin en soi pour elles, Bishop se place en tant que défenseur de la cause féminine. Ça ne le dérange pas, par exemple, que Ivy travaille, il l'aide même à trouver un job, et c'est lui qui fait le ménage et la lessive quand il le faut pour aider à la maison. Pour lui, c'est naturel, il n'y a pas une place de l'homme et une place de la femme pour lui dans la société, tous devraient être égaux, et c'est pour cela qu'il fait partie de mes personnages masculins de romans préférés, et qu'il s'y trouve même sur le podium. En plus de son physique exceptionnel, bien entendu, je ne sais même pas s'il était utile que je le mentionne. 

  L'histoire que présente Amy Engel se concentre plus sur la romance que sur la dystopie, ce qui peut déranger certains, mais cela ne m'a pas embêtée personnellement. Les personnages sont attachants, l'histoire est prenante, il y a des retournements de situation auxquels on ne s'attend pas (à moins que je ne sois particulièrement bon public) et la fin de ce premier tome donne une furieuse envie de se précipiter tout de suite sur la fin de la duologie. La plume de l'auteure est fluide, facile à lire et sans longueurs, on ne s'ennuie pas un instant dans ce roman. C'est une très belle petite pépite, et mon deuxième coup de cœur de l'année après Phobos, alors allez vite vous procurer The Book of Ivy, vous ne le regretterez pas !


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